par Bertrand Hédouin
Nikita Mikhalkov le disait déjà il y a un an
Le 17/11/2022, sur le canal Telegram de Nikita Mikhalkov était reprise une de ses citations datant du 13/11/2021, soit de l’année passée. Je la traduis ci-après.
« À Mon sens, l’Europe est en train de mourir. Elle confond dorénavant lâcheté et tolérance, impuissance et multiculturalisme, et elle en paie aujourd’hui le prix. Mais c’est nous, en Russie, qui allons en récolter les fruits blets.
Nous n’avons pas le choix ! Une solution serait évidemment d’accepter ce que l’Occident aujourd’hui veut nous imposer et, donc, d’effacer tout ce que nous avons créé jusque-là, d’oublier Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski, Lev Nikolaïevitch Tolstoï et tous les autres. Nous devrions nous imprégner de choses qui nous sont étrangères, épouvantables, qui étouffent le divin en l’homme. »
Pour rappel, Nikita Sergueïevitch Mikhalkov est né en 1945 à Moscou, est réalisateur, acteur et producteur de films. Il est le frère du célèbre réalisateur Andreï Kontchalovski. Son père, Sergueï Mikhalkov (1913-2009), est l’auteur des paroles de l’hymne de l’Union soviétique puis, sur demande de Vladimir Poutine, de l’hymne de la Fédération de Russie.
Parmi ses nombreuses œuvres et créations cinématographiques, nous pouvons retenir : « Les Yeux Noirs » (1987), « Urga » (1991) pour lequel il sera primé du Lion d’Or à la Mostra de Venise la même année, « Soleil Trompeur » (1994) pour lequel on lui remettra le grand prix du jury au Festival de Cannes de la même année, « Le Barbier de Sibérie » (1998), « Soleil Trompeur 2 – (L’Exode) » (2010), « Soleil Trompeur 3″ (La Citadelle) » (2011), « Coup de Soleil » (2014).
Vous comprendrez que le festival a alors été reporté.
Les Russes, quant à eux, continuent de voyager (image de perestroikino.fr)
Nous avions pu croiser Nikita Mikhalkov pendant les « belles années d’amitié » à Paris sur les Champs-Élysées à l’Espace Pierre Cardin le 29 octobre 2005, il y a 17 ans, dans le cadre de la semaine « Paris-Art-Moscou ». Cardin appréciait en effet beaucoup la Russie et avait fait venir Mikhalkov qui jouait l’un des rôles principaux dans le film de Philippe Yankovski, « Le Conseiller d’État ».
En 2011, il crée la chaîne TV « Besogon ».
En dernière remarque, le festival du cinéma russe à Paris est rebaptisé cette année « Le cinéma russe en résistance » et s’est tenu du 14 au 16 octobre 2022 dans trois salles différentes à Paris.
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La Russie et l’Arménie ensemble face à la planète des « singes armés de grenades »
Nous reprenons ci-après l’émission politique russe « Vetcher » du dimanche 30 octobre 2022 animée par Vladimir Soloviev.
À partir du moteur Dzen, vous rejoignez l’émission en faisant un copié-collé dans la barre de recherches.
Nous vous avons présenté précédemment l’introduction faite par Vladimir Soloviev
L’intervention de Margarita Simonian occupe la plage [06:53 – 22:27] de la vidéo.
Qui est margarita Simonian ?
Margarita est russe, née en 1980 à Krasnodar, ville russe importante proche de la mer Noire, est d’origine arménienne. Elle est journaliste, rédactrice en chef de la télévision et du réseau d’actualitésRT (Russia Today) et de l’agence gouvernementale officielle russe Rossiya Segodnia.
Elle a fait toutes ses études pour être précisément journaliste et a notamment dans ce cadre étudié un an aux États-Unis dans la ville de Bristol en 1996.
Elle est nommée rédactrice en chef de RT en 2005.
Ce qui était attendu, elle est cataloguée par nos médias de grand chemin de « plume de Poutine ».
Nous écoutons Margarita.
