Écarts de langage de Bernard Drainville
Ce n’est pas la première fois que le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, utilise un vocabulaire inapproprié lors d’un point de presse ou d’une entrevue. Cette fois-ci, parlant du report des maternelles 4 ans, le ministre a lancé qu’il était préférable de « dire la vérité plutôt que de bullshiter ».
La classe politique a immédiatement réagi, et à raison, à l’emploi d’un anglicisme tout à fait inapproprié, particulièrement sortant de la bouche du ministre de l’Éducation du Québec. «Pour un ministre qui indiquait en chambre le même jour que le français est sa priorité, il devrait donner l’exemple. Il n’est plus à la radio privée, il est à la tête du ministère de l’Éducation», a signalé de son côté le porte-parole péquiste en matière de langue française, Pascal Bérubé.
Nonobstant le fait que Bernard Drainville se targue d’être un politicien transparent, je suis d’avis que la langue française foisonne de termes précis pour que le ministre puisse s’exprimer dans un français digne des fonctions qu’il occupe tout en demeurant fidèle à son désir de transparence.
Enfin, M. Drainville devra se sortir de son rôle d’animateur de ligne ouverte à la radio, et atterrir rapidement sur la scène politique québécoise, à défaut de quoi sa « transparence » à tous crins risque d’assombrir son image de politicien, voire sa crédibilité.
Exemples d’écarts de langage
Henri Marineau, Québec
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