Plaidoyers des chroniqueuses du Journal de Montréal pour l’avortement

Plaidoyers des chroniqueuses du Journal de Montréal pour l’avortement

Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : WavebreakMediaMicro/Adobe Stock

Avec la nouvelle du document fuité de la Cour américaine vient une rafale de discours pro-mort. La nouvelle présente en effet une occasion pour tous les journalistes d’affirmer leur militantisme pro-avortement, une occasion que nos journalistes québécois n’ont certainement pas ratée.

Proposant « des suggestions pour éradiquer la honte qui pèse trop souvent sur les femmes qui se prévalent de leur droit à l’avortement » la journaliste du Journal de Montréal, Madeleine Pilote-Côté, dévoile dans sa chronique du 9 mai les réalités qui dérangent les pro-avortement.

L’une des suggestions avance, « Arrêtons de parler de bébé pour faire référence à un embryon ou un fœtus. C’est souvent culpabilisant pour une femme enceinte qui songe à interrompre sa grossesse. » Parler d’un bébé rappelle en effet que l’être tué par l’avortement est bel et bien le même que celui dans le berceau. Rappel troublant pour les pro-mort, n’est-ce pas ?

Le remords que cause l’avortement dérange également les pro-avortement. Une autre proposition indique d’arrêter « de projeter notre malaise et nos inquiétudes sur les femmes qui ont recours à cette intervention médicale… » et conclut, « Parce que c’est possible de se faire avorter, sans éprouver de remords. » Il est triste que la société soit si dégradée qu’elle reste insensible au meurtre d’un être humain. Comme le disait Jérôme Lejeune, « Une société qui tue ses enfants a perdu à la fois son âme et son espérance. »

Selon Nathalie Elgrably, une autre chroniqueuse pour le Journal de Montréal, « Un poupon à terme n’est pas l’amas de cellules difformes qu’il était à 8 semaines. C’est un être humain. » Sans aucun fondement scientifique ni logique, la position pro-mort déclare que l’humanité d’un être apparaît tout à coup à un stade plus ou moins arbitraire de son développement — comme si cet être n’avait pas déjà un organisme ordonné à 8 semaines. Mais l’enfant est autant humain à 8 semaines avant sa naissance qu’il l’est à 8 semaines après sa naissance.

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À propos de l'auteur Campagne Québec-Vie

Campagne Québec-Vie est une association québécoise qui travaille de concert avec tout individu ou association de bonne volonté, à l’établissement d’une société chrétienne qui protège la foi, la famille et la vie, de la conception à la mort naturelle.CQV a trois objectifs : i) Promouvoir la reconnaissance, par les représentants de tous les corps sociaux, y compris ceux de l’État, de la nécessité du christianisme, en tant que seule religion intégralement vraie, pour une réalisation pleine et entière du bien commun ; ii) Promouvoir la reconnaissance du fait que la foi chrétienne est raisonnable, et que la raison soutient la foi et la morale chrétiennes ; iii) Promouvoir le respect de la vie humaine depuis la conception jusqu’à la mort naturelle ainsi que les droits de la personne et de la famille ;CQV œuvre à instaurer une « Culture de Vie », c’est-à-dire que nous favorisons, en manifestant, en organisant des colloques, en diffusant des nouvelles par Internet et offrant de l’aide aux femmes enceintes en difficulté, le développement d’une société dont les lois et les mœurs concourent, entre autres, à la reconnaissance du droit à la vie de toute personne humaine, de la conception à la mort naturelle, ainsi qu’à la reconnaissance de la famille traditionnelle (homme, femme, et les enfants qui découlent de leur union aimante) comme lieu privilégié pour l’épanouissement de la personne humaine.

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