Margarita Simonian : J’étais également présente dans la salle (lors du discours de Vladimir Poutine au dernier forum international du Club de Valdaï – NDT), malheureusement, je n’ai pu poser de question car étaient surtout présents des journalistes, des publicistes, des experts et des membres du Club de Valdaï étrangers.
Il y a cet accord tacite qui implique que nous, les journalistes russes, nous leur cédions le droit de poser en priorité des questions à Poutine. Effectivement, nous pouvons plus souvent nous adresser au président qu’ils n’en ont l’occasion. Ils ne peuvent le faire qu’une fois par an.
Quelle était ma question ? J’avais, en fait, une petite question ciblée et une question d’ordre plus général très importante, mais les deux étaient liées entre elles.
Vladimir Poutine a parlé de la ville d’Odessa. Hier, nous avons vu dans les informations que le maire d’Odessa refusait de démolir le monument dédié à Catherine II, l’impératrice qui a précisément fondé cette ville.
C’est d’ailleurs également le cas de ma ville natale Krasnodar où se trouve un très beau monument dédié à la mère fondatrice de la ville qui a été installé par les habitants après la fin de l’Union soviétique.
Ainsi donc, le maire d’Odessa a déclaré qu’il n’était pas bon d’oublier le passé. Sans passé, il ne peut y avoir d’avenir. Ces propos très justes paraissent tellement habituels au point que le maire en est arrivé à être traîné de bureau en bureau par les services de sécurité ukrainiens (SBU). C’est tout juste s’ils ne l’accusent pas d’avoir trahi la patrie.
Vladimir Poutine s’est souvenu de son voyage à Odessa il y a quelque temps et a dit que c’était sans conteste une ville magnifique, époustouflante même. Je rappellerai qu’à un moment dans l’histoire, au XIXe siècle, Odessa était de facto la deuxième capitale de l’empire russe après Saint-Pétersbourg. Ce n’était pas Moscou. C’était la deuxième capitale russe, la capitale du sud (la ville est encore aujourd’hui aux mains des nazis otaniens de Kiev – NDT).
Mais là, Poutine a dit qu’il était évident que tout n’avait pas été réglé avec les services publics, que la ville avait vécu, je ne peux le citer mot pour mot mais il voulait dire que l’on ne prenait pas soin de la ville, que ce n’était pas bien.
Je voulais demander à Vladimir Vladimirovitch s’il voulait remettre de l’ordre dans les services publics à Odessa. Repeindre les maisons, nettoyer les rues, nettoyer les canalisations, remettre la ville en état comme on peut le faire d’habitude. Il est intéressant de se demander ce qu’il aurait répondu.
Mais la question essentielle que je voulais poser et que la grande majorité des Russes, des citoyens et patriotes russes, aurait certainement également voulu poser, j’en suis convaincue, était très courte et touchait tout le monde.
Allons-nous remporter la victoire ?
Quand on se retrouve dans cette salle ou nous étions, dans la banlieue de Moscou, et que l’on écoute ce qu’il s’y dit, on finit par comprendre que ce qui se passe en Ukraine n’est en fait qu’un épisode du remaniement mondial qui est en cours, de ce tremblement de terre global qui modifie la tectonique des plaques, comme cela peut arriver d’ailleurs dans ma région natale où tout à coup de jeunes montagnes poussent, une route disparaît, ou une maison ou, au contraire, une forêt soudain surgit.
Dans toute cette histoire, l’Ukraine est un épisode tragique, sachant qu’on a très peu parlé de l’Ukraine en tant que telle. Il s’agit de réévaluer l’histoire, de la repenser et de reconstruire à partir de ce qui advient aujourd’hui, que l’on soit acteur ou pas des événements. Nous devons affirmer le rôle central de la Russie à cette reconstruction. Mais quand bien même nous n’y participerions pas, le monde, de toutes les façons, se transforme.
Être assis dans cette salle m’a redonné espoir, un peu comme si je m’étais rendue à une séance de psychothérapie, comme cela est souvent le cas avec Poutine, à une séance réussie de psychothérapie. Tu comprends alors que le monde se trouve aujourd’hui dans une impasse, en premier lieu pour ce qui concerne le système des valeurs.
