par Panagiotis Grigoriou
Temps pourri, c’est soi-disant l’hiver. L’Église autorisée prépare son Noël officiel, sauf que chez les administrés de la course ultime, c’est déjà la fête avant l’heure, à l’instar des festivités avancées, organisées à Tríkala en Thessalie par la municipalité… New Age de la ville. Tournure… d’esprit.
Au même moment, en ce Péloponnèse des olives et des mythes, on se retrouve parfois entre habitants, si possible aux cafés du port mais désormais en salle, maintenant que les voiliers de location ont enfin déserté l’horizon. Les terrasses, d’ailleurs encore praticables il y a à peine quelques jours, sont à leur tour vides pour cause de vent du nord et de froid.
Et comme on a autant pratiquement terminé avec les olives, ramassées dans la mesure du possible, les plus anciens évoquent volontiers leurs souvenirs de la saison des olives du temps passé. Souvenirs… souvenirs.
« Le village d’en haut était plein d’habitants et il était… alors grec. Maintenant, seules quatre maisons sont encore habitées. Il n’y a plus d’enfants et quant au village d’en bas, les deux tiers des enfants scolarisés sont des Albanais nés chez nous. »
Puis, le curseur de la discussion se déplace fatalement vers les sujets… nationaux du temps présent. Les mieux informés évoquent alors la déclaration de Dogiákos, ce proche du clan mafieux des Mitsotákis au pouvoir, propulsé au poste de Procureur de la… République à la Haute Cour… dont même la presse étrangère évoque enfin le cas.
Il menace tout de même les journalistes, ceux qui critiquent son inaction partisane dans certaines affaires actuelles comme passées. Il les menace ainsi de poursuites et de contrôles, quand par exemple ils écrivent « qu’il aurait empêché certaines recherches dans le cadre d’une l’enquête visant la corruption des politiciens ». De son côté, l’Union des journalistes, s’exprime par communiqué pour affirmer « que nul ne peut échapper à la critique fondée et de bon sens, juges alors compris. »
Le constat est cependant unanime. En Grèce, la grande corruption d’en haut… a dépassé les bornes, c’est ce que prouvent les affaires comme celles de Siemens, de Novartis, des écoutes illégales initiées par les Services du Renseignement sous Mitsotákis, ainsi que l’affaire dite de Kaili et du Qatar, où serait visiblement autant impliqué Margarítis Schinás, « cheval noir » parmi les pions grecs, placés au sein de la Commission européiste.
Il va de soi que les… « portions empoisonnées » de Bourla, l’illustre Khazar de Thessalonique et de Pfizer, n’ont pas été gratuites non plus. Tout comme partout à travers « le monde civilisé », on ignore tout… des termes et des clauses des contrats vaccinistes, signés… entre mafieux initiés, émargés par exemple entre Bourla et la marionnette du sociopathe Mitsotákis. En attendant alors le Pfizergate…
Au café du port, Pétros, marin retraité qui ne regarde plus la télé depuis longtemps, a montré sur son smartphone le texte de Yórgos Zouganélis, scientifique grec atypique installé depuis un moment déjà au Japon. Le café est ainsi parfois et encore, l’école de la deuxième, ou plutôt celle de l’ultime chance, si possible de la logique.
« Nous voilà… arrivés à ce qui s’apparente à un goulot d’étranglement pour la Justice grecque. Les derniers juges honnêtes se trouvent privés de leurs prérogatives, ceci afin de protéger la mafia nationale et mondialiste. Et quant à Dogiákos qui tient visiblement de l’autre bord, il n’est qu’une luciole au service du vaste réseau de Lucifer, au sein de cette gangrène qui a tout pourri. »
« D’ailleurs aux dernières nouvelles, Eva Kaili… la nymphe du Parlement européiste actuellement en prison en Belgique, s’est accessoirement… retrouvée avec 28 millions d’euros en cryptomonnaies sur ses comptes, ce qui a conduit le célèbre Nouriel Roubini à déclarer, que Kaili est alors la reine des cryptomonnaies. »
Zouganélis en rajoute, quand il rappelle que « le cas Kaili n’est surtout pas isolé et que par exemple, les agents des renseignements grecs à l’étranger comme au pays… de la baronnie sous Mitsotákis, bénéficient d’énormes sommes d’argent, jamais contrôlées. C’est alors la loi de la mafia qui règne partout. »
De fil en aiguille et alors au bout de trois cafés en deux heures de discussion… apocalyptique, nous sommes arrivés à nos propres conclusions… en cette Assemblée populaire.
