Des pages web de l’ambassade US à Kiev dont le siège physique a été transféré à Lviv ou à Varsovie, ont disparu. Ces pages contenait une présentation du programme de réduction des menaces biologiques (Biological Threat Reduction Program).
La Russie accuse officiellement les États-Unis d’avoir financé des laboratoires biologiques à des fins militaires en Ukraine avant le début des opérations militaires russes dans ce pays en date du 24 février 2022.
La République populaire de Chine a réitéré sa demande d’explication à Washington au sujet des programmes biologiques financés par le Département américain de la Défense en Ukraine et dans le reste du monde. Une source officielle chinoise a évoqué l’existence de 336 laboratoires disséminés à travers le monde, similaires à ceux ayant opéré en Ukraine.
Washington a violemment démenti l’existence de tels programmes et a accusé la Russie de vouloir utiliser les armes chimiques en Ukraine avant d’évoquer via son représentant permanent aux Nations Unies, la “longue tradition russe en matière d’usage d’armes chimiques”.
Détail assez troublant, la remontée des taux d’infection à un nouveau variant du C19 dans certains pays dont la Chine coincide avec la fin des jeux olympiques d’hiver de Beijing et la révélation du financement US des biolabs ukrainiens après leur ciblage par les forces russes.
C’est de bonne guerre diront certains analystes mais les faits sont les faits. Dans un pays aussi corrompu que l’Ukraine, la présence de près d’une trentaine de laboratoires biologiques dans le cadre de programmes financés par le Pentagone, officiellement pour éliminer les restes du programme soviétique Biopreparat, soulèvent énormément de questions sur l’objectif réel de tels programmes.
Ces questions sont d’autant plus légitimes au vu de ce qui c’est passé dans le monde depuis décembre 2019 mais également en rapport à des précédents historiques assez récents. En 1952, en pleine guerre de Corée, des unités militaires chinoises en Corée avaient accusé les États-Unis d’avoir eu recours à la guerre biologique.
Au-delà des accusations échangées de part et d’autre au Conseil de Sécurité des Nations Unies, il est logique de tout remettre en question et de se poser des questions sur ces recherches clandestines sur des territoires à la législation laxiste ou inexistante en matière de pathogènes existants ou fossiles et si ce type de recherches est destinée à des fins autres que scientifiques.
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