par Nexus
Idriss Aberkane et le média FranceSoir ont révélé l’affaire Fact & Furious. Depuis, le site de fact-checking et son dirigeant, Antoine Daoust, ont disparu de la Toile.
Les révélations choc de Malika Daoust laissent clairement entendre qu’il existerait des réseaux d’influences organisés, dans le seul but de discréditer toute personne critiquant le dogme « officiel » et toute idée contraire à celui-ci.
Des révélations plus que surprenantes
Le scandale Fact & Furious a éclaté après que Malika Daoust, la femme du créateur de ce site de fact-checking, a porté plainte pour violence aggravée contre ce dernier. Dans un entretien de près d’une heure, réalisé par l’essayiste Idriss Aberkane, celle-ci fait des révélations fracassantes sur ce militaire et ancien barman.
En effet, en mai 2021, le ministère de la Culture a délivré un certificat IPG au site Fact & Furious, lui octroyant le précieux statut de site « d’information politique et générale », alors qu’Antoine Daoust n’a aucune qualification journalistique, une première. Fréquemment encensé par la presse, M. Daoust présentait son site comme étant « un service de presse en ligne indépendant ». En réalité, celui-ci était sous contrat avec l’AFP. Selon Malika Daoust, son mari « recevait des ordres ». Elle explique : « C’est très rare qu’il aille sur le terrain. Tout se faisait dans le garage, par téléphone, par visio, par réseaux sociaux… C’était H24 au téléphone. Il ne pouvait pas faire quelque chose sans demander l’avis de quelqu’un. Il s’est mis dans le système pour l’argent. Antoine est une personne très influençable. »
Le réseau derrière Antoine Daoust
Dans une longue enquête que FranceSoir a effectuée sur le site de fact-checking et son dirigeant, le média révèle des documents ainsi que des échanges entre Malika Daoust et son mari, mais aussi les conversations qu’elle a eues avec une journaliste de l’AFP qu’elle a alertée sur les mauvais comportements de son mari. Ces échanges montrent que la journaliste n’a rien fait de ces alertes, pire, elle les a transmises à M. Daoust, entraînant une dispute entre sa femme et lui.
FranceSoir révèle également que de nombreuses figures gravitent autour de Fact & Furious, telles que Rudy Reichstadt, fondateur du site polémique Conspiracy Watch, et Tristan Mendès France, animateur de l’émission Complorama diffusée sur France Info et membre de également de l’Observatoire du conspirationnisme, Conspiracy Watch. Plus surprenant, la très connue infectiologue Karine Lacombe, une « amie personnelle » du directeur de Fact & Furious, selon Malika Daoust, échangeait régulièrement au téléphone avec le fact-checker. Elle aurait d’ailleurs pris un rendez-vous médical auprès de ses confrères pour Mme Daoust afin de réaliser des tests cutanés qui avaient pour but de déterminer si elle pouvait se faire vacciner contre la Covid-19. Un rendez-vous médical auquel Mme Daoust n’a finalement pas donné suite, ne désirant pas se faire vacciner, sur recommandation de son mari.
Blanchiment d’information ?
À en croire la lanceuse d’alerte, Antoine Daoust devait donc produire des articles sur commande de façon à ce qu’ils soient publiés sur le site de Fact & Furious puis relayés par les médias, qui présentaient le site comme un « média indépendant ». Selon FranceSoir, l’objectif était d’« étiqueter des personnes critiquant le discours convenu sur les sujets liés à la crise de la Covid-19 comme complotistes et antivax dans l’intention de les discréditer ». Les personnes ciblées par Fact & Furious étaient « le Pr Raoult, le Pr Perronne, Idriss Aberkane et Xavier Azalbert », selon Malika Daoust.
source : Nexus
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