par Patrick Reymond.
Visiblement, le conflit se déroule de plus en plus mal, côté ukrainien.
Le complexe de « ligne Maginot », dans le Donbass est présent :
Les unités militaires ukrainiennes se sont entassées devant le Donbass. Manque de bol, il n’y a que les séparatistes devant, les popofs sont ailleurs, bien qu’ils les bombardent allégrement. Même problème qu’en 1940 pour la ligne Maginot, les débiles mentaux de l’état-major y avaient entassé des troupes à n’en plus finir, mais il manqua de réserves dans les Ardennes. Le 14 juin, quand les allemands passent à l’attaque sur la « ligne Maginot immergée », ils sont repoussés avec de lourdes pertes et reçoivent une lourde correction par seulement deux divisions (20 000 hommes). Ils sont 5 fois plus nombreux. Les brillants généraux de Vincennes n’avaient pas compris qu’une ligne fortifiée, ça sert surtout à économiser les effectifs… Là, l’état-major ukrainien s’est montré tout aussi bredin. Eux non plus, ne devaient pas penser (ça c’est sur !) que les russes pouvaient passer à l’attaque AILLEURS.
Autre carte intéressante montrant l’évolution de la situation :
On voit donc qu’il n’y aura sans doute pas de troupes repoussées sur l’enclume du Dniepr, le chaudron de Kramatorsk se forme. La seule manière de se replier désormais pour les Ukrainiens, c’est d’abandonner tout le matériel lourd, de sauter dans des voitures rapides, et de foncer sur Dniepropetrovsk. En son temps, même Adolf avait abandonné l’est de l’Ukraine, par un « repli stratégique élastique » plus connue sous le nom de fuite éperdue à toute allure.
À l’ouest du Dniepr se joue aussi une partie intéressante :
Un mad max land (je me demande pourquoi cela a été baptisé ainsi) ou « zone vide » sans troupe, est visible. Il n’y a simplement pas de troupes ukrainiennes dans cette zone, tout juste du volkssturm qui a une tendance fâcheuse à s’entretuer. Étant donné qu’il canardent tout ce qui parle russe, et qu’ils parlent tous russe, ça tiraille dans tous les sens. Les forces russes, perçues de manière hostile deviendront vite populaire si elles rétablissent un minimum d’ordre… Un grand classique. Le De Gaulle de 1944 et 1945 pu rétablir l’ordre de manière assez simple. La population en avait assez des milices et des zozos, et même si les forces de l’ordre avaient largement collaboré, elles étaient préférables encore à ces abrutis.
Gail Tverberg, elle parle sur son blog du conflit. Pour elle, le poids énorme de la Russie en matière énergétique est à signaler.
Donc, deux possibilités, les prix augmentent de façon importante, et les économies « de service », vont souffrir énormément. Soit la Russie se disloque. Et dans ce cas là, l’économie mondiale s’effondre.
La victoire russe, et son hégémonie mondiale sont donc le moindre mal. Avec une grosse augmentation des prix de l’énergie et des nouveautés dans les « foyers » occidentaux : bouillottes, chandails, l’hiver, jardins potagers en été…
À la différence de Gail Tverberg, je pense que le renouvelable à sa place, dans une large autarcie locale. Elle a, simplement, un point de vue d’Américaine.
Quand à la dette en défaut de paiement, il suffit d’imprimer. Le virement de 100 euros de Macron renouvelé tous les mois ou même toutes les semaines s’il fait progresser le montant global de la dette, réduit sa réalité. Puis on en viendra ensuite, à l’impression pure et simple.
source : La Chute
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