Hicham H., le père de Nahel, tué la semaine dernière à Nanterre par un policier, a annoncé mercredi s’être constitué partie civile dans le dossier.
C’est un homme aux traits tirés, la voix teintée d’émotion, qui s’est exprimé à l’AFP. « Je me constitue partie civile pour que justice soit rendue pour Nahel et pour dire que je suis vivant », explique cet homme de 42 ans, originaire de Colombes, ville voisine de Nanterre dans les Hauts-de-Seine.
Hicham H. n’avait pas de rapport avec son fils, qui était âgé de 17 ans au moment de sa mort. « J’ai fait des choix dans ma vie qui ont fait que j’ai pas pu assister à sa naissance, j’ai pas vu ses premiers pas, ses premiers mots », explique-t-il pudiquement à l’AFP, avant d’évoquer son « parcours très difficile » qui l’a notamment conduit à être incarcéré.
En 2006, Hicham H. était incarcéré pour une affaire de stupéfiants, raconte-t-il au journal Le Parisien. La mère de Nahel lui aurait annoncé leur séparation au parloir. Sorti de prison quatre ans plus tard, il affirme avoir plusieurs fois tenté d’entrer en contact avec son fils, en vain. « J’ai réussi à l’apercevoir quand il sortait de l’école mais sa mère a tout fait pour que je ne puisse jamais assumer mon rôle de père. »
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