par Cheikh Dieng
Ursula Von der Leyen, présidente de la Commission européenne, vient d’être traînée en justice par un puissant lobbyiste belge qui l’accuse d’avoir agi en dehors des Traités européens dans l’acquisition des contrats de vaccins signés avec les laboratoires lors de la pandémie à Coronavirus.
Ursula von der Leyen n’est pas encore sortie de l’auberge. Alors que plusieurs élus européens exigent d’elle qu’elle s’explique sur les contrats de vaccins signés avec le laboratoire Pfizer et estimés à plusieurs milliards d’euros, la présidente de la Commission européenne vient d’être visée par une nouvelle plainte déposée, cette fois-ci, par un grand lobbyiste accrédité par l’Union européenne.
C’est en tout cas l’information que Lecourrier-du-soir.com a apprise ce 16 avril du média Euractiv. En effet, à en croire cette source, la plainte a été déposée par le puissant lobbyiste belge Frédéric Baidan, un poids lourd du lobby européen. Ce dernier dit avoir personnellement décidé de poursuivre von der Leyen en justice car il estime que la présidente de la Commission européenne a ébranlé les finances publiques de son pays ainsi que la confiance publique dont jouissaient jusque-là les institutions.
D’après les informations obtenues par Euractiv, Frédéric Baidan a déposé sa plainte ce 5 avril à Liège. Dans sa plainte, le lobbyiste belge accuse von der Leyen d’avoir agi en dehors des Traités européens et d’avoir outrepassé son mandat de présidente de la Commission européenne.
Il faut dire que cette information intervient moins d’un mois après la décision de l’UE de blanchir totalement la présidente de la Commission européenne. En effet, d’après une info d’Euractiv publiée ce 27 mars, Stella Kyriakides, commissaire européenne à la Santé, persiste et signe. Pour elle, la présidente de la Commission européenne n’est, en aucun cas, impliquée dans les négociations ayant précédé la signature de contrats de vaccins estimés à plusieurs milliards d’euros.
« La présidente de la Commission européenne n’a été impliquée dans aucune négociation concernant les contrats Covid. Je l’ai dit avant et je le redis une nouvelle fois », a martelé Stella Kyriakides. Devant le Comité Spécial en charge du Covid, la commissaire européenne à la Santé joue la carte de la transparence.
« Il y a eu une équipe qui s’est chargée de la négociation et un comité directeur », insiste-t-elle. Et elle ne s’arrête pas là. Face au Comité Spécial Covid, elle pointe du doigt la responsabilité des États membres. « Les États membres ont toujours eu la possibilité de rejeter un contrat (…). Ils étaient parfaitement au courant des conditions de ces contrats », révèle Stella.
Face au Comité Covid, Stella Kyriakides précise que tout a été fait pour que les députés soient informés des tenants et aboutissants des contrats signés avec les labos. Cependant, elle reconnaît, tout de même, que les réponses fournies à ces derniers (les eurodéputés, ndlr) n’ont pas été satisfaisantes en raison des clauses de confidentialité qui encadrent ces contrats.
source : Le Courrier du Soir
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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