1 . Après la fin de l’URSS: les États-Unis ont craché sur la main tendue de la Russie en geste d’amitié; 2. La guerre en Ukraine: la faute à la base revient aux États-Unis; 3. Le « faucon » Joe Biden; 4. Les « valeurs morales » de l’Occident mondialiste; 5. Odieuse manipulation de l’Ukraine et une guerre de plus au bilan de Biden.
1. Après la fin de l’URSS: les États-Unis ont craché sur la main tendue de la Russie en geste d’amitié
Quant l’URSS a été dissoute en 1991, l’Occident avait la plus belle chance possible de commencer enfin à établir de belles relations amicales entre l’Est et l’Ouest. La Russie s’engageait pour la toute première fois de son existence, pour la toute première fois de son histoire, sur le chemin de la démocratie!
Il fallait alors encourager le plus possible cette transition réalisée pacifiquement vers la démocratie, où les pays membres de l’URSS devenaient indépendants sans réaction belliqueuse de Moscou, sans aucune effusion de sang! Il fallait montrer au peuple russe à quel point l’Occident appréciait cette fin de la guerre froide, en établissant au plus vite avec lui le plus de relations possibles aux niveaux non seulement économique mais aussi culturel et autre. Il fallait commencer à tisser des liens les plus amicaux et chaleureux possibles avec lui.
Il fallait ériger Gorbatchev, avec sa politique de glasnost (transparence, amorçant une démocratisation du régime) et de perestroïka (restructuration économique: passage d’une économie planifiée à une économie de marché), au rang de héros mondial. Heureusement, on lui a décerné un prix Nobel de la paix en 1990.
Boris Eltsine, le tout premier président de la Russie (1991 à 1999), est aussi un héros que l’Occident aurait dû honorer en même temps que Gorbatchev. C’est lui qui, en 1990, proclame la souveraineté de la Russie par rapport à l’Union soviétique, et provoque la dissolution de cette dernière l’année suivante.
Certes, Gorbatchev a été naïf de ne pas demander de garantie écrite aux États-Unis pour la non-expansion de l’OTAN vers l’est après la fin de la guerre froide. Certes également, l’économie en Russie a fortement régressé en passant à une économie de marché, parce que la transition avait été mal préparée. Mais il n’en reste pas moins que c’est avec ces deux hommes que cette période si noire du communisme soviétique dans l’humanité s’est terminée!
Or, comme tout le monde le sait, c’est tout le contraire qui a été fait par les États-Unis. Au lieu de respecter leurs promesses faites à Gorbatchev au début des années 1990 en échange de son accord pour la réunification de l’Allemagne, à savoir que l’OTAN ne s’approcherait pas des frontières de la Russie en intégrant les anciens pays du bloc de l’Est, les États-Unis et cette organisation se sont odieusement dépêchés d’aller occuper cette zone un pays après l’autre. Cela ne pouvait forcément que créer une crainte toujours grandissante de la part de la Russie, qui se voyait ainsi encerclée et qui n’avait plus aucune confiance possible en l’Occident.
Quand le pire mondialiste de l’Occident, à savoir George Soros, œuvre avec succès à renverser le gouvernement ukrainien en 2004, et que les dirigeants états-uniens ou occidentaux valais du même mondialisme œuvrent aussi dans cette voie, qui peut croire en l’honnêteté de l’Occident?
De semblables manœuvres ont aussi eu lieu par exemple en Serbie en 2000, en Géorgie en 2002, et en Biélorussie en 2001 et en 2004. Elles ont été couronnées de succès en Serbie et en Géorgie, tout comme en Ukraine en 2004 et en 2014, où les régimes pro-russes en place ont été changés pour des régimes pro-occidentaux.
Quand Poutine est devenu président de la Russie (en 1999 par intérim et en 2000 de plein exercice), il a voulu se rapprocher de l’Occident encore plus que son prédécesseur Eltsine. Ainsi, pendant son premier mandat, il a, d’une part, proposé à l’Union européenne que la Russie en devienne membre et que soit ainsi créé un marché économique unique; et, d’autre part, il a proposé aux États-Unis que la Russie entre dans l’OTAN. On ne pouvait rêver plus belle occasion d’avoir enfin une Europe unifiée et démocratique de l’Atlantique à l’Oural. Mais les États-Unis ont refusé les deux propositions…
Les États-Unis ne voulaient pas d’une Europe entière unifiée et pacifique. Ils n’en veulent pas plus aujourd’hui. Ils ne pensent égoïstement qu’à leurs propres intérêts de suprématie, et leur devise est: « Diviser pour régner ». Ils ont ainsi toujours considéré, par exemple, qu’une politique ou un climat de détente entre l’Allemagne et la Russie serait contraire à leurs intérêts.
Le 28 janvier 2014, Victoria Nuland, alors secrétaire d’État assistante états-unienne pour l’Europe et l’Eurasie; responsable à partir de 2014 de l’Ukraine au département d’État, s’occupant des garanties de prêts à ce pays et de la livraison d’aide militaire à son armée; contributrice majeure dans les manœuvres des États-Unis pour le renversement en février 2014 du gouvernement ukrainien démocratiquement élu par un violent coup d’État civil; et, depuis mai 2021, sous-secrétaire d’État pour les Affaires politiques, soit le troisième poste le plus important de la diplomatie états-unienne, a lancé, lors d’une conversation téléphonique avec l’embassadeur états-unien en Ukraine Geoffrey Pyatt: « and, you know… fuck the EU [European Union] (1) », montrant bien que les États-Unis considèrent les pays européens comme leurs vassaux.
Ainsi, les États-Unis n’ont pas cessé après 1991 de cracher sur la Russie et sa main tendue en geste d’amitié envers l’Occident, que cette main tendue fût celle de Boris Eltsine, de Mikhaïl Gorbatchev ou de Vladimir Poutine. Les trois ont offert l’amitié de la Russie aux États-Unis, qui ont répondu en se dépêchant d’étendre l’OTAN jusqu’à la frontière de ce pays, sans se soucier une seule seconde qu’ils ne respectaient pas leurs promesses données à Gorbatchev après la fin de l’URSS. L’OTAN n’est plus, depuis le démantèlement de l’Union soviétique, que le joujou guerrier des États-Unis.