D’abord, l’affaire Kaili sert à cacher les autres crimes commis bien d’en haut, entre déjà la mafia de Big Pharma pandémique et le couple de la… louve Ursula von der Leyen, rien que pour commencer. Ensuite, on avance que Kaili aurait touché beaucoup d’argent, rien que pour dire aux Européens « à quel point le Qatar est un pays vertueux »… et que prétendument, les Belges et les Européens en général, « n’ont guère supporté une telle menterie ».
Car, nous dit-on, Kaili avait tenté de blanchir le Qatar, chassant que pour construire ses installations, dont les stades qui accueillent la Coupe du monde de football 2022, 6.500 ouvriers ont été tués dans des accidents du travail. Et alors ? Est-ce une raison suffisante pour énerver… toute la crème avariée de l’Occident, comme on sait, génocidaire de la moitié de la planète ?
Non, bien entendu. Car, bien d’autres raisons, pas ou peu évoquées peuvent alors conduire à se méfier, voire, à condamner depuis la Grèce la politique de ce pays. Raisons que pourtant personne n’évoque. Ni les médias occidentaux, ni les Belges, ni les Européens.
La première raison est que le Qatar finance la Turquie. Sans cesse. Et cela par de sommes colossales. Avec quoi, la Turquie, d’une part elle couvre les grands creux de son économie, et d’autre part, elle se procure des armes… pour entre autres génocider les Kurdes. Et nous ne parlons pas ici de seulement six mille morts, sachant même que la Turquie ne s’arrêtera sans doute pas là.
Une autre raison tient du fait que les États-Unis, ou plutôt sa caste Woke, voire, néo-sioniste aux commandes serait en colère. Cette caste avait alors pris l’habitude pendant des décennies que de fixer unilatéralement le prix du dollar ainsi que celui des pétrodollars, et de ce fait, jouer à la géopolitique gagnante… soutenue au cas par cas par les marionnettes locales.
Et maintenant que le Qatar a renversé la vapeur et s’est collé à « l’axe du mal » Russie – Turquie -Iran, ça s’annonce plutôt difficilement pour la caste. Ainsi le Qatar devient mauvais, surtout quand « il assassine ses bâtisseurs des stades ». Par conséquent, Kaili, la blonde grecque, a payé en plus de sa cupidité et de sa folie des grandeurs, la possible terrible vindicte des États-Unis. Rien d’autre.
Enfin, il y a une autre raison pour laquelle le Qatar doit être condamné – et autant ceux qu’en Grèce lui sont liés, car Kaili n’est pas la seule à avoir empoché de l’argent de cet État, et à ce propos, certains noms circulent déjà sous l’Acropole. Vu que l’on sait que le Qatar finance la propagation de l’Islam en Grèce et en Europe, les faits sont là et les marionnettes grecques ne tarissent pas d’éloges et autant d’actes à ce sujet.
Dont la construction de mosquées modernes, puis, l’incontournable doxa omniprésente de certaines ONG, lesquelles promeuvent « la tolérance et la diversité ». Tolérance envers nos futurs bourreaux, ou sinon agents de la Turquie ou appartenant aux cellules djihadistes… en hibernation possiblement compatibles NSA, et dispersées dans toute la Grèce. Il y a déjà tant de rumeurs qui circulent sur internet, sous forme d’hypothèses et d’interrogations à ce sujet, que l’on attribue d’habitude ce crime persistant, uniquement à la seule nébuleuse Soros.
