Par Arthur Goldberg (LifeSiteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Africa Studio/Adobe Stock
13 janvier 2023 (MercatorNet) — Bien que je croie fermement que les pères impliqués remplissent un rôle social irremplaçable tant au sein des familles que dans une société civilisée, j’ai néanmoins été choqué d’apprendre un fait confirmant mes opinions lors de l’apparition de Jack Brewer dans l’émission « Unfiltered with Dan Bongino » du 17 décembre. Brewer, un ancien joueur de football professionnel afro-américain, a déclaré : « 82 % des personnes qui commettent des fusillades de masse n’ont pas de père dans leur vie ».
Dans un rapport qu’il a précédemment publié au nom du Center for Opportunity Now, une organisation qui cherche à revitaliser la prospérité de nos centres urbains par le biais de l’entreprise privée et dont Brewer est le président, il cite des chiffres tout aussi affligeants concernant les effets négatifs causés par le manque de familles biparentales impliquées : 70 % des jeunes placés dans des institutions publiques viennent de foyers sans père et 85 % des jeunes en prison viennent de foyers sans père.
Une pléthore d’autres données et recherches que Brewer met en lumière dans son rapport expose d’autres effets négatifs pour les quelque 9 millions d’enfants américains dont le père est absent. Brewer conclut que « les enfants issus de foyers sans père s’en sortent beaucoup moins bien en termes de bien-être général et de santé mentale et comportementale ».
Un coût dévastateur
Prenons les exemples suivants, qu’il cite à titre d’illustration : 90 % de tous les enfants sans abri et fugueurs, 63 % des suicides d’adolescents et 85 % des enfants et adolescents souffrant de troubles du comportement proviennent de foyers sans père.
Citant des chiffres du Bureau du recensement des États-Unis et d’autres rapports gouvernementaux, M. Brewer souligne en outre que les ménages sans père ont 25 % plus de chances d’élever des enfants dans la pauvreté et que les enfants de ces ménages risquent d’abandonner l’école deux fois plus que les enfants dont les deux parents sont à la maison. En outre, trois enfants sur quatre vivant dans des logements sociaux n’ont pas de père à la maison. D’autres données citées par Brewer nous informent que 71 % de tous les enfants qui abusent de substances proviennent de foyers sans père.
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