Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : AndrewLozovyi/Depositphotos
Déresponsabiliser : voilà l’objectif — involontaire peut-être, mais quand même présent — d’une nouvelle loi en Illinois « autorisant les jeunes filles à se faire avorter à l’insu de leurs parents » comme le rapporte LifeSiteNews.
L’ironie tragique de la situation est que « l’État n’autorise pas les mineures à se faire percer les oreilles sans le consentement parental ». Se faire percer les oreilles aurait donc plus de poids et de gravité que tuer son propre enfant à naître ?
Comment ces adolescentes auront-elles le courage d’affronter une grossesse non prévue seule, sans l’autorité, le support et les conseils de leurs parents, alors qu’elles pourront facilement avorter ? Seront-elles vraiment toutes conscientes que l’acte qu’elles croient faire sans laisser aucune trace porte la conséquence grave d’enlever une vie irremplaçable ?
Le représentant de l’État républicain Tom Morrison a affirmé avec justesse que « Devenir enceinte en tant que mineure est une affaire très sérieuse, tout comme se faire avorter chirurgicalement ou chimiquement en tant que mineure est une affaire très sérieuse… Dans les deux cas, les parents ont le droit de savoir ce qui se passe avec leurs enfants. »
L’État prétend enlever la responsabilité primordiale aux parents de guider, de protéger, de conseiller, de défendre, d’aider, et de veiller sur leurs filles en laissant celles-ci agir dans leur dos.
Mgr Thomas Paprocki, évêque du diocèse de Springfield en Illinois, a qualifié la signature du projet de loi de « moment sombre et honteux dans l’histoire de l’État de l’Illinois… Il est frappant de constater à quel point cette législation fournit couverture, secret et obscurité sur les mauvaises actions ». » Moment sombre et moment tragique autant pour les parents et leurs droits que pour les jeunes filles et leur besoin d’appui parental.
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