Si le monde occidental continue sa progression comme il le fait aujourd’hui, s’il poursuit cette direction démentielle, il va alors détruire l’humanité. Je ne parle même pas ici de guerre. Nous n’avons absolument pas besoin de guerre pour la détruire.
Il faut voir que dans cinquante ou cent ans, plus personne ne pourra donner naissance à un enfant à cause de ces thérapies hormonales, des lobbys pour le changement de sexe, du lavage des esprits de nations entières, de l’oubli de sa propre histoire. Vers quoi nous dirigeons-nous ?
Je n’ai absolument pas envie de vivre dans ce genre de société. Mieux vaut tout de suite rejoindre le paradis. Comme l’a dit Poutine, nous irons au paradis pendant qu’eux trépasseront tout simplement.
Donc voilà, il faudrait vivre dans une société que bientôt tout le monde aura acceptée et ne pas trop s’éloigner de l’Occident ?
Le processus de séparation de ce monde est enclenché. C’est à proprement parler sur cette séparation que le discours portait et sur la nécessité de ne pas accepter ce monde béatement.
« Mais regardez donc ce que vous êtes en train de faire ». « Nous ne nous sommes pas mis d’accord et ne le voulons pas. Quand il s’est agi de votre influence sur nous à travers votre superbe musique, vos films époustouflants, votre mode, de tout ce que l’on nomme culture contemporaine, en règle générale, nous étions pour. En période soviétique, il y a eu peut-être quelques moments où nous nous y sommes opposés, et encore ».
C’était apparemment génial, oui. Nous écoutions tous du rock. À ce propos, Jerry Lee Lewis vient de mourir avant-hier. J’ai grandi avec ses chansons. Je ne savais même pas qu’il était encore vivant.
La société ne sait même pas pourquoi on aurait dû mettre Jerry Lee Lewis en prison. Apparemment, on l’a oublié mais comme on le sait maintenant, il s’était marié à une de ses nièces qui avait 13 ans. Aujourd’hui, le mouvement #MeToo exploserait s’ils avaient encore un peu de mémoire historique mais ils ne savent même pas que Jerry Lee Lewis a existé. Le vieux est mort à temps, dirons-nous. Vivre dans un monde où tu ne pourras pas habiller ta fille en jupe, ni expliquer à ton fils que c’est un garçon, n’est tout simplement pas pensable. Quand il n’avait que trois ans, il embêtait sa sœur aînée et essayait toujours de lui prendre ses barrettes pour se les mettre dans les cheveux. On lui disait alors que c’était seulement les filles qui se mettaient des barrettes et qui portaient une jupe, que ce n’était pas pour les garçons.
Je veux encore avoir le droit d’élever mes enfants de la sorte et je ne veux pas vivre dans une société dans laquelle des services gouvernementaux m’en empêcheront et m’en retireront le droit comme cela se passe aujourd’hui dans certains pays. Pour moi, c’est tout simplement inimaginable, c’est pire encore que la guerre, pire encore que la guerre !
Avec toutes ses tragédies, ses maux et ce que l’on connaît d’elle, la guerre a néanmoins ses buts. La guerre peut également rendre fier, il est possible de connaître le bonheur de la victoire. Une guerre développe la personnalité des individus, nous fait prendre plus profondément conscience de soi, de son pays, de ses valeurs, de ses idéaux.
Que trouvons-nous dans ce tas de déchets « trash » du fascisme ultra-libéral ? Je ne sais pas. Et cela prend des proportions incroyables, ça se répand de manière incontrôlable comme une tumeur que l’on ne peut guérir, contre laquelle il n’y a aucune thérapie.
À partir du moment où tu as accepté que le fléau passe tes frontières, tu ne peux plus alors faire marche arrière et tu dois vivre dans une société, une humanité, un État qui te dit comment tu dois vivre. Pour notre mentalité, c’est purement impossible. Pour moi il est inimaginable que mes enfants et neveux se séparent autant de nous à l’aide des « valeurs » qu’ils promeuvent.
Les générations se différencient toujours entre elles mais il y a tout de même des limites, vous ne trouvez pas ? Et puis nous voulons rester humains, des hommes tels que nous les connaissons et auxquels nous sommes habitués et en avoir pour cela le droit.