Cette trahison est cependant d’un bien autre niveau… que les valises emplies de billets de la blonde Kaili. C’est ainsi que pour terminer notre discussion au café, Pétros, instituteur de jadis actuellement retraité, manifestement très en colère, a lancé que « ces gens, politiciens, militaires et autres supposés cadres de la nation, devraient être abattus à la manière de Lycidas. Car tel est le châtiment réservé aux traîtres ».
En somme, le terme et autant le crime ainsi décrit, est exactement le même depuis les temps anciens, « Prodosía », à savoir « Trahison ». Car, comme il est si bien expliqué ailleurs ; « La cité place sous le terme Prodosía diverses situations caractéristiques, lorsque le comportement de l’un des siens la lèse dans ses rapports avec les autres États: elle, qui se veut souveraine entre toutes les communautés, parce qu’elle inclut toutes les autres, attend des citoyens qui se sont réunis en elle qu’ils lui donnent la préférence absolue parmi les communautés auxquelles ils se trouvent appartenir. »
« Le citoyen qui cherche à donner, pour quelque raison que ce soit, à un ennemi extérieur le contrôle de la cité, qu’il s’agisse d’une partie ou de la totalité de la population civique, ou de son territoire, ou de tout élément qui contribue à assurer sa puissance ou son indépendance, est coupable pour elle du délit de Prodosía. »
« Les Grecs s’accordent pour reconnaître l’intérêt personnel, que ce soit la cupidité, l’ambition, la rancune ou la crainte, comme les motivations du véritable traître. Ainsi ; l’élu Lycidas, qui, depuis la seconde guerre médique, était bien connue à Athènes pour avoir été le juste châtiment par le peuple de celui que l’opinion commune tenait pour coupable de s’être laissé corrompre pour parler en faveur de l’ennemi Perse. La lapidation, par laquelle la foule offensée se fait justice elle-même, apparaissait comme la peine appropriée à une entente avec l’ennemi flagrante. »
« Hérodote, l’historien raconte comment Lycidas, trouvant avantageuses les propositions transmises par les Perses, émit le souhait d’en faire part au peuple, agissant, dans son choix de transmettre une proposition faite au peuple, conformément à sa charge de bouleute : mais les autres bouleutes, et les Athéniens au-dehors quand ils en furent informés, s’indignèrent contre Lycidas, au point de le lapider. »
« Mais la réaction du peuple ne s’arrête pas là, car, après celle des hommes, vient celle des femmes : la mise à mort de Lycidas a fait si grand bruit que la ville entière de Salamine est au courant, si bien que les Athéniennes, épousant la conduite de leurs maris, se ruent sur la maison de Lycidas, où elles lapident sa femme et ses enfants. »
Et les bouleutes de jadis, sont les députés, voire, les eurodéputés de notre piètre temps… au service de la Xénocratie.
Enfin au café, actualité locale oblige, nous avons évoqué le sort de certains hôtels historiques de notre lieu, hôtellerie alors morte depuis déjà un temps, puis, l’actuelle action en partie controversée des associations qui œuvrent pour la… stérilisation des chats adespotes.
Près de 90 chats ont été ainsi stérilisés la semaine dernière… ce qui reste critiquable aux yeux de certains habitants du village. D’ailleurs, Státhis qui tient le café, a bien caché ses deux frères matous… « pour que les stérilisateurs ne les trouvent pas ». Comme finalement en histoire, il y a de petites et de grandes trahisons… à ne pas commettre.
Cependant, en ce long moment de sociabilité passé au café, nous n’avons pas évoqué, d’autres trahisons aussi bien actuelles, entre elles, la reprise des discussions discrètes entre la Grèce et la Turquie par l’intermédiaire des émissaires d’Erdogan et de Mitsotákis. En somme, c’est de la trahison de l’Égée grecque dont il est question ; « une affaire pliée » mais pas annoncée, le tout, sous patronage allemand et OTANesque.
Une trahison de plus, loin du regard, et ainsi au-delà du vote des Grecs. La négociatrice de Mitsotákis est une certaine Anna-Maria Boura, diplomate ayant vaillamment déjà œuvré… au sein du Service européen d’action extérieure – le SEAE, sous Federica Mogherini et qui est le dit « service diplomatique de l’Union européenne », actuellement sous la direction de Josep Borrell. En conséquence, Anna-Maria Boura, Mitsotákis, tout comme les autres pions de la clique, sont des agents de la Xénocratie et cette dernière est autant passablement bancocrate.
