par François Meylan.
L’article qui suit, factuel et sourcé, vient d’être censuré par Mediapart. Dans un précédent papier, votre serviteur a déjà expliqué combien le média incriminé, à part être une machine à cash, n’a rien de démocratique et n’a que faire de la recherche de la vérité. Il suit fidèlement une ligne macroniste, à peine dissimulée par quelques articles alibi.
Revenons à l’inoculation des enfants de 5 à 11 ans, en Suisse, prévue dès le 8 janvier 2022. Chose qui est publiquement dénoncée par Anticrim. Swissmedic qui recense pourtant plusieurs milliers de cas d’effets indésirables graves chez les adultes l’a autorisée : « Les résultats des essais cliniques ont montré que la vaccination était à la fois sûre et efficace dans cette tranche d’âge ».
Les pédiatres ne sont pas aussi catégoriques. Leur association estime qu’il faudrait d’avantage de temps afin « d’achever le processus d’évaluation avec le soin habituel ». Le président de la Commission fédérale pour les Vaccinations (CFV) Christian Berger va dans le même sens. Il estime que les données disponibles ne sont pas suffisantes pour une recommandation explicite du vaccin pour les moins de 12 ans. Il rappelle également que les infections, nombreuses chez les enfants, n’ont pas d’influence sur les hospitalisations. Pour sa part, la présidente de la Conférence des directeurs cantonaux de l’instruction publique Silvia Steiner ajoute que la décision de vacciner ou pas sera du ressort des parents. Elle précise que la vaccination ne se fera en tout cas pas dans les écoles. Nous voici rassurés ? Pas forcément. On le constate, depuis le début de la crise : nos dirigeants ne cessent de se contredire. Ils sont dans la réaction. Ils n’ont pas de vision. Ils ne dirigent plus. Ils imposent. S’ils étaient sous l’influence de quelques laboratoires pharmaceutiques ils n’agiraient pas autrement.
Vu ce qui précède, la décision de justice prise en la matière à Tenerife, aux Îles Canaries, en Espagne, début décembre 2021 peut nous éclairer.
Le tribunal de première instance d’Icod de los Vinos (île de Tenerife) a rendu l’ordonnance dans laquelle la juge n°2 rejette la cause d’un père qui voulait faire vacciner son fils âgé de 15 ans.
Les parents, qui sont divorcés, n’ont pas pu se mettre d’accord sur la vaccination de l’adolescent. Le père, sans autre argumentation que celle donnée quotidiennement par les médias mainstream et croyant qu’en vaccinant son fils il le protégeait et contribuait à la campagne « solidarité et responsabilité » a voulu le vacciner. La mère, quant à elle, a fait appel au principe de précaution et à sa connaissance de données scientifiques pour faire valoir ses interrogations quant aux risques possibles de l’inoculation.
Après une évaluation minutieuse de l’affaire, la juge a accordé à la maman le droit de décider sur la vaccination de leur fils. En tenant compte du fait qu’elle était très bien informée.
Le quotidien espagnol Las Repúblicas a eu accès à l’ordonnance rendue. Par le biais de l’avocate Cristina Armas, qui a défendu la mère.
Faits et chiffres
Le 13 septembre, un père a demandé une autorisation judiciaire pour que son fils mineur reçoive le vaccin contre la Covid-19. Le père estimant qu’il est préjudiciable à la santé de l’enfant de ne pas le vacciner. La mère s’y oppose. Elle porte l’affaire devant le tribunal.
Le père a présenté une déclaration écrite qui n’était accompagnée d’aucun rapport médical ni autre document pour appuyer sa demande. Il était seulement muni d’un écrit étayant les raisons de son ex-femme de s’opposer à la vaccination de l’enfant ; de son acte de naissance et du jugement de divorce.
Quant à elle, la maman avait constitué une abondante documentation médicale et scientifique. Lui permettant d’invoquer le principe de précaution. Considérant que les effets indésirables à moyen et à long terme ne sont pas encore connus et que les essais cliniques ne sont toujours pas terminés.
L’ordonnance précise que le fils a été entendu le 30 novembre. Qu’il a déclaré vouloir être vacciné. Principalement, parce qu’il considère que si le vaccin est proposé, c’est qu’il doit être fiable.
Pour sa part, la juge a considéré qu’elle devait se concentrer sur ce dont le tribunal était responsable dans cette affaire soit la vaccination d’un enfant âgé de 15 ans :
Tout d’abord, et puisqu’il s’agit ici d’un mineur, il y a lieu d’examiner l’impact de la Covid-19 sur les mineurs. À cet égard, il a été produit par la maman le dernier rapport de l’Institut Carlos III (organisme public autonome rattaché au ministère de l’Économie et des Finances et dirigé par le ministère des Sciences et de la Technologie). Ledit rapport révèle que du 22 juin 2020 au 9 juin 2021, vingt-deux enfants âgés de moins de 19 ans sont décédés en Espagne et en relation avec le SRAS-CoV-2. Que 229 ont été admis dans une unité de soins intensifs (USI). Ce qui représente un taux de mortalité dû à la COVID-19, en Espagne, chez les jeunes de moins de 19 ans, durant la période observée, de 0,00023861%. Pour un taux d’hospitalisation en USI, pour la même période, de 0,002484%.
La juge ajoute qu’on ne sait pas si ces jeunes sont décédés ou ont été hospitalisés aux soins intensifs à cause de la Covid-19 ou avec celle-ci.
Finalement, que les effets indésirables déjà recensés en pharmacovigilance étaient suffisamment inquiétants et que le couple bénéfice – risque de la vaccination pour un mineur sans facteur de comorbidité n’était pas favorable.
À n’en pas douter, cette décision judiciaire et en particulier le raisonnement sous-jacent feront office de jurisprudence.
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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