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par Pars Today
Le président américain Joe Biden a approuvé ce vendredi, au terme de plusieurs mois d’intenses débats internes à Washington, l’envoi d’environ une centaine de milliers d’armes à sous-munitions à l’Ukraine, en dépit de la législation américaine qui interdit quasi-inconditionnellement la production, l’usage ou le transfert de ce type d’armement.
Le gouvernement ukrainien a appelé le gouvernement du président américain Joe Biden à approuver l’envoi de munitions conventionnelles améliorées à double usage (DPICM).
La Maison-Blanche a déclaré vendredi que les États-Unis enverraient à l’Ukraine un paquet d’armes à sous-munitions pour l’aider dans sa contre-offensive contre la Russie.
Biden a affirmé que cette décision était «très difficile», mais que les forces ukrainiennes en «manquaient».
«Soit ils ont les armes pour arrêter les Russes maintenant – les empêchent d’arrêter l’offensive ukrainienne dans ces zones – soit ils n’en ont pas. Et je pense qu’ils en avaient besoin», a-t-il poursuivi.
Le Pentagone a annoncé dans un communiqué que le nouveau programme d’aide militaire annoncé vendredi comprenait «des munitions conventionnelles améliorées à double usage», faisant référence aux armes à sous-munitions.
Les bombes à sous-munitions sont interdites en vertu de la Convention sur les armes à sous-munitions, un traité international qui traite des conséquences humanitaires et des dommages inacceptables causés aux civils par les armes à sous-munitions par le biais d’une interdiction catégorique et d’un cadre d’action.
Les armes peuvent contenir des dizaines de petites bombes, se dispersant sur de vastes zones, tuant et mutilant souvent des civils. Les armes à sous-munitions sont interdites car les bombes non explosées peuvent mettre en danger la vie des civils pendant des années après la fin des combats. Elles projettent généralement des sous-munitions qui peuvent couvrir cinq fois plus de surface que les bombes conventionnelles.
Entrée en vigueur en 2010, la Convention sur les armes à sous-munitions regroupe aujourd’hui plus de 100 pays signataires. Rédigé à Dublin en 2008, le traité interdit l’utilisation, le développement, la fabrication, l’acquisition, le stockage et le transfert de toutes les armes à sous-munitions.
Les États-Unis, la Russie et l’Ukraine entre autres, avaient refusé d’y adhérer.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a rapidement exprimé sa gratitude pour l’aide «indispensable», tweetant que «l’expansion des capacités de défense de l’Ukraine fournira de nouveaux outils pour la libération de notre terre et le rapprochement de la paix».
Le conseiller américain à la sécurité nationale, Jake Sullivan, a cherché à justifier la décision, en disant qu’il y avait «un risque énorme de dommages civils si les troupes et les chars russes roulent sur les positions ukrainiennes et prennent plus de territoire ukrainien et subjuguent plus de civils ukrainiens».
Le général Patrick S. Ryder, porte-parole du Pentagone, a déclaré que le Pentagone effectuait des tests complets des armes à sous-munitions dans ses stocks. «Celles que nous fournissons à l’Ukraine sont testées à moins de 2,35% de ratés», a-t-il expliqué ajoutant que l’armée américaine «sélectionnerait avec soin des cartouches avec des taux de ratés inférieurs» pour remplacer les anciennes armes.
source : Pars Today
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