Eltsine, Gorbatchev et Poutine ont offert la paix dans le monde après la dure époque du communisme, des deux Guerres mondiales et de la guerre froide. Les États-Unis ont rejeté leurs offres et remis le monde dans le chaos et la guerre. Ce sont les États-Unis qui ont inexorablement poussé la Russie à la guerre en Ukraine, et le reste de l’Occident a tout simplement collaboré.
Le cours de l’humanité, le destin de l’humanité a ainsi été le plus odieusement possible poussé vers le bas, alors que l’on avait la plus belle chance qui soit de le faire évoluer vers un monde considérablement meilleur.
C’est ainsi inacceptable aujourd’hui de considérer de façon manichéenne l’Occident comme le « bon », et la Russie comme la « pourrie à l’os ». Quelle que soit l’issue de cette guerre en Ukraine, toutes les voix authentiquement démocratiques de l’Occident doivent s’opposer fermement à la diabolisation de la Russie orchestrée par les États-Unis ou le mondialisme occidental.
2. La guerre en Ukraine: la faute à la base revient aux États-Unis
Les « révolutions de couleur » dans les pays de l’ancien bloc de l’est ont toutes été fomentées par l’Occident, mais surtout les États-Unis, pour nuire à la Russie en changeant les gouvernements pro-russes en place par des gouvernements pro-occidentaux.
Ces révolutions ont été conduites par des organisations comme Otpor (« Résistance »), Pora (« C’est l’heure »), etc.
Pour organiser et financer ces opérations de changement de régime, ces mouvements ont reçu plusieurs millions ou dizaines de millions de dollars de la part d’organisations états-uniennes, comme Open Society Institute de George Soros, National Democratic Institute for International Affairs (NDI), ou Freedom House (FH).
La révolution orange (soit la couleur du parti du candidat pro-occidental à la présidence de l’Ukraine en 2004, devenue symbole du mouvement de protestation) a fait recommencer le deuxième tour de l’élection présidentielle du 21 novembre 2004 où le président pro-russe Viktor Ianoukovytch avait été élu avec 49 % des voix contre 47 % pour le leader pro-occidental Viktor Iouchtchenko. Le prétexte de la manifestation était que des irrégularités auraient entaché cette élection.
La reprise de l’élection présidentielle mit au pouvoir Iouchtchenko, avec 52 % des votes contre 44 % pour Ianoukovytch.
Cependant, ce nouveau président pro-occidental placé par cette révolution orange a tellement déçu la population pendant son mandat, qu’elle a élu aux élections suivantes de 2010 ce même pro-Russe Ianoukovytch qui avait été rejeté par cette révolution! Ce dernier a obtenu 35 % des votes contre seulement 5 % pour Iouchtchenko! La révolution orange fomentée par Soros et les États-Unis se trouvait ainsi singulièrement ridiculisée…
En novembre 2013, le nouveau président Ianoukovytch a refusé de signer l‘accord de libre-échange prévu par le précédent gouvernement pro-occidental entre l’Ukraine et l’Union européenne, pour lui préférer un accord avec la Russie. Cet accord de libre-échange avec l’Union européenne était en réalité défavorable à l’Ukraine, car elle aurait été inondée des produits européens pendant que ses propres produits n’auraient même pas été compétitifs avec ceux de l’Union européenne.
Mais c’est quand même l’annulation de cet accord qui a servi de prétexte pour la révolution Euromaïdan (terme qui renvoie à la place Maïdan, ou place principale, ou place de l’Indépendance de Kiev, où les manifestations ont eu lieu) de 2014 par des manifestants pro-occidentaux.
La révolution orange avait été ridiculisée par l’élection de 2010 du pro-Russe Ianoukovytch dont elle avait fait annuler l’élection en 2004. Mais cette fois, en 2014, Nuland et tous les activistes pro-occidentaux se sont sans doute dit quelque chose comme: « On s’est fait ridiculiser avec notre révolution orange de 2004, mais cette fois on ne manquera pas notre coup et on va se débarrasser pour de bon de ce président pro-russe. »
Ainsi, une coalition ukrainienne d’extrême-droite très violente et parfaitement formée aux armes créée en 2013, à savoir Secteur droit (ou Pravyï sektor), incluant l’organisation paramilitaire les Patriotes d’Ukraine (à partir de laquelle s’est ensuite constitué le régiment Azov impliqué dans la guerre russo-ukrainienne) relié au parti ultranationaliste Svoboda (« Liberté »), a été présente à cette manifestation Euromaïdan, provoquant au moins 120 morts dont 17 policiers et presque 2000 blessés. Les bureaux du Parti des régions du président pro-russe Ianoukovitch à Kiev ont été incendiés.
Ianoukovytch a ainsi de fait été obligé, pour sa sécurité, de fuir en exil en Russie; et les pro-Occidentaux ont pris le contrôle de la Rada ou du Parlement ukrainien, et formé un gouvernement intérimaire avant de futures élections.
Le gouvernement états-unien aurait financé à hauteur de quatorze millions de dollars l’organisation de cette révolution. L’administration Bush a aussi fait bénéficier le candidat à la présidentielle Iouchtchenko de 65 millions de dollars. On ne peut vraiment pas croire à un caractère « spontané » de cette révolution.
Ce gouvernement intérimaire mis au pouvoir ce mois de février 2014 à la suite de cette révolution Euromaïden était ainsi évidemment sous influence états-unienne. La conversation téléphonique susmentionnée de Victoria Nuland du 28 janvier 2014 a carrément révélé que les États-Unis avaient un droit de regard sur la composition de ce gouvernement.
Nuland et Pyatt ont pendant cette communication téléphonique choisi leur « poulain » au poste de premier ministre, soit Arseni Iatseniouk (en anglais: Arseniy Yatsenyuk), désigné trois fois sur quatre dans cette conversation de cinq minutes avec le diminutif familier de « Yats ». Il sera effectivement nommé premier ministre le 27 février 2014.
Ils le préféraient à deux autres dirigeants influents des manifestations: Vitali Klitschko, surnommé familièrement « Klitstch » dans la conversation, jugé comme un électron compliqué (« obviously the complicated electron here »), et Oleh Tyahnibok.
