Photo : Radio Svoboda
Sans surprise après la reprise d’Izioum, près de Kharkov, par les Forces Armées Ukrainiennes (FAU), l’Ukraine nous fait une réédition de Boutcha, en essayant d’utiliser les tombes de civils tués par des bombardements et celles de ses soldats tués pendant la bataille pour la prise de contrôle de la ville, pour faire croire à un massacre de civils par les Russes.
Si le « massacre d’Izioum est une réédition de celui de Boutcha, ce dernier était lui même une réédition de celui de Timisoara. Après autopsie des corps de Boutcha, la presse britannique a annoncé que des dizaines de civils trouvés dans les fosses communes à Boutcha avaient été tués par des tirs d’artillerie et non exécutés.
Plus précisément, ils ont été tués par des fléchettes en métal qui se trouvaient dans des obus. Sans surprise les médias britanniques disent qu’il s’agit d’obus russes, sauf que personnellement j’ai pu constater que les fameuses fléchettes métalliques sont utilisées par l’armée ukrainienne dans le Donbass depuis 2014 (j’en ai trouvé plusieurs à Zaïtsevo, qui est quotidiennement bombardé par l’armée ukrainienne depuis le début du conflit) !
D’ailleurs, les officiers du bataillon Vostok que nous avions interviewés il y a quatre ans sur la mort d’Andrea Rocchelli (un reporter italien) à Slaviansk en 2014, en parlaient déjà :
La Russie qui a de bien meilleures armes que l’Ukraine n’a pas besoin d’utiliser ces fléchettes métalliques pour infliger un maximum de dégâts aux troupes adverses. L’armée ukrainienne oui (information pour mes « confrères » britanniques, l’Ukraine aussi dispose d’obus d’artillerie de 122 mm, et pas seulement la Russie). En clair, une bonne partie des civils morts à Boutcha l’ont été lors de bombardements ukrainiens !
Et pour ceux qui montrent des traces d’exécutions, je rappelle ce que j’ai déjà démontré dans mon deuxième article sur Boutcha, à savoir que les forces ukrainiennes qui ont « nettoyé » la ville ont exécuté ceux considérés comme des collaborateurs des Russes.
Méthode qu’elles utilisent de nouveau en région de Kharkov, sans s’en cacher.
Le conseiller de Zelensky, Alexeï Arestovitch a d’ailleurs clairement menacé de mort ou de prison les gens qui collaborent avec la Russie, y compris de simple maîtresses d’école !
Source : Lire l'article complet par Mondialisation.ca
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