par Valentin Vasilescu
Dans une guerre de longue durée, il n’y a pas que des victoires. Et ce n’est pas le nombre de fois où vous avez subi des revers qui compte, mais votre capacité à vous relever à chaque fois pour finalement gagner. Contrairement à ce que pensent les pseudo-experts occidentaux, je pense que l’armée russe a considérablement évolué pour le mieux depuis le début de l’opération spéciale. La raison de cette évolution, et ce, même au niveau individuel, chez chaque combattant du front, tient à l’immense soutien moral offert par le peuple russe qui fait apparaitre l’opération comme un devoir.
Ce changement peut être observé plus facilement si l’on suit la manière dont l’armée russe a planifié ses dernières opérations cet hiver. Par exemple, lors de la vague de frappes du 29 décembre, l’état-major de l’armée de l’air russe a dû prendre les meilleures décisions en un temps très court. Après le lancement d’environ 10 drones « leurres » russes E-95M non armés, une partie des radars des batteries AA ukrainiennes ont été allumés. Seuls 4 d’entre eux ont été sélectionnés et ont été détruits depuis les airs avec des missiles anti-radar, et ce, en 10 minutes. Est-ce beaucoup ou pas assez ? Pourquoi si peu ?
- Ce qui caractérise chaque système de défense AA, et qui en constitue l’empreinte distincte, ce sont les caractéristiques de la fréquence de fonctionnement. Les empreintes radar des systèmes d’artillerie à courte portée ZSU-23-4 Shilka, 2S6 Tunguska, Gepard et autres, qui ne peuvent pas toucher les chasseurs russes volant à plus de 6000 m d’altitude, ont été automatiquement écartées. La Russie entend donner à ses bombardiers la liberté de mouvement à haute altitude dans certaines parties de l’espace aérien ukrainien dès que possible.
Les principales cibles étaient : le radar de la batterie Aspide, le radar de la batterie Hawk et le radar de la batterie Crotale. Ils fonctionnent tous dans un réseau intégré et se transmettent mutuellement des informations sur la situation aérienne. Toutefois, ces anciens types d’armes AA avaient été déclassés par les armées de l’OTAN et avaient été entreposés pendant plusieurs années avant d’être livrés à l’Ukraine. Le guidage des missiles est semi-actif, en fonction du radar ou de la caméra TV/IR également montée sur le radar. Étant donné qu’il s’agit d’une adaptation à partir d’un système d’artillerie, il n’existe plus de radars supplémentaires de ce type et, sans système de guidage au sol, les lanceurs de missiles AA deviennent inutiles. Pour la même raison, les radars ukrainiens des batteries S-300, Buk, faisaient également partie des cibles.
traduction Avic – Réseau International
voir aussi : https://politros.com/ruminskii-ekspert-vasilesku-armiya-rossii-sil-no-izmenilas-s-nachala-svo
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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