Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo :
Depuis les dernières années, les demandes d’euthanasie ont visiblement augmenté au Canada, une augmentation qui trahit la baisse nationale de respect pour la vie. Un rapport de Radio-Canada indique qu’« en 2017, 2 838 personnes ont reçu l’aide médicale à mourir. » Tandis qu’« En 2020, ils étaient 7 383. »
Au Québec, le phénomène est visible. Selon le Quotidien numérique, « De plus en plus de demandes d’aide médicale à mourir sont formulées au Saguenay–Lac-Saint-Jean. Le nombre de personnes y faisant appel a plus que triplé dans les quatre dernières années. »
Pourquoi une telle augmentation ?
Selon Valérie Faucher, la gestionnaire médicale dans le dossier du Saguenay–Lac-Saint-Jean, « de nombreux facteurs expliqueraient cette augmentation, dont le fait que cette pratique est désormais acceptée par une plus grande partie de la population et moins taboue. »
L’euthanasie est moins taboue tout simplement parce que la vie est moins respectée. Maintenant, c’est la souffrance qui est devenue taboue.
Un article de Radio-Canada décrit le cadre dans lequel les personnes euthanasiées se trouvent. « Le grand départ est ainsi orchestré selon les souhaits de la personne qui a choisi de se prévaloir de l’aide médicale à mourir. Allongé dans son lit ou confortablement installé dans son fauteuil préféré, le patient amorce son périple vers le trépas entouré de ses proches, dans l’amour. Et si tel est son désir, il peut savourer un dernier verre de champagne. »
Pourtant, une personne interrogée par Radio-Canada a déclaré au sujet de l’euthanasie qu’« Accepter de partir, ça demande beaucoup de courage… »
Refuser de souffrir et s’enlever la vie un verre de champagne à la main requiert-il vraiment plus de courage que d’accepter la souffrance et respecter sa vie ?
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