Cette fois-ci notre comparaison s’étendra sur une période légèrement plus longue que la précédente, soit à partir des données publiées pour la période comprise entre le 10 septembre 20212 et le 26 novembre 20213.
Encore une fois, notre comparatif se limitera au nombre de rapports4 (pour 100 000 doses administrées) d’événements « indésirables » présentant un intérêt particulier (EIIP5).
Nous nous limiterons aux catégories générales d’EIIP en analysant les données et en présentant les variations en nombre et en pourcentage.
Pour débuter cette analyse, nous utiliserons le tableau 1 ci-dessous. Précisons que la cinquième colonne est similaire à la quatrième colonne sauf qu’au lieu d’être pour 100 000 doses, elle représente le nombre total de rapports pour l’ensemble des doses administrées (colonne 2). La septième colonne représente le pourcentage de rapports d’EIIP. Notons que la population du Canada est estimé à 38 340 529 personnes6.
Le tableau 1 nous permet de constater que le nombre de rapports pour 100 000 doses administrées est toujours à la hausse et la dernière colonne nous indique qu’il est passé de 2,88 % au 10 septembre 2021 à 4,66 % au 26 novembre 2021 soit une augmentation de près de 61,7 %. Ceci suggère qu’avec le temps, un plus grand nombre de rapports sont soumis et pose la question de savoir si cela est dû au fait que certains symptômes se manifestent sur une période plus longue.
Le graphique 1 nous présente cette augmentation constante du nombre d’EIIP pour 100 000 doses administrées (colonne 4).
Le tableau 2 nous donne le nombre de rapports pour 100 000 doses pour chacune des catégories générales7 des EIIP. Dans le but de simplifier le tableau, nous avons regroupé dans la colonne « Autres catégories », toutes les catégories générales qui incluaient moins de 200 rapports pour
100 000 doses administrées.
► Dans la catégorie « système cardiovasculaire », le nombre de rapports est passé de 839 à 1 543 soit une augmentation de 704 rapports pour 100 000 doses. En d’autres termes, nous sommes passés de 0,837 cas pour 100 doses à 1,543 cas par 100 doses. En pourcentage, cela correspond à une augmentation de 83,9 %.
► Dans la catégorie « système circulatoire sanguin », le nombre de rapports est passé de 837 à 1 045 soit une augmentation de 208 rapports pour 100 000 doses. En d’autres termes, nous sommes passés de 0,837 cas pour 100 doses à 1,045 cas par 100 doses. En pourcentage, cela correspond à une augmentation de 24,8 %.
► Dans la catégorie « nerfs et système nerveux central », le nombre de rapports est passé de 636 à 869 soit une augmentation de 233 rapports pour 100 000 doses. En d’autres termes, nous sommes passés de 0,636 cas pour 100 doses à 0,869 cas par 100 doses. En pourcentage, cela correspond à une augmentation de 36,6 %.
► Dans la catégorie « autres systèmes », le nombre de rapports est passé de 293 à 836 soit une augmentation de 543 rapports pour
100 000 doses. En d’autres termes, nous sommes passés de 0,293 cas pour 100 doses à 0,836 cas par 100 doses. En pourcentage, cela correspond à une augmentation de 185,3 %.
► Dans la catégorie « autres catégories », le nombre de rapports est passé de 274 à 363 soit une augmentation de 89 rapports pour
100 000 doses. En d’autres termes, nous sommes passés de 0,274 cas pour 100 doses à 0,363 cas par 100 doses. En pourcentage, cela correspond à une augmentation de 32,5 %.
► Finalement, et pour l’ensemble des catégories, le nombre de rapports est passé de 2 879 à 4 656 soit une augmentation de 1 777 rapports
pour 100 000 doses. En d’autres termes, nous sommes passés de 2,879 cas pour 100 doses à 4,656 cas par 100 doses. En pourcentage, cela correspond à une augmentation de 61,7 %.
Le graphique 2 nous présente ces différentes augmentations du nombre d’EIIP pour 100 000 doses administrées selon les catégories générales.
Nous pouvons facilement constater soit à partir du tableau 2 soit du graphique 2 que la catégorie générale qui se démarque le plus est celle du
« système cardiovasculaire ». Cette catégorie se compose des sous-catégories suivantes :
- Arrêt cardiaque ;
- Insuffisance cardiaque ;
- Infarctus du myocarde (crise cardiaque) ;
- Myocardite / péricardite (inflammation du muscle cardiaque et de la muqueuse autour du cœur).
Enfin, ces chiffres ne représentent que la partie émergée de l’iceberg, puisque selon certaines études, seuls 10 % des effets secondaires seraient rapportés.
Sources et notes :
2. Données pour la période finissant le 10 septembre 2021
3. Données pour la période finissant le 26 novembre 2021 (À noter qu’il y a une mise à jour hebdomadaire des données – voici le lien pour les données archivées)
4. Veuillez noter qu’un rapport représente une personne, mais qu’il peut contenir plus d’un événement indésirable.
5. À noter que le site de Santé Canada du gouvernemental canadien distingue les ESSI (effets secondaires suivant l’immunisation soit un événement imprévu sur le plan médical qui suit l’immunisation) des EIIP (évènements indésirables présentant un intérêt particulier soit un événement important sur le plan médical prédéterminé qui peut avoir un lien de causalité avec un vaccin. L’événement doit être soigneusement surveillé et confirmé par des études plus poussées).
6. Population du Canada (Nous n’avons pu utiliser le chiffre officiel de Statistique Canada car celui-ci était non disponible au moment d’écrire cet article. La rasion étant : « Statistique Canada est au courant d’une vulnérabilité en matière de cybersécurité qui touche des organisations partout dans le monde. Par excès de prudence, nous avons interrompu de façon proactive l’accès à certaines sections de notre site Web susceptibles d’être touchées par cette vulnérabilité potentielle, le temps de remédier à la situation. »
7. Vous trouverez dans notre article précédent (voir note 1) plus de détails quant aux catégories générales et aux sous-catégories.
Jacques Paquin est originaire de Québec, Canada. Il a étudié les sciences actuarielles à l’Université Laval et a gradué en 1976. Il a travaillé plus de 30 ans pour le Gouvernement du Québec et est maintenant retraité. Sa quête pour la vérité l’a conduit à devenir un éditeur pour SOTT en 2007. Quand Jacques ne travaille pas comme éditeur pour SOTT, il oeuvre dans un groupe de traduction, lit des livres sur la psychologie, la santé, la spiritualité, la science. Il est passionné de plein air et aime faire des randonnées pédestres et du vélo.
Source: Lire l'article complet de Signes des Temps (SOTT)