Il est hallucinant de constater, notamment sur internet, tous ces individus — de gauche, le plus souvent — qui prennent comme tout naturellement le parti des idées trans, qui les défendent, qui adhèrent comme tout naturellement à la nouvelle religion Trans. Hallucinant, mais pas étonnant. La culture de masse— films hollywoodiens, séries sur Netflix, Disney, etc. — a intégré et diffuse les idées trans et queer depuis déjà un certain temps. De même que les universités les plus huppées (notamment aux Amériques, en Californie), qui forment la jeunesse la plus tendance. Et de même que nombre d’États, de gouvernements, parmi les plus riches. Les idées trans font désormais partie de la culture de masse, de la culture officielle, d’État. Et il n’a jamais fait bon être une ou un hérétique.
La WPATH, la World Professional Association for Transgender Health soit « L’Association professionnelle mondiale pour la santé des personnes transgenres », (évidemment) basée aux États-Unis, est un des principaux organismes de lobbying en faveur des idées trans. Plus précisément, la WPATH édicte des « standards de soins », des « recommandations visant à promouvoir la santé et le bien-être des personnes transgenres et de genres divers ». Son influence est mondiale (comme son nom l’indique). C’est pourquoi on la retrouve plusieurs fois mentionnée dans le « Rapport relatif à la santé et aux parcours de soins des personnes trans, remis à monsieur Olivier Véran, ministre des Affaires sociales et de la Santé » en janvier 2022 — rapport répondant à « une saisine du ministre des Affaires sociales et de la Santé faite à deux acteurs de terrain de la prise en charge des personnes trans ». (Et c’est pourquoi une association a été créée pour promouvoir les recommandations de la WPATH en France : l’association TRANS SANTÉ France, ou FPATH, pour « French Professional Association for Transgender Health », soit « L’Association professionnelle française pour la santé des personnes transgenres »).
Dans la dernière version de ses « standards de soins » (la huitième), officiellement parue il y a quelques jours, et parmi tout un tas d’énormités et d’insanités inédites, la WPATH introduit une nouvelle « identité de genre » censée recevoir, comme n’importe quelle « identité de genre », les soins médicaux ou chirurgicaux qu’elle requiert expressément, sans questionnement. La WPATH définit l’« identité de genre » comme le « sentiment profond, interne, intrinsèque, qu’une personne a de son propre genre », sachant que le genre n’est jamais défini, ne désigne rien de précis, tout et n’importe quoi, ce que chacun veut. Et sans questionnement parce que, pour les professionnels de la WPATH, les « identités de genre » ne doivent jamais être considérées comme des maladies ou des pathologies, mais peuvent cependant exiger des prises en charge médico-chirurgicales, qui devraient être intégralement remboursées par le système d’assurance-maladie (ne cherchez pas à comprendre, chercher à comprendre, c’est transphobe).
Cette toute nouvelle « identité de genre » que promeut la WPATH, c’est l’« identité de genre » dite « eunuque ». Voici ce qu’ils en disent :
« Dans les nombreuses personnes qui peuvent bénéficier de soins médicaux d’affirmation du genre, celles qui s’identifient comme eunuques sont parmi les moins visibles. La 8e version des standards de soinss (Standards of Care — SOC) inclut une discussion sur les eunuques en raison de leur présentation unique et de leur besoin d’une affirmation du genre médicalement nécessaire (voir Chapitre 2 — Applicabilité globale, Déclaration 2.1). Les personnes eunuques sont des personnes qui ont été assignées mâles à la naissance et qui souhaitent éliminer leurs caractéristiques physiques masculines, leurs organes génitaux masculins ou leur fonctionnement génital. Elles comprennent également les personnes dont les testicules ont été enlevés chirurgicalement ou rendus non fonctionnels par des moyens chimiques ou physiques et qui s’identifient comme eunuques. Cette définition fondée sur l’identité de ceux qui adoptent le terme eunuque n’inclut pas d’autres personnes, comme les hommes ayant été traités pour un cancer avancé de la prostate et qui rejettent la désignation d’eunuque. Nous nous concentrons ici sur les personnes qui s’identifient comme eunuques dans le cadre de la diversité des genres.