Nuland s’est affichée publiquement avec ces trois hommes clés des manifestations. Iatseniouk est un politicien pro-occidental très connu présent même dans la révolution orange de 2004. Klitschko dirigeait le parti pro-européen l’Alliance démocratique ukrainienne pour la réforme, issu entre autres du mouvement Pora mentionné plus haut. Tyahnibok, qui a été interdit de séjour aux États-Unis en 2013 pour antisémitisme, dirigeait depuis 2004 le parti Svoboda après en avoir été membre depuis sa fondation en 1991. Ce parti a été qualifié d’antirusse et d’antisémite, commémorant par exemple le collaborationniste pro-nazi Stepan Bandera qu’il considère comme un héros de l’indépendance ukrainienne contre les Soviétiques. Tyahnibok faisait lui aussi partie des leaders de la révolution orange.
À la fin de la conversation, Pyatt dit qu’ils veulent essayer de trouver quelqu’un avec une personnalité internationale pour venir les aider à accoucher de cette affaire (« We want to try to get somebody with an international personality to come out here and help to midwife this thing. »)
Nuland répond alors que… Biden (alors vice-président) va venir jouer ce rôle!… (« So on that piece, Geoff, when I wrote the note [national security adviser Jake] Sullivan’s come back to me VFR saying you need [Vice-President Joe] Biden, and I said probably tomorrow for an ‘atta-boy’ and to get the ‘deets’ [details] to stick. So Biden’s willing. »)
Biden approuvait évidemment toute cette affaire de coup d’État et d’ingérence dans les affaires gouvernementales ukrainiennes.
On comprend ainsi, à partir de tout ça, que les États-Unis étaient alors déterminés à provoquer toujours davantage la Russie, dans le but de la pousser de plus en plus à entrer ouvertement en conflit en Ukraine.
C’est de fait ce changement de régime fomenté par les États-Unis en Ukraine, le deuxième après celui de 2004, qui a ultimement lancé la guerre du Donbass suivie de l’invasion de tout le pays par la Russie.
La guerre a commencé dans la région du Donbass, dans le sud-est du pays, à cause de ce coup d’État, et parce que ce gouvernement ukrainien intérimaire sous influence états-unienne a décidé d’abroger, le 23 février 2014, une loi antérieure décrétant la langue russe comme une des langues officielles dans plusieurs régions du pays, principalement situées au sud et à l’est.
Cette décision a aussitôt provoqué, dès mars 2014, le détachement de la république de Crimée de l’Ukraine et son entrée (annexion) dans la fédération de Russie, après un référendum avec presque cent pour cent des votes en ce sens; et, en avril et en mai 2014, le début de la guerre du Donbass et la création des deux républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougantsk appuyées par la Russie.
Le conflit russo-ukrainien comme tel a commencé de cette façon, mais ses braises couvaient quand même depuis 1991 parce les États-Unis, à l’encontre de leurs promesses faites à Gorbatchev, ont commencé à faire entrer les pays de l’ancien bloc de l’est dans l’OTAN. Ils voulaient faire entrer aussi l’Ukraine, ce que Poutine a toujours dénoncé pour des raisons de sécurité pour la Russie.
Zelensky est un pion du mondialisme comme Biden, Macron et Trudeau. Si l’on écoutait ses demandes répétées pour que l’Ukraine soit même dès maintenant intégrée par procédure spéciale dans l’Union européenne et l’OTAN, et qu’une zone d’exclusion aérienne soit imposée au-dessus de l’Ukraine, une troisième guerre mondiale avec armes nucléaires serait immédiatement déclenchée. C’est à se demander s’il n’est pas plus dangereux que Poutine lui-même. Il ne veut jamais faire de compromis.
Il n’a pas voulu appliquer les accords de Minsk signés par le gouvernement ukrainien en 2014 et en 2015, par lesquels un statut particulier d’autonomie devait être donné à la région du Donbass (oblasts [divisions administratives de type « région »] de Donetsk et de Louhansk [en ukrainien] ou Lougansk [en russe], très majoritairement russophones). Les gouvernements français et allemand s’étaient portés garants pour ces accords, mais n’ont jamais rien fait pour obliger le gouvernement ukrainien à les appliquer. Le Conseil de sécurité des Nations unies, dont la France est un des cinq membres permanents, a même voté une résolution appuyant ces accords, mais, même avec ce poids de l’ONU derrière la France, rien n’a avancé.
Zelensky a finalement fait bombarder fortement cette région du Donbass à la mi-février 2022 par l’armée ukrainienne, ce qui aurait alors fait décider Poutine d’envahir l’Ukraine le 24 février, après avoir, le 21 février, reconnu comme états indépendants les Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk.
Poutine avait auparavant fait de multiples efforts diplomatiques pour éviter la guerre, mais sans réponse valable de la part de l’Occident. La France et l’Allemagne étaient garantes des accords de Minsk et avaient le devoir d’obliger le gouvernement ukrainien de les mettre en application depuis 2014 et 2015, incluant le gouvernement dirigé par Zelensky élu président en avril 2019. Mais ils ne l’ont pas fait, et il y ainsi eu dans cette guerre du Donbass, de 2014 à 2020, plus de 13 000 morts, dont 3350 civils, et un million et demi de personnes déplacées.
Si l’Occident avait fait respecter ces accords au lieu de toujours tout faire pour que l’Ukraine entre à l’OTAN, on n’en serait pas là aujourd’hui. Mais voilà: les États-Unis ne voulaient en aucun cas d’une paix au Donbass, mais voulaient plutôt à tout prix que cette guerre du Donbass entraîne la guerre de la Russie contre l’Ukraine. La France et l’Allemagne ont collaboré en ne faisant jamais rien de concret pour obliger le gouvernement ukrainien à respecter ces accords.
On voit d’ailleurs parfaitement aujourd’hui tout le ridicule des pseudo-négociations de Macron et des autres « négociateurs » occidentaux, qui ne donnent jamais aucun résultat. L’Occident mondialiste et hypocrite ne veut pas plus aujourd’hui de la paix en Ukraine, mais uniquement mettre Poutine et la Russie à terre. Les États-Unis se servent de l’Ukraine pour nuire le plus possible à la Russie.
Ce faisant, après avoir délibérément provoqué la guerre du Donbass puis la guerre dans toute l’Ukraine, les États-Unis sont en train de provoquer une troisième guerre mondiale qui sera certainement encore plus nucléaire que la seconde. Après nous avoir imposé un premier et « léger » Great Reset avec la COVID-19, le mondialisme occidental nous en impose déjà un deuxième qui sera cette fois autrement plus fulgurant.
