Le ministère russe des Affaires étrangères a exprimé son « inquiétude face à l’opération militaire turque dans le nord de la Syrie » espérant qu’« Ankara s’abstiendra d’actions susceptibles de provoquer une détérioration de la situation en Syrie ».
« Nous avons reçu avec inquiétude des informations sur l’opération militaire turque dans le nord de la Syrie, et nous espérons qu’Ankara s’abstiendra de d’actions susceptibles de conduire à une grave détérioration de la situation déjà difficile en Syrie », a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.
« Dans le même temps, nous comprenons les inquiétudes de la Turquie concernant les menaces à sa sécurité nationale provenant des zones frontalières syriennes », a ajouté le communiqué.
Il a souligné qu’« à cet égard, nous pensons qu’une sécurité fiable à la frontière syro-turque ne peut être garantie que par le déploiement de des force de sécurité syriennes dans la zone adjacente ».
Des sources syriennes sur le terrain ont déclaré à la chaine satellitaire Al-Mayadeen, il y a quelques jours, que « la Russie compte envoyer des messages d’avertissement à la Turquie », indiquant qu’« elle est prête à empêcher toute nouvelle opération militaire turque dans le nord du pays, ainsi qu’à prouver que sa présence militaire est permanente dans la région ».
Dans une lettre adressée au secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, et au Conseil de sécurité de l’ONU, le ministère syrien des Affaires étrangères a protesté contre l’établissement par la Turquie d’une « zone de sécurité » à l’intérieur du territoire syrien, soulignant que « cette mesure est une forme de agression à son encontre ».
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré hier mercredi que « la Turquie compte nettoyer les zones de Tel Rifaat et de Manbij dans le nord de la Syrie des terroristes », selon ses dires, tandis que le secrétaire d’État américain Anthony Blinken a mis en garde hier la Turquie contre une attaque militaire en Syrie, soulignant que cela « exposera la région au danger ».
Pour sa part, l’Iran s’est opposé à la volonté de la Turquie de mener une opération militaire à l’intérieur du territoire syrien, affirmant que « toute action militaire de la part de n’importe quel pays sur le territoire contre tout autre pays est une violation de l’intégrité territoriale et de la souveraineté nationale du pays attaqué ».
source : Al Manar
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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