Comme d’autres personnes de genres divers, les eunuques peuvent également demander la castration afin de mieux aligner leur corps sur leur identité de genre. En tant que telles, les personnes eunuques sont des personnes de genre non-conformes qui ont besoin de soins requérant une affirmation du genre médicalement nécessaire (Brett et al., 2007 ; Johnson et al., 2007 ; Roberts et al., 2008). Les personnes eunuques identifient leur identité de genre de diverses manières. De nombreuses personnes eunuques considèrent leur statut d’eunuque comme leur identité de genre distincte, sans autre genre ou affiliation transgenre. Le présent chapitre se concentre sur le traitement et les soins des personnes qui s’identifient comme eunuques. Les professionnels de la santé (PSS) rencontreront des eunuques demandant des interventions hormonales, la castration, ou les deux, pour devenir eunuques. Ces personnes peuvent également bénéficier d’une communauté eunuque en raison de leur identification — avec ou sans castration réelle. […]
Les individus eunuques se présentent cliniquement de diverses manières. Ils souhaitent un corps compatible avec leur identité d’eunuque — un corps qui ne possède pas d’organes génitaux masculins pleinement fonctionnels. D’autres individus eunuques ressentent un malaise aigu avec leurs organes génitaux masculins et ont besoin de se les faire enlever pour se sentir bien dans leur corps (Johnson et al., 2007 ; Roberts et al., 2008). D’autres sont indifférents à la présence d’organes génitaux externes masculins tant qu’ils ne sont présents que physiquement et qu’ils ne produisent pas d’androgènes et de caractéristiques sexuelles secondaires masculines (Brett et al., 2007). Des moyens hormonaux peuvent être utilisés pour supprimer la production d’androgènes, bien que l’orchidectomie offre une solution permanente pour ceux qui ne souhaitent pas que leurs organes génitaux fonctionnent (Wibowo et al., 2016). Certains individus eunuques désirent des niveaux de testostérone plus bas obtenus avec l’orchidectomie, mais beaucoup choisiront une forme de remplacement hormonal pour prévenir les effets indésirables associés à l’hypogonadisme. La plupart de ceux qui optent pour l’hormonothérapie choisissent une dose de remplacement totale ou partielle de testostérone. Un plus petit nombre choisit l’œstrogène. »
D’où sort cette insanité, vous demanderez-vous peut-être (si vous n’êtes pas totalement cynique, indifférent ou lobotomisé). Eh bien, les rédacteurs des standards de soins de la WPATH nous expliquent avoir puisé une large partie de ces idées concernant l’« identité de genre » dite « eunuque » sur un site web, « The Eunuch Archive (www.eunuch.org), qui a été créé en 1998 » et qui constitue « la plus vaste source d’informations sur les personnes contemporaines identifiées comme eunuques ».
Qu’est-ce que ce site web ? De l’aveu même de chercheurs plusieurs fois cités dans les derniers standards de soins de la WPATH, il s’agit d’un site web « où les membres inscrits peuvent publier des fantasmes sexuels impliquant des mutilations et des ablations génitales afin que d’autres puissent les lire et les évaluer » — des « fantasmes qui sont caractérisés par un sadomasochisme extrême ».
Ce n’est pas tout. Ainsi que la féministe et journaliste Genevieve Gluck, co-fondatrice de l’excellent site web féministe anglophone Reduxx, le révèle dans un article que j’ai récemment traduit, ces chercheurs, qui ont collaboré avec la WPATH pour la rédaction de la dernière version de ses « standards de soins », sont également des membres actifs du site The Eunuch Archive. Et nombre des « fantasmes sexuels » publiés sur le site The Eunuch Archive impliquent de la « pédopornographie fictionnelle » violente : « le site The Eunuch Archive contient plus de 3 000 documents de pédopornographie fictionnelle qui détaillent des viols, des tortures et des meurtres d’enfants ».
Et tout ça, tout ce que vous venez de lire, ce serait donc normal ? Acceptable ?
Non. Absolument pas. Incroyablement pas. Il faut être sacrément dérangé pour chercher à normaliser des comportements comme ceux qu’impliquent la prétendue « identité de genre » dite « eunuque », des fétichismes liés à une culture sadomasochiste extrême, à des fantasmes pédopornographiques ignobles. En écrivant tout ça, j’ai toujours du mal à croire que de telles idées figurent bel et bien dans le document de référence de l’association mondiale de référence en ce qui concerne la « santé des personnes transgenres ». Comment peut-on promouvoir des choses pareilles ?! On aimerait savoir ce qu’en pensent toutes celles et tous ceux qui défendent machinalement, aveuglement, les idées trans, la mouvance trans, qui traitent de « transphobes » quiconque ose poser la moindre question, émettre le moindre doute. Considèrent-ils que cette « identité de genre » dite « eunuque » est tout à fait acceptable, légitime ? Qu’un organisme la promouvant est parfaitement légitime à établir des recommandations à l’attention de la société tout entière ?
