Eva Edl.
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Eva Edl, militante pro-vie, est l’une des quatre pro-vie accusés ce mois-ci d’avoir violé la loi FACE (Freedom of Access to Clinic Entrances), en relation avec un sauvetage à l’établissement d’avortement Carafem à Mt. Juliet, Tennessee, en mars 2021. L’événement visait à atteindre les femmes favorables à l’avortement dans l’espoir de les aider à choisir la vie pour leurs bébés en toute confiance. Edl est âgée de 87 ans et est une survivante allemande d’un camp de concentration de prisonniers de guerre communistes pendant la Seconde Guerre mondiale. Après s’être échappée de ce camp, elle a commencé à se battre pour le droit à la vie de tous les êtres humains.
« La première fois que j’ai réalisé qu’il y avait des cliniques d’avortement dans notre pays, c’était en 1988 », a-t-elle déclaré, selon un précédent reportage de Live Action News. « J’ai dit à mon mari, “ce sont les camps de la mort de l’Amérique”. J’ai vu des gens assis devant des cliniques d’avortement à Atlanta et depuis, je me suis engagée. »
Elle explique sur son site internet que le mouvement pro-vie doit être plus audacieux et travailler à l’adoption de lois qui protègent tous les enfants de l’avortement, et pas seulement certains. Elle s’oppose aux exceptions aux lois pro-vie fondées sur la façon dont un enfant a été conçu ou sur le fait qu’il réponde ou non à un certain critère de « santé ». Elle s’élève contre les lois visant uniquement à rendre les centres d’avortement plus sûrs :
Si vous étiez dans un camp de la mort comme moi quand j’étais enfant, voudriez-vous que ceux qui sont obligés de vous aimer fassent pression pour que les camps de la mort soient plus propres ? Moins d’insectes dans notre régime de famine ? Je vous en prie ! Le Seigneur est dégoûté que nous gaspillions tant de temps et d’argent qui ne protégeront pas un seul enfant, même si la législation est confirmée par le tribunal.
[…] Si nous devons défier le système judiciaire même pour les tentatives les plus édentées de réglementer l’avortement (en exigeant des centres d’abattage sanitaires, par exemple), pourquoi ne pas défier le système judiciaire pour protéger chaque enfant, comme nos dirigeants ont prêté serment de le faire ! Pourquoi se contenter de moins que le minimum que Dieu s’est fixé ? Selon la Bible (Nombres 35, Genèse 9), seule la justice atténue la colère de Dieu pour l’effusion de sang innocent. Je crois que chaque juridiction — ville, comté, état, fédéral, international — devrait immédiatement criminaliser chaque avortement et protéger chaque bébé, et Malheur à nous si nous ne le faisons pas.
La colère de Dieu est contre nous, et le temps est trop court pour gaspiller des efforts à essayer de réglementer le meurtre d’enfants. Nous nous retrouvons du mauvais côté de la ligne que Dieu a tracée si clairement dans le sable.
La biographie d’Edl par James Johnston, « She Looks Like My Little Girl », offre le témoignage d’une enfant d’origine danubienne-souabe-yougoslave de naissance, mais allemande par héritage et par langue. Edl n’avait que six ans lorsque les nazis ont envahi la Yougoslavie et sa famille était en sécurité dans leur maison à la campagne — jusqu’à ce que son père soit capturé par les nazis.
Source : Lire l'article complet par Campagne Québec-Vie
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