par Librairie Tropiques.
Le Mythe de la bonne guerre – impérialiste.
La guerre froide aura bientôt 100 ans. Selon certains on a même de bonnes raisons de penser qu’elle les a déjà ; puisque pour l’impérialisme américain, naissant sous sa forme moderne sur les décombres des « empires centraux » et coloniaux qui s’étaient auto-détruit (sous les encouragements de l’Oncle Sam) pendant la première guerre mondiale, les années 20 du siècle dernier furent aussi celles de la grippe espagnole et de « l’invasion communiste » venue de la Russie « judéo bolchévique » d’alors.
L’actualité géopolitique et le comportement inique et absurde de notre classe dirigeante, comme de l’appareil idéologique qu’elle appointe dans la représentation politique (aussi bien que dans l’appareil d’État), et de l’ensemble de nos médias, sous la houlette des plus grosses fortunes de France, s’inscrivent dans cette « guerre froide de 100 ans ».
C’est ce conflit, provoqué par les prétentions impériales du capitalisme étasunien, qui doit être remis dans la perspective de lutte mondialisée des classes, et ses épisodes militaires, pour comprendre pourquoi et comment cette classe dominante et ses agents les plus zélés s’appliquent encore à produire une rhétorique de légitimation de cette « juste cause ». Une logomachie destinée à accompagné la soumission et la servitude des vieilles nations européennes, désormais ramenées au rôle de « proxies » accomplissant la sale besogne, voire de « chair à canon » au profit des stratèges du Pentagone, comme de Wall Street et leurs « amis » occidentaux.
La récente visite de l’éminent historien Jacques Pauwels nous a donc donné l’occasion de remettre à l’affiche le livre (épuisé chez son éditeur, mais les derniers exemplaires sont disponibles à la librairie) qu’il avait consacré naguère au « Mythe de la Bonne guerre »… impérialiste. Un mythe tenace et qui marque cette guerre froide de 100 ans…
Source : Lire l'article complet par Réseau International
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