On voit bien là toute la duplicité et la folie du mondialisme occidental. La population occidentale se croit encore le « monde libre », alors qu’elle est gouvernée par des dirigeants les plus dangereux qui soient, et qu’elle ne voit pas l’immense épée de Damoclès qui descend constamment au-dessus de sa tête.
Les économies mondiales ont été fortement touchées par le Great Reset de la COVID-19, mais ça va être mille fois pire avec ce deuxième Great Reset. Le pouvoir d’achat du commun des mortels va se réduire comme peau de chagrin, rendant constamment les populations plus fragiles et vulnérables devant leurs gouvernants mondialistes.
Le mal est lancé maintenant. Le gâchis dans l’humanité est incommensurable. Mais il est à la mesure de la voracité du mondialisme sans âme, ni loi, ni morale, ni scrupules, qui ne veut qu’asservir tôt ou tard l’humanité et qui doit absolument en cours de route écraser Poutine et la Russie qui refusent de se soumettre contrairement à tout l’Occident.
Il faut repartir à zéro, mais évidemment pas dans le sens du Great Reset des mondialistes maniaques. Il faut essayer de faire ce qui aurait dû être fait en 1991: s’entendre d’abord pour une zone tampon neutre et pacifique entre la Russie et l’Union européenne, puis, peu à peu, mais comme ce sera difficile!, essayer de nouer enfin des liens humains entre la Russie et l’Occident.
La solution au problème de la guerre en Ukraine est bien connue. Cette guerre arrêterait immédiatement si l’Occident disait clairement à Poutine être d’accord pour une telle zone tampon neutre et pacifique entre la Russie et l’Union européenne. Ce n’est pourtant pas si compliqué.
Les États-Unis ont largement réussi leur plan mis en branle il y a trente ans à la fin de la guerre froide: encercler et isoler la Russie. Mais ils veulent certes aller encore plus loin: faire renverser Poutine en Russie et œuvrer à démembrer ce pays.
3. Le « faucon » Joe Biden
Les États-Unis ont engagé des guerres dans un très grand nombre de pays, parmi lesquelles Joe Biden a montré son côté agressif et belliqueux, trompeur et fraudeur.
En 1999, alors qu’il était sénateur et chef de la minorité démocrate au puissant comité des affaires étrangères du Sénat, il a été le principal promoteur d’un bombardement continu de la Serbie par l’OTAN, et ce sans aucune caution, aucune approbation que ce soit de la part du Conseil de sécurité des Nations unies. Il demandait également, en plus des bombardements, l’intervention de troupes états-uniennes pour une « occupation de style japonais-allemand ».
Amnesty International a dénoncé ce bombardement comme un crime de guerre, parce qu’il était disproportionné et que les précautions nécessaires n’ont pas été prises pour réduire les pertes parmi les civils. Des munitions à uranium appauvri ont été utilisées.
Les États-Unis ont ensuite envahi l’Irak en 2003 sur la base d’un immense mensonge complètement fabriqué de leur part, qui affirmait la présence d’armes de destruction massive dans ce pays. Biden, devenu en 2001 président du comité des affaires étrangères du Sénat, a activement participé à cette fraude gigantesque. Il a vigoureusement poussé le Sénat à voter pour cette guerre, donnant ainsi toute la caution nécessaire à l’administration Bush pour envahir l’Irak. Sans cet apport déterminant, cette guerre qui figure parmi les plus grandes tragédies de notre époque moderne n’aurait peut-être pas eu lieu.
Comme au Kosovo, cette guerre a violé la Charte des Nations unies, car elle s’est faite encore sans l’aval du Conseil de sécurité.
État islamique a carrément été créé en 2006 par les djihadistes d’Al-Qaïda en Irak à la suite de l’invasion de ce pays par les États-Unis. Cette guerre a ainsi propulsé le terrorisme à son plus haut niveau, alors qu’elle avait officiellement été lancée sous le casus belli de « guerre contre le terrorisme »…
Cette guerre entreprise par une coalition menée par les États-Unis a duré presque neuf ans, soit jusqu’en 2011. Elle a engendré deux guerres civiles irakiennes, de 2006 à 2009 et de de 2013 à 2017. Une deuxième coalition menée par les États-Unis a alors dû être formée en 2014 jusqu’en 2017. Le total de morts chez les Irakiens, autant chez les combattants que les civils, est difficile à évaluer, mais se situerait entre 100 000 et 1,2 million pour la période de 2003 à 2011.
Biden a ensuite été vice-président sous Obama de 2009 à 2017, donc lors des guerres en Libye et en Syrie.
Il a été dans sa carrière politique un « faucon », un fervent partisan de conflits armés semant le chaos sur la planète. Mais les États-Unis appellent ces guerres: « promouvoir la démocratie dans le monde ».
La force doit compléter et renforcer la diplomatie en politique étrangère. Si ça tue au passage un million de personnes dont 500 000 enfants en Irak à cause d’un manque de nourriture et de soins médicaux, ce n’est pas grave, ce n’est qu’un détail, cela « en valait la peine », comme l’a si bien déclaré en 1996 Madeleine Albright, embassadrice états-unienne auprès des Nations unis de 1993 à 1997 et secrétaire d’État de 1997 à 2001. On a appris par la suite que ce chiffre de 500 000 a été extrêmement surestimé, mais cela ne diminue pas pour autant l’immoralité complète de la déclaration d’Albright.
Biden et les États-Unis sont ainsi très mal placés pour faire la morale à Poutine. Outre leur responsabilité dans les révolutions colorées, ils ont un lourd passé où ils ont lancé des guerres. Celle d’Irak a laissé le pays dévasté et les populations décimées. Mais ils refusent à la Russie ce « droit » qu’ils se sont eux-mêmes toujours arrogé d’entrer en guerre, alors même que Poutine a engagé la guerre en Ukraine pour des raisons carrément existentielles.
Poutine l’a fait parce que les États-Unis ont constamment manigancé pour que l’Ukraine intègre l’OTAN et que la Russie devienne complètement isolée et vulnérable. Des missiles pourraient être installés directement à sa frontière, rendant impossible de les intercepter s’ils étaient lancés contre le territoire russe à cause de cette proximité. Jamais les États-Unis ne toléreraient la même chose à leurs propres frontières.
C’est plus de cinq milliards de dollars que les États-Unis ont engagés depuis 1991 pour financer en Ukraine des groupes politiques pro-européens et faire entrer ce pays dans l’OTAN. Ils ont tout fait depuis 1991 pour pousser la Russie dans cette guerre. Tous les morts en Ukraine sont ainsi autant de la responsabilité des États-Unis que de la Russie.
