L’ex-président des États-Unis était en meeting de campagne samedi en Pennsylvanie pour les élections de mi-mandat.
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Devant ses partisans, le milliardaire républicain a aussi dénoncé la spectaculaire perquisition du FBI dans sa résidence de Floride, le 8 août à Mar-a-Lago. Il a qualifié cet acte d’enquête d’un « des abus de pouvoir les plus choquants de la part d’une administration dans l’histoire américaine ».
La veille, Joe Biden avait attaqué Donald Trump avec une virulence rare, l’accusant de représenter, avec les « républicains MAGA » (Make america great again), « un extrémisme qui menace les fondations mêmes de notre République ». À Philadelphie, Joe Biden avait même appelé à sauver « l’âme de l’Amérique », fustigeant ceux qui « ne respectent pas la Constitution », « ne croient pas à l’État de droit », « ne reconnaissent pas la volonté du peuple ».
« C’est lui, l’ennemi de l’État », lui a répondu Donald Trump. Il a dénoncé « le discours le plus vicieux, haineux et diviseur jamais prononcé par un président américain ». « Son discours n’était que haine et colère », a-t-il insisté, à l’unisson de ses partisans.
Donald Trump a aussi dénoncé l’inflation et une montée de l’insécurité.
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En parallèle, l’affaire Hunter Biden rebondit
En juillet le sénateur républicain Chuck Grassley mettait en cause un agent spécial du FBI, impliqué selon lui dans un plan visant à discréditer les informations issues de l’ordinateur d’Hunter Biden. Auditionné au Sénat, le directeur du FBI, Christopher Wray, s’est déclaré troublé par les informations que le sénateur Grassley lui apportait.
Interviewé le 25 août par Joe Rogan, le directeur de Meta (Facebook) Mark Zuckerberg rapporta que le FBI était venu voir son équipe et l’avait mise en garde contre la désinformation russe. Après quoi, il avait censuré toutes les informations relatives aux révélations du New York Post sur l’ordinateur d’Hunter Biden.
Dès le lendemain, 26 août, le FBI a publié un communiqué affirmant avoir bien sonné l’alerte chez les propriétaires de réseaux sociaux, mais uniquement de manière générale, sans citer Hunter Biden. Le directeur du FBI, Christopher Wray, a licencié un de ses agents spéciaux, Timothy Thibault, accusé d’avoir abusé de ses fonctions pour manipuler les médias. Celui-ci clame son innocence et assure qu’une enquête plus approfondie mettra en évidence qu’il n’a pas commis la faute dont on l’accuse.
Le 29 août, les deux sénateurs républicains, Chuck Grassley (Iowa) et Ron Johnson (Wis.), ont écris à Mark Zuckerberg pour lui demander de préciser ce que le FBI avait dit à son équipe.
L’affaire fait grand bruit dans la mesure où l’ordinateur saisi par le FBI atteste de la corruption d’Hunter Biden et met en cause son père. Or, début août, des lanceurs d’alerte avaient attesté devant le sénateur Grassley que le FBI avait conçu un plan pour discréditer les informations issues de l’ordinateur d’Hunter Biden afin de protéger son père, le président Joe Biden.
L’ancien directeur national du Renseignement, Richard Grenell, a souligné qu’aucun agent parmi la cinquantaine d’employés du FBI qui a fait la leçon aux réseaux sociaux ne disposait d’information leur permettant de soupçonner que les allégations du New York Post étaient de la désinformation russe. Ce faisant, il s’opposait aux nombreuses personnalités du Renseignement qui, le 19 octobre 2020, ont tenté de faire accroire que l’affaire Hunter Biden était de la désinformation russe. [1]
Lors de son discours annonçant l’opération militaire spéciale russe visant à appliquer la résolution 2202 en Ukraine, le président Vladimir Poutine avait fait allusion à Hunter Biden (administrateur du géant des hydrocarbures ukrainien Burisma) et à ses amis en parlant d’une « bande de drogués » qui avait pillé les richesses de l’Ukraine. Par la suite, le ministère russe de la Défense a publié des documents attestant qu’Hunter Biden, via une société qu’il avait créée avec le beau-fils de John Kerry, avait piloté en Ukraine le programme militaire de recherches biologiques pour le compte du Pentagone.
(Source : voltairenet.org)
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