Tous alors agents – répétons-le – qui cherchent à donner, pour quelque raison que ce soit, à un ennemi extérieur le contrôle de la cité, qu’il s’agisse d’une partie ou de la totalité de la population civique, ou de son territoire, ou de tout élément qui contribue à assurer sa puissance ou son indépendance, coupables pour elle du délit de Prodosía.
Sur Internet grec, on trouve… par le hasard du calendrier, cette autre information d’origine espagnole, faisant état de la corruption présumée de Josep Borrell, « étant donné que plusieurs millions auraient été placés sur ses comptes disons exotiques ».
Visiblement, le Régime est en train d’offrir en proie certaines des marionnettes, trop blondes ou alors peut-être trop usées.
Temps pourri, et cela jusqu’au bout. Mitsotákis le sociopathe et autant grand ami des pédophiles, entend suivre les satanistes de l’OTAN sur toute la ligne, les suivre ainsi jusqu’aux élections législatives, supposons-le encore prévues d’ici l’été 2023. Plus précisément, son gouvernement escrocrate, des marionnettes et des prostituées déjà politiques, se dit prêt à livrer les 32 missiles S-300 achetés à la Russie et installés en Crète, ils seront donc offerts au régime… frère d’Athènes, à savoir celui de Kiev.
Les Grecs ne l’ont pas mandaté de la sorte et même le pseudo-Parlement des corrompus, ne sera pas interrogé sur cette nouvelle trahison. Les Russes viennent d’ailleurs de réagir en avertissant sévèrement Athènes et ils ont raison.
Comme l’a déclaré Maria Zakharova de manière forte depuis Moscou : « Nous considérons ces plans comme provocateurs, visant à fournir au régime de Kiev des S-300 et d’autres systèmes de défense aérienne, russes ou soviétiques et qui viseront directement la Russie. Ce qui constitue délibérément un acte d’hostilité visant la Russie ».
« Nous parlons même d’une violation flagrante des dispositions des accords intergouvernementaux Russo-grecs sur la coopération militaro-technique du 30 octobre 1995 et sur la fourniture des S-300 du 3 décembre 2013, qui interdisent expressément à la Grèce de réexporter le matériel militaire livré à un tiers, sans le consentement de la Russie ».
Mais au café aujourd’hui, il n’a pas été beaucoup question de la Russie. Ni même d’une certaine autre actualité encore trop grecque. Quand par exemple et d’après un économiste spécialiste des… saisies, interrogé sur une radio de Thessalonique, près de 600 000 biens immobiliers ont été saisis par les banques ou par l’État, ce dernier étant également au service des banques et de leur mafia.
Ces biens ; maisons, appartements, commerces, terres agricoles, usines, ateliers, ont été par la suite « achetés » aux pseudo enchères, par les funds, à savoir, par les rapaces des criminels internationaux et accessoirement par leurs laquais dits « Grecs ».
Parmi ces rapaces… de proximité, on trouve même de nombreux députés de gauche et de droite, de bouleutes comme on les nomme encore de la sorte, en grec moderne. « En attendant qu’ils soient… lapidés pour Prodosía, c’est-à-dire pour Trahison », comme le suggère notre ami instituteur bien entendu à la retraite, le crime se propage et l’hybris alors domine.
Mais voyons, c’est déjà la fête avant l’heure, à Trikala en Thessalie comme aux Météores dans les nuages, et même en ce Péloponnèse alors des vieux, sous un ciel encore si beau, quand nos pêcheurs ont profité du temps calme d’avant-hier, pour prendre de ce fait la mer avant le froid et la tempête.
Temps pourri, certainement l’hiver et d’ailleurs Xénocrate. L’Église autorisée prépare son Noël officiel, et quant à nous, nous avons couvert nos chats adespotes et cependant sous nos hospices.
Surtout Velisários, matou âgé et souffrant. Tournure… d’esprit.
source : Greek Crisis
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