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Une organisation de solidarité régionale se joint ainsi à l’appel de plusieurs gouvernements des Caraïbes à cet égard.
L’Assemblée des Peuples des Caraïbes (ACP) a appelé les chefs de Gouvernement de la Communauté des Caraïbes (CARICOM) à ne pas assister au prochain Sommet des Amériques prévu en juin à Los Angeles, aux États-Unis, si l’exclusion de Cuba, du Nicaragua et du Venezuela est maintenue.
Selon une déclaration de l’APC, dans laquelle se trouvent des représentants de Trinité-et-Tobago, de la Barbade, d’Haïti, du Suriname, de Porto Rico, de la Martinique, de la République dominicaine et du chapitre cubain de l’organisation, le groupe a déclaré qu’il était nécessaire que les Gouvernements de la région défendent la souveraineté de leurs peuples.
Le groupe a exprimé ce qu’il a appelé ses « graves préoccupations » au sujet de la stratégie américaine de « diviser pour régner » dans la région et a envoyé une lettre en ce sens aux différents chefs de Gouvernement et en lançant un appel à boycotter le sommet, selon le communiqué.
De même, la note indique qu’il appelle les pays des Caraïbes à répudier la doctrine Monroe, à résister aux manœuvres des États-Unis et à faire tout le nécessaire pour maintenir l’unité, rejeter toute tentative d’ingérence dans les affaires des États souverains et rester ferme sur le principe selon lequel les Caraïbes sont une zone de paix. »
Selon l’APC, « la CARICOM a toujours été un bloc régional de principes, comme le montre la décision des quatre États indépendants de l’époque de reconnaître, en 1972, Cuba et les relations fortes que tous les États membres de la CARICOM entretiennent avec Cuba ».
La note souligne qu’étant donnée l’histoire même de la discrimination aux États-Unis, « ils n’ont sûrement pas l’autorité morale pour se prononcer sur le Gouvernement d’autres pays ».
L’APC a regretté « la récente décision de certains chefs de Gouvernement de la CARICOM d’assister au Sommet des Amériques », car, selon l’entité, cela « montre qu’ils acceptent que le pays hôte puisse choisir les pays qu’il préfère inviter sur des bases politiques ou idéologiques », ce qui, selon eux, « est une position qui doit être fermement rejetée ».
La non-invitation de Cuba, du Venezuela et du Nicaragua au Sommet des Amériques a provoqué la réaction de plusieurs Gouvernements et mouvements sociaux de la région, qui se sont prononcés pour ne pas assister à cette réunion.
source : Resumen Latinoamericano
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
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