En ce qui concerne les présumés crimes de guerre, non encore prouvés, de la part de la Russie en Ukraine, on répétera que l’attaque de la Serbie parrainée par Biden a été qualifiée de crime de guerre par Amnesty International. Quant aux innombrables morts dans la guerre en Irak également parrainée par Biden sur la base d’un gigantesque mensonge frauduleux, on ne peut même pas en parler en termes de crimes de guerre mais en termes de crime contre l’humanité. État islamique a même été créé à la suite de cette guerre en Irak.
Biden a été dans sa carrière un danger pour la paix dans le monde. Lui et les États-Unis ont délibérément poussé Poutine à lancer cette guerre en Ukraine pour pouvoir s’en prendre à la Russie. Biden est autant responsable que Poutine de cette guerre en Ukraine.
4. Les « valeurs morales » de l’Occident mondialiste
Qui peut croire en l’authenticité des valeurs morales de l’Occident, quand ses dirigeants tous mondialistes imposent la destruction progressive de nos états-nations, une propagande planétaire de l’idéologie du genre et du transgenrisme même chez les enfants, le wokisme qui vise à supplanter les Blancs par les Noirs ou d’autres races, la misandrie partout en Occident pour affaiblir en même temps et la portion masculine de l’humanité et les états-nations, etc.? Les populations occidentales ne peuvent rien faire contre ces mondialistes tout-puissants qui imposent impitoyablement leur agenda de gouvernance mondiale dans tous les pays.
La France comme le Québec sont condamnés d’ici quelques décennies à peine à voir leur population de souche respective devenir minoritaire à cause de l’ONU, de Soros, de Macron et de Trudeau qui imposent le Grand Remplacement.
Trudeau « vole noblement au secours » du peuple ukrainien, mais dissout sciemment le peuple québécois avec son immigration débile d’un demi-million d’immigrants par année, ainsi que par l’ouverture complète des frontières canadiennes aux migrants illégaux qui entrent presque tous (à 90 %) par le chemin Roxham et s’installent au Québec. Il veut achever pour de bon le projet de génocide culturel du peuple québécois amorcé par Lord Durham et poursuivi par Trudeau père.
Ajoutons qu’on a commencé à voir, avec la crise de la COVID-19, le vrai visage du mondialisme dans nos présumées démocraties. Les gouvernements de Legault, de Trudeau et de Macron attaquaient et invectivaient sans répit dix pour cent de la population qui n’avaient rien fait de mal ni d’illégal, allant même jusqu’à laisser entrevoir de ne même plus leur donner de soins médicaux. Le gouvernement Legault s’est peut-être même carrément entendu avec le système médical à ses ordres pour moins bien soigner les non-vaccinés, par exemple en ne faisant plus le suivi nécessaire pour leur maladie quelle qu’elle soit, avec les conséquences désastreuses que cela a pu avoir pour certains.
On est contents au Québec d’avoir un système médical gratuit et universel, mais on se rend maintenant compte que ce système médical aux ordres du pouvoir en place peut n’importe quand se retourner très rapidement en un système de répression redoutable contre la population ou une catégorie de la population. Il peut n’importe quand devenir un puissant outil ou levier pour une domination mondialiste et fasciste de la population.
On ne pourra et ne devra plus jamais faire aveuglément confiance au système médical occidental, qui a accepté les ordres mondialistes de ne donner aux malades de la COVID-19 rien d’autre que de l’oxygène, en leur disant à peu près: « Arrange-toi avec ça ou crève. »
Soigner les malades relève de l’unique responsabilité des médecins, mais le mondialisme a brutalement abrogé cette responsabilité exclusive qui ne revient qu’à eux. C’est un crime contre l’humanité de leur avoir interdit de prescrire quelque médicament que ce soit, pour privilégier uniquement les vaccins coûteux et douteux de l’industrie pharmaceutique qui a fait signer aux gouvernements une décharge de responsabilité quant à leurs effets secondaires.
La prise en charge des patients par les médecins qui existait depuis Hippocrate a ainsi été stoppée net avec la COVID-19. Le mondialisme a subverti la fonction médicale pour ses fins d’enrichissement grâce à la vente de milliards de doses de vaccins coûteux pratiquement imposés de force à toute la population mondiale. Mais il avait aussi comme objectif le début d’une prise de contrôle des populations en isolant les gens non seulement par le biais de cette coupure du lien normal avec les médecins, mais aussi par des confinements, des couvre-feu, etc.
Il a ainsi, pendant cette crise de la COVID-19, donné un grand coup pour affaiblir l’humanité et la rendre vulnérable à sa domination et à ses intérêts en s’attaquant aux droits humains les plus essentiels, celui de recevoir des soins médicaux normaux et celui de la liberté. Il a délibérément altéré sinon brisé le lien de confiance entre la population ou une partie de la population et le corps médical.
Le simple fait que l’hydroxychloroquine a été interdite pour le traitement de la COVID-19 sous prétexte que ce serait dangereux pour le cœur, alors que ce médicament bon marché est utilisé depuis longtemps dans le monde entier même sans prescription, prouve dès le départ toute la corruption mondialiste à l’œuvre dans la crise de la COVID-19, ainsi que toute la puissance de ce mondialisme qui est ainsi capable d’imposer aussi facilement une telle ineptie à tout l’Occident.
On est maintenant plus que certains que nos gouvernements sont tous des marionnettes non avouées du mondialisme occidental. Le mondialisme, par définition même, frappe le monde entier, l’humanité entière, pour pouvoir finir par l’assujettir à sa guise.
Legault, Trudeau et Macron suivaient sûrement en tout ça les directives de leurs grands boss mondialistes, plus précisément en l’occurrence les conseils « judicieux » de la firme mondialiste par excellence McKinsey.
La « gouvernance mondiale » est déjà bien commencée dans l’humanité, entre autres par le biais d’agents mondialistes comme McKinsey. Cette firme a ainsi dicté, pendant la crise de la COVID-19, les directives du mondialisme aux gouvernements du Québec, de l’Ontario, de la France, etc.
