Par Solange Lefebvre-Pageau (CIREF)
Le 12 mai 2022
Le Gouvernement fédéral du Canada pensera-t-il aussi
à subventionner les défenseurs de la culture
de l’amour et de la sexualité intégrés ?
Les médias proclament que le 11 mai 2022 fut un grand jour pour les défenseur(e)s du « droit » à l’avortement au Canada et peut-être aussi pour les nombreux militants pro-choix qui n’hésitent pas devant le choix de détruire un minuscule être humain, dont la vie débute à peine 35 heures après une rencontre sexuelle fertile.
Voici la raison pourquoi : M. Jean-Yves Duclos, ministre fédéral de la Santé et Mme Marci Ien, ministre fédérale des Femmes et de l’égalité des genres et de la jeunesse, nous ont révélé cette « importante » nouvelle : « Pour améliorer l’accès à l’avortement partout au Canada, notre gouvernement fédéral consacrera 45 millions pendant trois ans, dont 14 millions en cette année 2022. »
À quoi cette somme extravagante servira-t-elle ? Elle est destinée à :
- faire avancer les droits sexuels et à faciliter l’accès à l’avortement, partout au Canada ;
- favoriser des accès sécuritaires à la santé reproductrice (droit à la contraception, à l’avortement et à la stérilisation des femmes et des hommes) ;
- défendre la liberté individuelle de toute femme de recourir sans intimidation à l’avortement ;
- augmenter le nombre des services de référence et d’aide aux femmes avortées ;
- dispenser un important enseignement relatif à l’avortement aux agents de santé : médecins de famille, obstétriciens, gynécologues, infirmières, sages femmes et travailleuses sociales afin qu’ils deviennent en aide efficacement aux personnes réclamant le droit de à l’avortement.
Cette « victoire fondamentale et historique » est le résultat d’un vote symbolique, car le droit à l’avortement fait déjà partie des lois du Canada*. Je trouve humiliant comme Canadienne que le brouhaha chez nos voisins du sud ait provoqué chez Monsieur Trudeau le besoin de souligner ainsi une loi qui n’a pas été appuyée par la population, mais par des élus qui obéissent à leurs chefs plutôt qu’à leur conscience ou au désir des citoyens qu’ils n’ont pas consultés.
Source : Lire l'article complet par Campagne Québec-Vie
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