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par Rixon Stewart
La contre-offensive ukrainienne n’a pas avancé. C’est évidemment une bonne nouvelle pour les Russes à plus d’un titre.
Au début de la guerre, les forces armées ukrainiennes avaient été constituées par leurs suzerains occidentaux pour être les deuxièmes plus importantes d’Europe. Après la Russie, elles étaient plus grosses que les forces allemandes et françaises réunies.
Les forces ukrainiennes avaient été constituées en prévision d’un éventuel affrontement avec la Russie. C’est du moins ce que prévoyaient les bailleurs de fonds occidentaux de l’Ukraine.
Si la contre-offensive la plus récente avait même partiellement réussi, elle aurait encouragé les faucons de l’OTAN et de l’administration Biden à préconiser un soutien encore plus agressif à l’Ukraine, qui aurait même pu aboutir à une intervention directe de l’OTAN.
La défense robuste de la Russie rend cela peu probable maintenant. Les Ukrainiens ont subi de nombreuses pertes en essayant de percer les lignes russes, mais en vain.
Comme l’explique Brian Berletic, les forces armées ukrainiennes ont perdu près de 250 chars, des centaines de véhicules blindés et des dizaines de milliers d’hommes tués et blessés lors de la dernière série de combats.
Même avec de nouvelles armes et équipements des pays de l’OTAN, l’armée ukrainienne n’est plus que l’ombre d’elle-même. Au mieux, tout ce qu’elle peut espérer, c’est une impasse sanglante se terminant par un règlement négocié.
Les Russes pourraient cependant en décider autrement.
Les gestionnaires/conseillers du président Biden ont évidemment pris note de l’incapacité de l’armée ukrainienne à faire des progrès significatifs, alors même que l’Occident s’efforce de répondre à ses demandes de plus d’argent, d’armes et de munitions pour poursuivre le combat.
En conséquence, nous soupçonnons que les conseillers/gestionnaires de Biden préconiseront une approche moins conflictuelle. Le proxy de l’OTAN/États-Unis est sévèrement battu et tôt ou tard, et malgré les meilleurs efforts des GMM (Grands Médias Menteurs) occidentaux pour le déguiser, cela deviendra une évidence de jour en jour.
Cela a pris assez de temps, mais maintenant, même certains hauts responsables militaires américains admettent que la contre-offensive ukrainienne «ne répond aux attentes sur aucun front». En d’autres termes, c’est devenu une débâcle et ce sont les conscrits ukrainiens qui en paient le prix.
Sans les bellicistes de l’administration Biden et de l’OTAN, ce bilan calamiteux ne se serait jamais produit. Des centaines de milliers de jeunes conscrits ukrainiens ont été inutilement tués ou mutilés parce que des stratèges à Londres et à Washington pensaient qu’ils utiliseraient l’Ukraine comme mandataire dans leur guerre non déclarée contre la Russie.
Ils étaient prêts à se battre jusqu’au dernier Ukrainien pour mettre la Russie à genoux et ils ont échoué.
Le problème, c’est que les vrais criminels de ce conflit ne seront probablement jamais traduits en justice, du moins pas dans ce monde. Les politiciens qui ont aidé à armer l’Ukraine et les journalistes qui se sont efforcés de monter l’opinion publique occidentale contre Moscou avec de fausses histoires sur les atrocités russes présumées seront oubliés.
La question est : les Russes seront-ils tout à fait prêts à oublier, et peut-être éventuellement à pardonner ?
Ils ont vu comment l’Occident était prêt à mener une guerre par procuration contre eux en utilisant leurs propres frères slaves comme chair à canon. En réponse, Moscou pourrait décider que si elle veut éviter que cela ne se reproduise, elle devra peut-être s’attaquer une fois pour toutes à la source de cette trahison.
Nous le saurons bien assez tôt, mais il est indéniable que l’Occident s’est fait tout seul un ennemi redoutable : la Russie.
source : La Cause du Peuple
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