On a ainsi clairement pu entrevoir, avec cette crise de la COVID-19, le début d’une ère mondialiste sous le sceau d’un fascisme, d’un nazisme ou d’un communisme à la chinoise, conjugué à un climat total de peur doublé d’un régime de surveillance et de contrôle de la population. On peut sûrement croire sans trop craindre de se tromper que c’est là le véritable Great Reset que les mondialistes aimeraient bien imposer solidement dans l’humanité.
La réaction forte entre autres des camionneurs a tempéré l’ardeur des mondialistes effrénés, qui ont alors commencé à reculer. Legault, Dubé et cie ont finalement décidé de retirer l’obligation du passeport vaccinal, alors qu’ils avaient déjà annoncé qu’il était là pour rester. Mais ils visent encore une sorte de contrôle de la population par l’identité numérique.
Ce qui s’est passé contre les non-vaccinés est un aperçu de ce qui attend l’ensemble des populations occidentales dans le projet des mondialistes. Elles sont destinées à ne devenir progressivement qu’un troupeau humain dirigé et manipulé par des Soros, ONU, McKinsey, BlackRock, etc.
On ne doit jamais oublier tout ça ni cesser d’en parler, car le mondialisme va sûrement se reprendre dès qu’il en aura l’occasion, et pourrait dès cette prochaine fois réussir à faire irrémédiablement régresser de plusieurs coches et d’un seul coup l’humanité et la liberté humaine. Cette deuxième occasion est en fait déjà survenue avec la crise en Ukraine.
Mais le mondialisme fait aussi régresser en continu l’humanité et la liberté humaine par le Grand Remplacement dans tous les états-nations, la misandrie et l’Autre Grand Remplacement, l’idéologie du genre et le transgenrisme même chez les enfants, le wokisme, etc.
Poutine a décidé de combattre ce totalitarisme mondialiste plutôt que d’assister impuissant à sa concrétisation inéluctable contre la Russie.
Avant la fin de la guerre froide, on avait un totalitarisme communiste soviétique et un monde occidental avec des nationalismes. Aujourd’hui, on a un nationalisme russe et un totalitarisme occidental mondialiste, qui veut absolument écraser tout nationalisme sur terre pour ne plus avoir d’opposition à sa volonté de gouvernance mondiale totale.
Ce totalitarisme mondialiste a donc créé le Grand Remplacement dans tous les états-nations par l’immigration massive pour diluer et finir par détruire leurs nationalismes.
Il a instauré partout en Occident la misandrie et l’Autre Grand Remplacement, par lesquels il livre les hommes et les garçons au féminisme et au matriarcat, qui doivent en retour non seulement écraser ces derniers mais aussi oeuvrer à écraser les états-nations. Cette portion masculine de l’humanité doit absolument être écrasée car elle a toujours défendu le plus vigoureusement possible les patries.
Le mondialisme veut aussi écraser la race blanche dont la volonté de puissance a marqué l’histoire et la civilisation, et dont les valeurs de liberté absolue sont un frein contre la gouvernance mondiale. Le wokisme est ainsi utilisé pour remplacer dans la hiérarchie sociale cette race blanche de souche par la race noire ou autre.
Mais le wokisme est aussi de la misandrie légalisée par les mondialistes au pouvoir comme Biden, Trudeau, etc. contre les hommes blancs, sous le couvert de l’équité, de l’inclusion et de la diversité. Trudeau va ainsi jusqu’à financer des programmes et des chaires de recherche dans les universités québécoises et canadiennes en exigeant que ne soient pas embauchés comme professeurs ou chercheurs des hommes de race blanche. Il ne s’agit pas ici simplement de choisir, à compétences égales, une femme plutôt qu’un homme, ou une personne de couleur plutôt qu’un Blanc, mais d’exclure dès le départ tout homme de race blanche. C’est à la fois une attaque misandre et une attaque contre la race blanche qui compose très majoritairement la nation québécoise.
Le féminisme est déjà depuis un demi-siècle un autre moyen « légal » de produire de la misandrie. Le mondialiste avant la lettre Trudeau père ou Pierre Elliott Trudeau a commencé cette stratégie contre les hommes québécois en 1979 et en 1980, juste avant le premier référendum québécois sur l’indépendance du Québec, avec les « statistiques » pourries du Conseil consultatif canadien sur la situation de la femme, l’équivalent du Conseil du statut de la femme au Québec, contre les hommes « batteurs de femmes ». S’en sont suivis depuis ce temps une diffamation permanente des hommes au Québec et un siphonnement sans fin des fonds publics par les féministes d’État.
Le mondialisme comme tel, qui a commencé à partir du début des années 1990, n’a eu qu’à poursuivre sur cette voie misandre lancée par Trudeau père. Le fiston Justin perpétue évidemment aujourd’hui cette misandrie.
Le mondialisme veut aussi écraser l’hétérosexualité ou l’hétéronormativité, qui a de tous temps accompagné l’humanité dans la survie des peuples et leur volonté de puissance. Le Prochain Grand Remplacement est ainsi déjà amorcé par une promotion mondiale tous azimuts en faveur du transgenrisme chez les adultes comme chez les enfants, du statut non binaire, etc. Le but est de faire « évoluer » ou plutôt dégénérer le monde vers une humanité confuse et mêlée de mille genres.
Quand toutes ces attaques contre les parties nationaliste, masculine, blanche et hétérosexuelle de l’humanité auront atteint un degré d’écrasement suffisant, ce mondialisme ou les gouvernants mondiaux n’auront alors plus qu’à éliminer le plus facilement du monde ni plus ni moins que la liberté humaine.
L’humanité ne sera alors plus qu’un troupeau humain dont les gouvernants mondiaux feront ce qu’ils veulent.
On a déjà un exemple de cela avec la Chine communiste, admirée par des mondialistes occidentaux comme entre autres Pierre Elliott Trudeau et Justin Trudeau.
Ce régime totalitaire chinois pratique à sa guise des répressions et des génocides culturels sur les peuples ouïghour et tibétain; torture et assassine en toute impunité des pratiquants de la discipline spirituelle Falun Gong ou Falun Dafa, entre autres par des prélèvements forcés d’organes; fait systématiquement emprisonner ou « disparaître » ses opposants; etc.
Pierre Elliott Trudeau a été en 1970 le premier dirigeant nord-américain à établir des relations avec la Chine communiste de Mao Tsé-toung. Il a aussi été un très grand ami de Fidel Castro, après avoir établi des relations avec Cuba en 1976. Il a également défendu maintes fois le communisme soviétique. Le président des États-Unis Richard Nixon (1969-1974) le détestait à cause de son penchant pour les idées socialistes.
