© Kevin Bonkendorf Photographie
À Marseille, quatre agents de la Brigade Anti-Criminalité (BAC) sont accusés d’avoir agressé un jeune homme de 22 ans au cours de la nuit d’émeute du 1er au 2 juillet. Suite à ces événements, l’un des agents a été placé en détention provisoire tandis que les trois autres sont sous contrôle judiciaire. Cette affaire a provoqué la colère du syndicat Unité SGP Police chargé du sud, qui réclame la mise en place d’une juridiction spécialisée pour traiter les affaires impliquant des policiers.
Les quatre agents de police ont été mis en examen pour “violences” en lien avec les émeutes survenues depuis juillet. Comme le relate Europe1, l’un d’entre eux a été incarcéré, suscitant l’indignation du syndicat Unité SGP Police FO, qui dénonce un traitement jugé “dégradant et dangereux” pour les policiers.
Bruno Bartocetti, secrétaire national du syndicat Unité SGP Police chargé de la zone sud, s’exprime sur la situation en appelant les commissariats de toute la France à se mettre en service minimum en signe de protestation. Il déplore le fait que certains magistrats non spécialisés dans leur domaine ne les comprennent pas et réclame que les policiers en exercice ne soient jamais placés en détention provisoire, même lorsqu’une enquête est en cours.
Le mouvement de protestation soulève des interrogations quant à la réaction des autres commissariats et aux autres moyens que les policiers pourraient utiliser pour exprimer leur mécontentement. Parmi les quatre policiers soupçonnés de violences, l’un est en détention et les trois autres sont sous contrôle judiciaire, avec des restrictions pour exercer leur fonction et entrer en contact avec la victime présumée.
Le directeur général de la police nationale (DGPN) Frédéric Veaux rencontrera aujourd’hui à Marseille les effectifs des brigades Anti-Criminalité (BAC), en colère.
Source : Actu Forces de l’ordre
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