Assis dans cette salle, il était clair pour nous que le débat portait sur tout cela. Puis tu retournes ensuite à ton bureau ou tu rentres chez toi, tu regardes les messages qu’on t’a laissés sur ton smartphone, tes courriels, tu regardes les infos et tu te rassasies des titres balancés à chaque seconde. Ce ne sont pas des titres concernant des sujets stratégiques forcément importants comme ceux dont parle le président.
Il est effectivement président et doit dans ce sens être stratégique. Et nous, nous ne nous immergeons même pas dans ce qui peut être tactique et opérationnel mais dans ce qui se passe sur le moment. C’est sous cet angle que la question « Allons-nous remporter la victoire ? » est effrayante. Avons-nous assez de forces pour cela ? Avons-nous assez d’armements ?
Précisons que nous ne parlons pas ici de gagner la guerre contre l’Ukraine comme nous avons pu le faire la première semaine après le 24 février, au début de l’opération militaire spéciale. Nous étions alors sûrs de combattre en premier lieu des forces du mal ukrainiennes tournées contre nous.
Aujourd’hui, il est parfaitement clair que nous combattons contre ce à partir de quoi, comme je le disais à l’instant, les tumeurs se sont multipliées, nous nous battons contre des organisations monstrueuses appartenant au puissant monde allié occidental, efficace, très bien armé, monde qui donne la nausée et est, de plus, totalement débile, même pas éduqué.
Une personne non-instruite ne peut pas prendre de décisions équilibrées parce que ces décisions se fondent sur l’analyse de l’information. Il faut qu’une telle information existe, qu’elle soit disponible et que cette personne soit capable de l’analyser. Une Liz Truss qui place la ville de Voronej en Ukraine et ne la retrouve pas sur une carte géographique ne pourra pas faire l’affaire.
Et puis comment ces gens peuvent-ils prendre des décisions un tant soit peu équilibrées, ces espèces de singes armés de grenades.
(À ce moment, Vladimir Soloviev indique qu’on a déjà trouvé mieux que Truss, en la personne de Baerbock – NDT.)
J’aimerais parler maintenant rapidement d’un autre sujet, sachant qui plus est que je suis d’origine arménienne. Le président a parlé au Forum de Valdaï de la situation et des conflits en Transcaucasie. Demain, Pachinian, Aliev et Poutine doivent se rencontrer et trouver un accord.
Je ne suis pas de très près ce qui se passe dans le Caucase, je te le dis franchement. Je n’ai jamais vécu en Arménie, ni mes grands-parents. Je suis allée en Arménie deux fois dans ma vie. Néanmoins, je ne peux pas m’empêcher de rappeler aux habitants, aux citoyens d’Arménie qui ont élu pour de quelconques raisons cet homme (elle parle ici de Pachinian – NDT) qui a tout simplement mené le pays à l’abîme, je ne peux pas ne pas leur rappeler ce que représente la Russie pour l’Arménie. J’espère qu’ils vont m’entendre de là-bas. Je sais qu’ils sont nombreux à regarder ton émission.
L’Arménie est devenue une partie de l’Empire russe en 1828. L’Arménie a été sauvée des Perses et l’empire russe l’a acceptée en son sein. L’accord a été signé par un homme unique dans notre histoire, par un Russe qui était à la fois un grand poète, un grand artiste et un fonctionnaire diplomate excellent. Je ne connais personne d’autre dans l’histoire qui ait été à la fois un excellent fonctionnaire et un si grand écrivain.
Il s’agit du grand diplomate, du grand poète Griboïedov, l’auteur du « Malheur d’avoir trop d’esprit », œuvre qui a imprégné le peuple russe en son entier et que l’on cite sans cesse. Même l’œuvre de Pouchkine n’est pas autant citée chaque jour. Par exemple, tu regardes ta montre, et évidemment je te dis que « les gens heureux ne prêtent pas attention au temps qui passe ». Ça vient d’où ? Ça vient du « Malheur d’avoir trop d’esprit ».
