En France, l’évocation, d’abord marginale, d’un “risque” lié à une résurgence endémique du Coronavirus, de façon un peu trop synchronisée et coordonnée pour être spontanée, la demande de rétablissement du pseudo “passe vaccinal” ou des muselières humaines en papier, s’inscrit dans une stratégie de diversion unie se développant aussi bien aux États-Unis, avec la thématique de l’avortement. Elle suivent de près l’échec d’une relance pandémique basée sur des vecteurs mal connus ou mal contrôlées comme l’hépatite (une variante infantile), la variole du singe et l’anthrax. D’autres vecteurs comme la Tularémie sont en phase d’études avancées. Dans ce dernier cas, c’est le mode de propagation, via le moustique tigre (insecte génétiquement modifié originaire du Sud-est asiatique) qui pose problème.
En moins d’un mois, Bill Gates, un richissime philanthrope autoproclamé et Joe Biden, président des États-Unis, ont annoncé au monde, presque heureux, l’imminence d’une autre pandémie. La reprise de la fabrique de la peur en ces temps très moroses sur tous les plans, était quasiment inévitable. La thématique terroriste islamiste étant totalement épuisée, celle d’un terrorisme suprémaciste gênée par le soutien multiforme, incluant la livraison d’armes lourdes et de fonds illimités, à des unités fascistes en Ukraine, il ne restait que la thématique de la guerre biologique. Or, la focalisation de pays comme la Russie et la Chine, en guerre avec l’Empire, sur les laboratoires de recherches en guerre biologique financées par le Pentagone à travers le monde et plus précisément en Ukraine, aurait du enrayer le plan B prévu après la troisième dose ayant boosté les cours des actions des grands laboratoires en bourse. Ce ne fut qu’un répit.
La peur est un sentiment d’angoisse éprouvé en présence ou à la pensée d’un danger ou d’une menace, réels ou supposés. C’est un élément constitutif du pouvoir et de toute ingénierie sociale basée sur la hiérarchisation et la domination.
Il faut donc non seulement occuper la populace mais la maintenir dans la peur irrationnelle. Détourner son attention vers des débats stériles, des points de détails, des futilités, des légendes urbaines, de nouveaux mythes.
Lorsque la Russie changea de stratégie en Ukraine à partir de la troisième semaine du mois de mars 2022 suite à l’échec de ses VDV (troupes aéroportées) près de Kiev, la Chine utilisa la thématique du Covid pour déclencher une opération de contrôle de ses populations. Des villes de plus de vingt millions d’habitants furent confinées en dépit de la colère d’une partie de la population, plus qu’excedée par de nouvelles mesures draconiennes que le gouvernement chinois justifia par la résurgence du variant Omicron. Peu de temps après ce confinement que certains observateurs avaient lié à une guerre hybride préventive chinoise focalisée sur les lignes d’approvisionnement logistique au niveau mondial et donc l’économie mondiale, un événement un peu cocasse révéla le caractère hautement politique de l’exploitation de la menace biologique: des manifestants chinois voient leurs passes sanitaires passer au rouge et donc révoqués. Cette technique redoutable de contrôle social est loin d’être chinoise.
Dans très peu de temps, le Groupe des Sept (G-7) un club autoproclamé de pays industrialisés où les taux de pauvreté, la corruption et de délabrement n’ont rien a envier au reste des pays formant le G-77, ressortira les antiennes du C19: passes sanitaires aux frontières, retour des muselières humaines (certaines personnes adorent se faire museler), perturbation des transports aériens et maritimes déjà fortement impactés par la crise, impact sue le tourisme, et pas un mot sur l’inflation, les taux d’intérêt, les dettes publiques abyssales, la chute de la parité de pouvoir d’achat presque partout, la destruction programmée de certaines cryptomonnaies (pour empêcher les Russes de lier des cryptomonnaies précises avec l’or), la négation systémique et ancienne de la corrélation risque sismique-valeur foncière et/ou immobilière, le danger des perturbateurs endocriniens et les migrants qui se font tirer dessus dans le tas comme dans les pires romans dystopiques (Pologne, Maroc, Grèce), ni encore l’effondrement financier en cours. Rien. Il ne faut surtout plus parler ou faire montre d’une réflexion, déplacée ou pas, car les organismes- chiens de garde, peuplés de légions de scouts face auxquels les jeunesses hitlériennes étaient infiniment plus éveillées et éduquées, veillent à museler toute réflexion.
Dans un monde normal, le cirque de 2020-2021 ne se passera plus jamais. Dans le monde déstructuré de 2022, ce cirque est non seulement oublié mais en passe d’être réédité. Les mêmes qui mettent les masques et qui ne jurent que par le vaccin se sont empressés de mettre des drapeaux ukrainiens sur leurs profils. Ce sont les mêmes qui croient à ISIS, Al-Qaïda et compagnie; qui applaudissent toutes les opérations psychologique de l’Empire et qui haïssent toute personne osant mettre en doute la doxa dominante. Ces gens-là seront les premières victimes de leurs croyances car le système est une machine froide qui n’a besoin que de ressources jetables.
Reste l’hystérie de ceux qui croient se battre pour quelque-chose. On l’a vu aux États-Unis avec ces milliers d’hystériques rappelant les pleureuses professionnelles de l’Antiquité (elles étaient payées pour pleurer aux funérailles…) qui se sont manifestés après l’abrogation du droit à l’avortement comme si c’était une question existentielle majeure en ces temps incertains où jamais une guerre nucléaire majeure n’a paru plus imminente. Et ce conflit mondial n’a rien à voir avec ce qui ce passe en Europe orientale.
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