Le poker est un jeu avec une part de stratégie, une part d’endurance , et une grosse part d’inconnu, donc de chance. C’est un jeu de probas. A chaque carte qui sort, tu dois calculer ta proba d’avoir la meilleure main (calcul assez facile à faire de tête). Si tu es à 8/10, ça veut dire que tu vas miser car statistiquement tu dois gagner. Ça signifie aussi qu’il faut faire un grand nombre de parties pour que les probas s’appliquent en sa faveur. Des probas sur 10 parties ne veulent rien dire.
Enfin, il faut en effet énormément de discipline pour gagner sur le long terme.
Il y a un film sur le poker, avec matt damon et Edward norton, «rounders» ou matt dit : “If you can’t spot the sucker in your first half-hour at the table, then you are the sucker.”
C’est le secret de ce jeu. Pour gagner il faut être assis à table avec des mauvais joueurs (Les «fish» dans le jargon). Bertrand grospellier a aussi été un champion, mais il s’est lancé avant que le poker soit médiatisé, donc quand les gens jouaient pour deconner et faisaient n’importe quoi. C’est comme ça qu’il a fait fortune. Si tu joues avec des gens qui connaissent bien les règles et stratégies, le jeu s’apparente alors à un jeu de hasard, puisque les autres appliquent à peu près les mêmes stratégies.
il n’y a qu’à voir les résultats sur des grands tournois type EPT ou WSOP pour constater qu’on voit très rarement les mêmes noms gagner repetitivement.
Enfin, c’est comme le trading, c’est une activité à stress intense permanent, pas bon pour la santé . Quand t’es dans un coup, que t’as €50k dans la mise, ou ne serait-ce que 100€ pour un petit joueur, ton coeur bats à fond.
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