Par WD
La démocratie est une vieille dame qui vit dans la nostalgie de sa jeunesse. Jadis, elle était courtisée, parfois aimée, toujours adulée par les poètes. Ces derniers sont morts. Elle n’est donc plus la Muse majeure. A présent, elle n’est plus invitée au festival des grands principes. La foire d‘empoigne la remplace car tout le monde aime plus les prises d’intérêts de groupe que le consensus général. Le respect de l’avis des autres n’est plus dans les esprits. Celui qui détient momentanément le pouvoir en abuse. Il dicte sa loi par la torgnole. L’ère Macronienne le prouve quotidiennement. Inutile de vous faire un dessin, la démocratie ne concerne plus que ceux qui y croient benoîtement.
Le peuple s’émotionne depuis l’ouverture du Gala 49,3 présidé par Élisabeth Borne. Cette polytechnicienne n’a pas inventé le fil à couper la démocratie. Elle exploite pleinement cette lacune constitutionnelle. C’est Michel Rocard le champion en titre. Ce mondialiste en a usé 28 fois sans soulever une seule détresse démocratique. Pourquoi, qu’au bout de son 11ème coup de marteau dictatorial, elle suscite une telle colère populaire ? Il est vrai que les 10 précédents recours à cet article ont coupé les croupières sociales et ceci explique cela. Trop tard. De toute façon, les syndicats vont se coucher une fois de plus lors des prochaines réunions avec la Première ministre. On ne remet pas en cause la volonté de la Commission européenne. Borne est là pour y veiller.
Il y a de l’émoi dans les rues. Le peuple se lamente de voir la démocratie mourir dans la geôle sociétale. Pourtant, la mise aux fers des Français n’est pas nouvelle. Depuis le 18ème, c’est une constante. Chaque fois que la banque vient aux affaires, c’est la même ritournelle. Accaparement, effondrement économique, paupérisation, guerre. Sans rentrer pointilleusement dans les CV de tous ceux qui détiennent les clefs des institutions occidentales, nous trouvons toujours un agent bancaire et/ou un affilié à des groupes ploutocratiques type Bilderberg. Croire qu’ils travaillent pour le bien commun, pour la démocratie ou pour simplement la valeur humaine, c’est être bien naïf ou ignare.
Sans remonter à l’appropriation de la France par Rothschild via Pompidou/Giscard, la France est grignotée peu à peu par l’appétit vorace des forces financières anglo-américaines. Sous Macron, depuis son premier mandat ministériel offert par Hollande, la spoliation est passée en mode exponentielle. Il est même allé jusqu’à arrêter la création de richesses sous le prétexte pandémie. C’est un suicide économique pour nous, un assassinat financier insufflé par les cabinets de conseil américain pour le NOM. A ce jour, nous sommes à 3000 milliards de dette publique qui est détenue par ses maîtres. L’esclavage par la dette, axiome principal de la ploutocratie moderne.
De ce fait, nous sommes en phase de paupérisation. Il ne reste plus que la phase terminale, la guerre. C’est le but final initié par les néoconservateurs américains, il y a 60 ans. La troisième guerre mondiale se prépare activement sous nos yeux. Partout dans le monde, les budgets militaires augmentent significativement. Les manœuvres interarmées de certaines nations donnent l’indice des alliances. Certaines réconciliations et accords diplomatiques font tinter un certain diapason géostratégique.
Macron nous mène alertement droit au conflit physique avec la Russie. C’est le vœu impur de l’OTAN. Après avoir inconsidérément apporté de l’aide financière et militaire à l’Ukraine, ce qui nous fait déjà entrer dans la belligérance, il stimule la production militaro-industrielle française. Ses appels du pied pour remettre le service militaire obligatoire et l’embauche de militaires dans tous les corps ne sont pas anodins. Il prépare notre avenir.
La volonté guerrière du soumis Macron n’a pas été explicitement exposée aux élus. Le parlement n’a pas été informé officiellement de ses projets bellicistes. De ce fait, les représentants de la nation n’ont pas donné leur avis contrairement à ce qu’exige notre constitution à ce propos. C’est une grave atteinte au droit et à la démocratie. Mais il ne faut pas faire les idiots-bêtes. Nous savons que la clique politique connaît pertinemment ce qui se trame. Par son silence ou son manque de questionnement, elle montre son entière complicité. La pantalonnade sur les motions de censure nous le démontre. Et s’il n’y a pas de connivence, de collusion de la part de nos élus dans cette affaire d’affrontement direct avec la Russie, il y a au moins une grande démonstration d’incompétence. Est-ce que les Béotiens sont légion dans l’hémicycle ? Ils sont au moins dans les mairies qui arborent le drapeau Ukrainien sur le fronton municipal. Toutes ces communes donnent une forme de trahison, un aspect d’expression collaborationniste. Une chose est sûre, la corruption gangrène la politique Française. Anticor nous le prouve quotidiennement. La concussion générale va-t-elle tacitement offrir la France en sacrifice ? Pouvons-nous accepter d’être l’oblation de nous-mêmes à la ploutocratie ?
Source : WD
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