Griboïedov est mort en défendant des Arméniens à l’ambassade russe de Téhéran. Ils y étaient venus pour se protéger des foules lancées contre eux. Il est mort, on l’a découpé en morceaux. On l’a reconnu grâce à sa main gauche qui portait les marques du duel. Il est mort pour le peuple arménien, il faut s’en rappeler, il faut lui en être reconnaissant. Mais encore faut-il le savoir.
Est-ce que les écoles arméniennes enseignent cela ? C’est intéressant de le savoir. Il le faudrait. Je ne suis pas allée à l’école arménienne, je ne le sais pas, mais j’espère qu’ils ne suivent pas l’exemple des Ukrainiens qui déracinent les statues à l’effigie de Catherine II qui a fondé elle-même Odessa.
J’espère que les Arméniens se rappelleront de ce qu’est devenue l’Arménie grâce à la Russie et ce qu’elle était auparavant. En vérité, sans la Russie, cela ferait longtemps qu’il n’y aurait plus d’Arménie. Si l’Arménie n’avait pas rejoint la Russie, il n’y aurait plus d’Arménie, ni physique, ni culturelle.
Rappelons-nous des propos du grand poète et écrivain arménien Tourmanian que nos grands poètes russes ont traduit, que ce soit Balmont, Blok ou encore Brioussov. On le lit dès l’enfance, tous les enfants arméniens lisent Tourmanian. De même qu’en Russie, on me lisait Marshak comme on me faisait écouter Tchaïkovsky quand j’étais petite. C’était une règle pour les enfants qui grandissaient en Russie. En Arménie, c’était le cas avec Tourmanian.
Tourmanian disait qu’il ne savait pas combien le Caucase comptait pour la Russie mais que la Russie était très importante pour le Caucase. C’est ce que l’on disait aux gens il y a un siècle, à ces gens qui aujourd’hui, chez eux en Arménie, se complaisent à dire : « Évidemment, les Russes aident les Arméniens parce que ces mêmes Russes ont besoin de l’Arménie. Les Russes ont leurs propres intérêts, comme d’y avoir leurs propres bases militaires par exemple ».
Il avait alors répondu que, effectivement, la Russie avait également besoin de l’Arménie. Et c’est très bien comme ça, c’est génial si les intérêts du peuple arménien concordent avec les intérêts russes. C’est alors non seulement un gage de bien-être, mais surtout la garantie pour le peuple arménien d’exister.
Je pose la question aux Arméniens. Est-ce que les slaves occidentaux ont fait quelque chose pour aider l’Arménie pendant cette guerre qui a duré quarante-quatre jours ? Est-ce que les Français ont aidé ? Est-ce que les Américains ont aidé ? Est-ce que quelqu’un vous a aidé ?
Si Poutine n’avait pas élevé la voix, il n’y aurait plus aujourd’hui de Haut-Karabakh, et même d’Arménie. Je le sais de sources sûres. Et personne n’a osé bouger à ce sujet ne serait-ce que le petit doigt et se pencher sur l’affaire.
Et ces influenceurs qui poussent l’Arménie à s’entendre avec Washington tout en se dégageant de toute responsabilité pour régler le conflit, et j’en passe.
Très bien, vous ne connaissez pas votre passé, vous ne savez pas ce qui s’est passé au XIXe siècle, mais vous pourriez au moins analyser les événements survenus depuis cinq ans. Vous attendez de vous prendre une baffe pour commencer à essayer de comprendre ?
Mais où étiez-vous (pendant ces quarante-quatre jours – NDT) ? Cela ne vous aurait rien coûté d’essayer de comprendre. Et où sont passés les Kardashian, la diaspora (arménienne) de San-Francisco et les lobbies qui aiment faire pression ? Rien n’a été fait et rien ne sera fait.
Je termine.
Rien ne sera fait si n’est prise l’unique décision valable : suivre la politique russe, être allié de la Russie. Trahissez ces propos et l’Arménie disparaît de notre vivant.
Vladimir Soloviev : Sergueï Ivanovitch (Kourguinian), c’est à vous.
(L’intervention de Sergueï Kourguinian est l’objet du prochain article reprenant l’émission « Vetcher » du 30 octobre 2022.)
Source : Lire l'article complet par Réseau International
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