Justin Trudeau a déclaré en 2013 qu’il admirait le régime dictatorial de la Chine.
5. Odieuse manipulation de l’Ukraine et une guerre de plus au bilan de Biden
Avant le début de la guerre en Ukraine, ça aurait été facile de résoudre la tension dans cette région simplement par l’installation d’une zone tampon neutre et pacifique entre la Russie et l’Union européenne. Un tel statut neutre et démilitarisé reste encore la priorité pour Poutine en ce qui concerne l’Ukraine.
Mais les États-Unis n’ont jamais voulu d’une telle zone, et préféraient même visiblement que la Russie entre en guerre en Ukraine. Zelensky leur a donné cette guerre sur un plateau d’argent en faisant bombarder le Donbass en février 2022 et en laissant ainsi vraisemblablement entrevoir un nettoyage ethnique dans cette région, mettant alors Poutine au pied du mur et l’obligeant à envahir l’Ukraine pour éviter ce possible carnage contre les russophones de cette région.
Zelensky a fait voter, le 24 mars 2021, un décret pour reconquérir la Crimée annexée par la Russie, grâce à une « stratégie de désoccupation et de réintégration du territoire temporairement occupé de la République autonome de Crimée et de la ville de Sébastopol ». Dans ce but et pour régler pour de bon le cas du Donbass, l’armée ukrainienne a alors progressivement été dirigée vers ces régions le reste de l’année 2021; et des tirs nourris d’artillerie contre le Donbass ont ensuite commencé le 16 février 2022 (2). Poutine a aussitôt procédé à l’invasion de l’Ukraine le 24 février suivant.
On ne s’en sort pas. Les États-Unis ont tout fait pour que se produise cette guerre et pour pouvoir isoler complètement la Russie; et le pion ou soldat Zelensky a été exemplaire dans ce plan. Il est complètement incendiaire dans ses demandes à l’Occident, qui ne sont rien d’autre que des appels à une troisième guerre mondiale avec armes nucléaires.
Le rôle qu’a joué Biden dans le déclenchement des guerres en Serbie et en Irak nous montre clairement son caractère belliqueux et non pacifiste. Mais il a évidemment le culot de jouer au Grand Pacifiste pieux indigné devant les actions de Poutine (« Pour l’amour de Dieu, cet homme ne peut pas rester au pouvoir! »), alors qu’il a lui-même montré dans sa carrière politique une prédilection totale pour des conflits armés. Il est hypocrite et risible dans cette posture.
Les États-Unis ont un lourd passé d’actions de changement de régime dans le monde entier, mais veulent quand même bêtement nous faire accroire que, « comme vous nous avez entendus le répéter, nous n’avons pas de stratégie de changement de régime en Russie, ou n’importe où ailleurs ».
En fait, cette guerre en Ukraine est carrément une guerre de plus au bilan de Biden. C’est lui et les États-Unis qui ont tout manigancé, en se servant entre autres de Zelensky, pour que Poutine se sente carrément obligé d’intervenir militairement.
Les États-Unis et du même coup l’OTAN sont déjà engagés de facto depuis longtemps en Ukraine. Tout de suite après le début de la guerre du Donbass en 2014, ils ont commencé à fournir des armes et des équipements, entre autres des lance-missiles Javelin anti-char d’assaut; à entraîner des unités d’élite; et à affecter des stratèges et conseillers militaires avec l’armée ukrainienne. Ils ont même envoyé des paramilitaires aider au combat dans l’est de l’Ukraine. Dès le début, ils ont encouragé le gouvernement ukrainien à cette guerre contre les séparatistes du Donbass.
Depuis le début de son mandat comme président le 20 janvier 2021, Biden a donné pour plus de 4 milliards de dollars d’aide militaire à l’Ukraine, dont 3.4 milliards depuis le début de l’invasion russe le 24 février 2022, soit en deux mois. Des armes offensives et non plus seulement défensives commencent à être envoyées par les États-Unis et d’autres pays occidentaux, ce qui constitue un pas de plus vers une escalade nucléaire. Les États-Unis n’ont jamais essayé de négocier une solution pacifique, mais se sont toujours évertués à pousser toujours davantage le conflit vers plus d’intensité.
Cet équipement de pointe et les programmes d’entraînement spéciaux ont évidemment contribué très largement au succès de la résistance acharnée de l’armée ukrainienne.
Ce conflit est ainsi carrément une guerre entre les États-Unis et la Russie par le biais de l’Ukraine interposée. L’OTAN a déjà annoncé qu’elle s’impliquerait davantage.
Les États-Unis se servent de l’Ukraine et aujourd’hui de Zelensky pour assouvir leur désir de combattre la Russie, et de commencer enfin à l’ébranler sérieusement jusqu’à pouvoir ultimement la démanteler et s’en débarrasser. C’est sûrement un de leurs rêves les plus chers depuis très longtemps.
La Russie est le pays le plus vaste du monde avec une superficie du septième de la surface de la planète. Elle se situe à 80 % en Asie du Nord et à 20 % en Europe, mais presque 80 % de ses habitants vivent du côté européen. Cette si vaste étendue géographique a sûrement toujours donné de l’urticaire aux États-Unis.
Après l’avoir largement encerclée et isolée militairement par l’installation de l’OTAN le long de sa frontière européenne, les États-Unis et l’Occident cherchent maintenant à l’isoler et à l’asphyxier économiquement par des sanctions phénoménales.
Les États-Unis ne veulent visiblement rien d’autre que de finir par installer l’OTAN sur toute la frontière européenne de la Russie, incluant en Finlande et en Suède en plus de l’Ukraine. Puis, par asphyxie économique et en provoquant des troubles politiques intérieurs comme ils l’ont fait en Ukraine, en Géorgie et dans tant d’autres pays, ils vont chercher à faire renverser Poutine de l’intérieur même de la Russie. Enfin, ils vont oeuvrer à faire en sorte que ce pays se disloque progressivement et que ses régions devenues indépendantes tombent sous l’influence de leur hégémonie mondiale.
Le démantèlement de l’URSS n’a jamais été suffisant pour les États-Unis, ils ont toujours voulu rien de moins que le démantèlement de la Russie elle-même.
