par Éric Verhaeghe.
Lundi, Emmanuel Macron a affirmé à la presse que nous serions entrés dans une économie de guerre, imposant des mesures d’exception, notamment de réquisition militaire. Cette annonce, qui prépare très clairement une guerre avec la Russie, ne semble avoir ni surpris ni choqué personne. Sommes-nous à ce point hypnotisés que même le pire et le plus absurde ne nous réveille plus ? Et pourtant, faire la guerre à la Russie est bien aux antipodes des intérêts du pays.
Donc Emmanuel Macron a choisi un micro-trottoir au salon de l’armement de Satory, lundi dernier, pour expliquer que nous étions entrés dans une économie de guerre. Dans la foulée, il demande une réévaluation de la loi de programmation militaire, et l’adoption de dispositions qui permettraient des réquisitions de guerre.
Habilement, cette attaque contre le droit de propriété n’a pas été citée par l’AFP, sans doute soucieuse de maintenir les Français dans leur apathie ordinaire. Il faut aller fouiner dans les titres de Bernard Arnault pour en lire mention… Voilà qui, en soi, est déjà un indice sur le fait que la presse subventionnée ne se sent guère obligée de tout dire, de tout dévoiler, ni de tout réfléchir sur la stratégie présidentielle qui commence et devrait occuper les mois à venir.
La guerre ? l’adolescent sociopathe qui occupe l’Élysée n’a que ce mot à la bouche
Durant ses présidences, Macron aura donc pris un plaisir manifeste à jouer au héros troyen.
Sous le quinquennat précédent, il nous avait déjà annoncé être en guerre contre un virus. On a compris rapidement à quoi servait cette invocation grotesque : ses décisions autoritaires étaient finalement prises sans compte-rendu, sans débat démocratique, dans un « conseil de défense sanitaire » dont les délibérations sont désormais classées secrètes.
Au cas où on y découvrirait que Pfizer a su faire des propositions auxquelles il n’est pas possible de dire non, le problème est ainsi réglé pour un bon bout de temps.
Cette fois, il ne s’agit plus de guerre contre un virus, mais de guerre avec de vraies armes, de vrais soldats, et de vrais ennemis. C’est beaucoup plus tragique.
Mais contre qui sommes-nous en guerre ?
Sur l’ennemi que nous nous apprêtons à combattre, Macron n’a guère été loquace. Mais il suffit de lire ses propos pour comprendre qui il vise :
Et, pour qui douterait de l’urgence de ces efforts, il suffit de regarder une fois encore vers l’Ukraine, dont les soldats réclament un armement de qualité et qui sont en droit d’avoir une réponse là aussi de notre part.
Ah voilà ! nous préparons la guerre contre le grand méchant Poutine, face à qui il faut opposer « un armement de qualité ». Donc, sans le dire clairement, nous sommes en train de glisser, par solidarité avec cette fripouille de Zelensky et ses bataillons nazis, vers la confrontation directe avec les Russes.
On aurait pu imaginer un débat démocratique sur le sujet, d’autant plus démocratique que Poutine dispose d’armes hypersoniques qui peuvent renvoyer la France au Moyen-Âge en quelques heures, et même en quelques minutes.
Mais de ce débat démocratique, dont on sait qu’il s’agit d’un gros mot dans l’esprit de Macron, le président ne veut évidemment pas, parce qu’il sait qu’aucun Français n’est prêt à mourir pour Kiev. Des bourgeois de l’arrière endoctrinés qui appellent à la guerre, ça se trouve, des bourgeois endoctrinés qui sont prêts à la faire eux-mêmes, ça se cherche.
Comme en 14. Sauf que, cette fois, les destructions seront bien plus massives, et les bourgeois endoctrinés n’ont pas encore compris qu’il n’y aura, dans la confrontation hypersonique qui se prépare, plus d’arrière ni d’avant. Lorsque Poutine appuiera sur le bouton pour les enquiller, ils n’auront même pas le temps de sauter dans leur SUV à propulsion hybride pour aller à la campagne : ils seront rayés de la carte bien avant d’avoir ouvert leur portière.
Une guerre pour les Américains, pas pour la France
Je sais qu’une intense propagande déployée sans vergogne par le cartel de la presse subventionnée a transformé la légitime défense russe contre la menace nucléaire américaine en Ukraine en une agression qualifiée de façon très révélatrice de crime contre l’Histoire. Il n’en reste pas moins que les démêlés entre la Russie et l’Ukraine, qui s’expliquent essentiellement par l’ingérence toxique de l’OTAN et du Deep State américain dans cette partie du monde, ne concernent en rien les intérêts français.
Depuis plusieurs siècles, la Russie est notre alliée, et ses relations avec l’Ukraine font partie de son pré carré. Historiquement, nous pratiquons une alliance de contournement avec l’empire russe pour contrer l’hégémonie britannique et prussienne.
En dehors d’une infiltration de notre diplomatie par de zélés atlantistes, rien ne justifie l’abandon de cette doctrine historique.
Il faudra sans doute longtemps pour que le bourgeois ordinaire gorgé d’une haine anti-Poutine attisée par une presse débilitante et aux ordres ne comprenne qu’il est le dindon d’une farce qui ne profite qu’à Washington. Il n’en reste pas moins que Macron, sans débat, nous emmène dans une aventure suicidaire qui finira son oeuvre d’implosion de la France et de service obséquieux aux USA.
Préparez-vous au pire !
Si vous vous souvenez des propos du président en janvier 2022, qui affirmait avoir envie d’emmerder les non-vaccinés, vous avez compris toute la folie qui occupe l’Élysée, et tout l’endoctrinement fascisé dont ses ouailles sont les victimes. Cette hystérie fascisante est prête à passer de la prétendue guerre contre un virus, à la guerre contre un prétendu ennemi bien plus puissant que nous.
Il n’est pas sûr que Macron soit encore capable de mesurer la responsabilité tragique qu’il prend en se rangeant aveuglément aux côtés des États-Unis pour porter la guerre sur le sol européen. Face à cet aveuglement, attendez-vous au pire, et particulièrement à des destructions massives et une période particulièrement éprouvante dont nous ne réchapperons pas tous.
Dans les prochaines semaines, l’implosion économique de l’Occident devrait être forte, je vous en parle régulièrement depuis plus d’un an.
Mais il va désormais falloir redoubler d’agilité.
Ceux qui peuvent partir loin ont intérêt à le faire. Nous vous donnons depuis plusieurs semaines des conseils d’expatriation. Ceux qui vont rester en France ont intérêt à adapter leur stratégie patrimoniale pour sauver ce qui pourra encore l’être.
Je vous signale, dès ce vendredi, la parution des premiers conseils de Florent Machabert en matière d’épargne pour vous adapter le plus vite possible aux drames qui s’accumulent : hyperinflation, déroute boursière, crise monétaire orchestrée et « économie de guerre », dans toute son horreur.
Je vous le redis : le Deep State américain a décidé, en 2019, de brusquer le cours de l’histoire, et vous serez les premiers à souffrir de cette folie.
source : Le Courrier des Stratèges
Source : Reseau international
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