Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
L’Organisation mondiale de la santé a publié jeudi de nouvelles directives sur l’avortement qui incitent les pays à légaliser les avortements sans limites jusqu’à la naissance et à promouvoir les dangereux avortements par « télémédecine ».
Les lignes directrices de l’OMS sont à peu près aussi extrêmes qu’il est possible, demandant l’absence de limites gestationnelles pour l’avortement, la fin des exigences selon lesquelles seuls les médecins peuvent pratiquer des avortements, l’absence de consentement parental pour les mineures, l’absence de périodes d’attente et la promotion active de l’avortement — y compris des auto-avortements — par les gouvernements.
« Pouvoir obtenir un avortement sans risque est un élément crucial des soins de santé », a déclaré Craig Lissner, directeur par intérim pour la santé sexuelle et reproductive et la recherche à l’OMS. « La quasi-totalité des décès et des blessures qui résultent d’un avortement à risque est entièrement évitable. C’est pourquoi nous recommandons que les femmes et les jeunes filles puissent accéder aux services d’avortement et de planification familiale lorsqu’elles en ont besoin. »
Dans un communiqué de presse, l’agence internationale affirme que l’avortement est un « soin qui sauve des vies ». Pourtant, dans son rapport proprement dit, elle admet par inadvertance que ce n’est pas vrai. À plusieurs endroits, les lignes directrices mentionnent la « mort fœtale », reconnaissant ainsi qu’un bébé à naître est un être humain unique et vivant qui meurt lors d’un avortement, ce qui en fait le contraire d’un acte sûr.
L’OMS voudrait faire croire à la société que c’est la vie des femmes qui compte et non celle de leur bébé à naître. Pourtant, ses propres recommandations en faveur de l’extension des avortements mettraient probablement en danger davantage de femmes ainsi que leurs bébés à naître.
Le communiqué de presse de l’OMS dénonce les « avortements à risque », affirmant que 39 000 femmes en meurent chaque année. Mais il s’agit d’une exagération. Selon son propre rapport, 38 940 est l’estimation haute, et le nombre de décès de femmes dus à l’avortement est probablement beaucoup plus faible, environ 13 865 par an.
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