Non seulement les personnes nationalistes mais tous les gens honnêtes doivent comprendre que le monde dit « libre » est en guerre non pas contre la Russie mais contre le mondialisme. La guerre en Ukraine est comme de la poudre jetée aux yeux du monde occidental par le mondialisme, qui a déjà depuis des décennies lancé lui-même une guerre sans merci pour assujettir à sa domination l’humanité entière.
La Grande Guerre, l’Ultime Guerre mondiale, c’est celle que l’on doit mener contre le totalitarisme mondialiste qui fait peser sur l’humanité entière la plus grande menace existentielle, la plus grande menace contre la liberté humaine.
En résumé, la Russie a « lancé » cette guerre en Ukraine pour des raisons existentielles et de légitime défense, pour assurer sa propre existence et pour protéger les populations russophones du sud et de l’est de l’Ukraine menacées par le gouvernement de Zelensky, soutenu et encouragé par le gouvernement états-unien de Biden et le reste de l’Occident soumis aux ordres des États-Unis.
Quand un pays se fait encercler par des bases militaires avec missiles nucléaires dirigés contre lui, c’est de la provocation pure, c’est un acte de guerre dès le départ; et il a le droit et le devoir de réagir pour la sécurité de sa population. La guerre en Ukraine a ainsi été lancée autant par les États-Unis et l’Occident que par la Russie.
Les États-Unis auraient en fait réagi mille fois plus vite et plus fort que la Russie s’ils s’étaient fait faire ce coup.
L’Occident doit cesser d’être complètement hypocrite dans ses « efforts » de paix, et arrêter au plus vite de toujours pousser l’humanité vers une escalade nucléaire et le chaos.
La Russie n’était plus après 1991 une ennemie de l’Occident. Ce sont les États-Unis et leur joujou de guerre qu’est l’OTAN, mais aussi le reste de l’Occident, qui se sont depuis ce temps posés en ennemis de la Russie et qui ont projeté sur elle leur propre posture belliqueuse.
L’Occident et les États-Unis doivent assumer leur responsabilité dans cette guerre, ainsi que pour tous les morts, blessés et déplacés qu’elle a entraînés. Ils ont délibérément provoqué la Russie et ils doivent reconnaître leur faute et leur responsabilité.
Voici ce que Jacques Baud, ex-membre du renseignement stratégique suisse, a déclaré lors d’une entrevue réalisée par André Bercoff à Sud Radio le 12 avril 2022:
[…] Là ce qui m’inquiète, c’est que, alors que Zelensky avait donné des signes de volonté de compromis avec les Russes, les Européens sont arrivés derrière et l’ont pratiquement fait tourner à 180 degrés. Donc j’ai l’impression que, ce qui me, je n’ai pas de boule de cristal, mais ce que j’observe aujourd’hui depuis la fin février, c’est que l’Union européenne et les Américains naturellement en sous-jacents, les Européens font tout pour que ce conflit continue. On distribue systématiquement des armes, on décourage toutes les tentatives de négociations […].
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On a quelquefois l’impression qu’il y a une dynamique qui s’est engagée à propos de la Russie, on sait que les Américains, et là je n’invente rien parce que c’est des stratégies qui ont été écrites, qui ont été énoncées très clairement sur le papier, les Américains ont bien comme objectif d’isoler la Russie et de la mettre à genoux. Ça c‘est l’objectif qu’ils ont depuis maintenant cinq ou six ans, et on est, d’ailleurs tout ce qu’on observe aujourd’hui en Ukraine a été écrit, on peut le lire pratiquement textuellement. Donc il y a pas, de ce point de vue-là, il y a un objectif qui est bien de neutraliser la Russie. Du coté des Américains!, mais c’est pas nécessairement l’objectif européen, et c’est là ou je m’interroge beaucoup sur le pourquoi de cette intransigeance européenne, parce que finalement le fait que la Russie soit une dictature n’est pas une raison suffisante. Il y a d’autres dictatures dans le monde pour lesquelles on ne fait pas ça. Donc, il y a vraiment quelque chose qui est dans le domaine de l’irrationnel dans cette affaire. (3)
Ces constatations de Baud selon lesquelles l’Union européenne et les États-Unis font tout pour que ce conflit continue se trouvent corroborées par le ministre turc des Affaires étrangères, qui a déclaré, le 20 avril 2022:
Le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu a accusé des pays de l’OTAN de vouloir une guerre qui dure en Ukraine, afin d’« affaiblir » Moscou. « Il y a des pays au sein de l’OTAN qui souhaitent que la guerre continue », a affirmé le chef de la diplomatie turque. Les négociations russo-ukrainiennes, censées continuer en ligne depuis la dernière séance en face à face à Istanbul fin mars, semblent être dans l’impasse. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a affirmé que les Ukrainiens « ne cessent de se retirer de ce sur quoi il y avait des ententes ». (4)
On perçoit aisément par cette citation la duplicité de Zelenski qui rejoint à cent pour cent celle des pays de l’OTAN, le tout dans le but d’affaiblir la Russie en continuant la guerre plutôt que de rechercher honnêtement à y mettre fin par une solution pacifique…
Le climat de peur relatif à la crise de la COVID-19 a été sciemment reproduit et amplifié par le mondialisme occidental avec cette crise en Ukraine. La course aux armements a repris dans le monde. La Grande Réinitialisation est bien en marche…
André Lafrenaie
Notes
1. Diddley Squat, Nuland-Pyatt leaked phone conversation _ COMPLETE with SUBTITLES, YouTube, 30 avril 2014, durée: 5 min. 18 sec.
2. Informations données par Jacques Baud, ex-membre du renseignement stratégique suisse, dans une entrevue réalisée par André Bercoff à Sud Radio le 22 mars 2022:
Sud Radio, Jacques Baud: « Les Américains ont instrumentalisé l’Ukraine de façon perverse. », YouTube, par Sud Radio, 22 mars 2022, 5:02 à 6:38 (durée totale: 51 min. 31 sec.). Émission « Bercoff dans tous ses états ».
3. ________, Jacques Baud: « Les Russes sont en passe d’atteindre leurs objectifs. », YouTube, par Sud Radio, 12 avril 2022, 13:22 à 14:07 et 15:15 à 16:24 (durée totale: 16 min. 55 sec.). Émission « Bercoff dans tous ses états ».
4. « Guerre en Ukraine: les combattants de Marioupol appellent à l’aide », Montréal, Radio-Canada, ici.radio-canada.ca, 20 avril 2022.
Source: Lire l'article complet de Vigile.Québec