Quoi qu’il en soit, ce qu’il faut bien voir, c’est que le chapitre entier que les rédacteurs de la dernière version des « standards de soins » de la WPATH consacrent à l’« identité de genre » dite « eunuque » illustre simplement d’une manière particulièrement intense l’insanité générale de leurs idées — l’insanité générale de la « transidentité ». Il n’y a pas plus d’« identité de genre » dite « eunuque » que d’« identité de genre » dite « homme » ou « femme ». Ces prétendues « identités de genre » sont de pures fictions — particulièrement délirante, malsaine, en ce qui concerne l’« identité de genre » dite « eunuque ».
Il y a la réalité matérielle, des hommes et des femmes, des garçons et des filles, que l’on nomme ainsi en fonction de leur réalité corporelle, de leur biologie, de leurs corps sexués. Des hommes et des femmes, des garçons et des filles qui devraient pouvoir s’habiller comme ils ou elles veulent, avoir les activités, les coupes de cheveux, les occupations, etc., qu’ils ou elles désirent, sans tenir compte des normes (c’est-à-dire des constructions sociales, des fictions sociales) oppressives et sexistes qu’on appelle le « genre masculin » (la masculinité) et le « genre féminin » (la féminité).
Malheureusement, il y a des hommes et des femmes, des garçons et des filles qui ont été amenés, par des idéologues (conservateurs) irresponsables, à croire fermement à ces fictions absurdes, à ces normes oppressives et sexistes qu’on appelle le « genre masculin » (la masculinité) et le « genre féminin » (la féminité), à les prendre pour des réalités et à s’y conformer. Les filles ont les cheveux longs, des vêtements roses, jouent à la poupée, etc. Les garçons ont les cheveux courts, des vêtements bleus, jouent au foot, etc.
Et puis, malheureusement encore, il y a des hommes et des femmes, des garçons et des filles qui ont été amenés, par des idéologues irresponsables (mais des idéologues trans, cette fois-ci, pas conservateurs), à croire à d’autres fictions absurdes et oppressives, qui reflètent en partie celles des conservateurs, mais qui sont aussi beaucoup plus insensées et qui possèdent un potentiel de nuisance bien supérieur. Des fictions selon lesquelles « homme », « femme », « fille » et « garçon » ne sont que des « identités de genre » parmi une infinité de possibles. Des fictions selon lesquelles, si vous aimez les activités, les vêtements et les rôles sociaux associés au « genre masculin » (à la masculinité), alors votre « identité de genre » est sans doute « homme », ce qui signifie, s’il se trouve que vous aviez été assignée femelle à la naissance, que vous pourriez envisager d’« affirmer » votre genre, de transitionner, c’est-à-dire de mutiler votre corps afin qu’il ressemble à celui d’un homme. (Et peu importe qu’« homme », dans la novlangue trans, désigne un « genre » et pas un type de corps. Rien n’a de sens dans l’univers trans, TOUT est confus et/ou absurde. Mais les suiveurs, mystifiés par des charlatans, ne pipent mot.)
Et puis, il y a d’autres hommes ou garçons qui ont tellement consommé de matériel pornographique et sadomasochiste, et qui avaient peut-être un passif de traumatismes et autres à côté, que leur esprit a vrillé, si bien qu’ils s’« identifient » comme des « eunuques », des fétichistes de la castration.
Et puis il y a les idéologues de la WPATH qui nous disent que tout ça est bel et bon, normal et juste, parfaitement acceptable, à faire « affirmer » par des professionnels de la santé.
Et puis il y a la masse des moutons irresponsables de gauche, qui adhèrent bêtement à toutes ces idées démentes pour la raison qu’on — médias, personnalités, célébrités, influenceurs, politiciens, amis, etc. — leur dit qu’elles représentent le nec plus ultra du progrès, de l’émancipation, de la liberté, de l’égalité. (Ces aveugles n’ont toujours pas remarqué que tout ce qu’on nous avait vendu comme le nec plus ultra du progrès n’avait fait que nous aliéner davantage et davantage détruire la planète.)
Face à ce que je souligne ici, toute personne ayant encore une once de raison devrait a minima se poser des questions sur la WPATH et plus largement sur les organismes et les idéologues qui promeuvent les idées trans.
(Ah et, qui finance la WPATH ? (Suivre l’argent est toujours intéressant.) Eh bien, entre autres organismes, la Fondation Tawani du milliardaire états-unien Jennifer (autrefois James) Pritzker, de la célèbre famille Pritzker, une des plus riches des USA. Jennifer Pritzker est un républicain de toujours, c’est-à-dire qu’il se situe à droite sur l’échiquier politique états-unien. La famille Pritzker finance abondamment le développement du transgenrisme.)
Nicolas Casaux
Source: Lire l'article complet de Le Partage