–Vastes théories !– s’insurgent les wokes. Ce serait cependant totalement ignorer les particularités physiologiques propres aux humains transcendant plus que substantiellement le monde animal, tels ses pieds, ses sclères tou jours visibles bien qu’un peu moins chez les Asiatiques (ceci expliquant cela), la régénération complète de l’endomètre (menstrues), et bien d’autres encore … Spécificités décrites dans les anciennes écritures sous une forme symbolique comme la virginité de Marie. Mais oui, en effet il est biologiquement avéré que chaque menstruation est une préparation, une purification par évacuation (pertes), suivie de la ponte d’un ovocyte tout neuf, le tout réglé par les lunaisons, du grec mene signifiant « mesure du temps », conduisant à une nouvelle virginité et donc fécondité. Ainsi dans le règne du vivant des époux attentionnés et initiés seraient les seuls à maitriser totalement leur fécondité … A contrario les mammifères placentaires connaissent une période de chaleur (fertilité) où seules les couches externes de l’endomètre sont éliminées, sans pertes sanguines.
Le GINK malthusien
Démographie, fécondité … Il est tout à fait opportun ici d’aborder deux personnages du XVIIIème qui vont avoir une importance capitale dans la pensée occidentale moderne et en particulier concernant le néolibéralisme. Il s’agit d’abord de l’économiste Adam Smith, inventeur de l’accumulation (matérielle) et de la croissance, ensuite du pasteur Thomas Malthus qui entendait lui, s’opposer à la théorie du premier.
Smith soutient que, lorsqu’il est libre de toute réglementation, le marché se régule de lui-même. Une théorie on ne peut plus contemporaine se résumant dans la loi du marché néo-libérale, c’est-à-dire une dynamique économique anomique (déréglementée) qui doit conduire la société, selon lui, vers l’opulence.
Malthus en réalité est le continuateur d’un ancien bénédictin, économiste de son état, du nom de Ortes estimant que l’humanité a les capacités de s’auto-limiter afin d’éviter une croissance irraisonnée qui amène aux guerres, etc, par le maintien délibéré de la frugalité. Ainsi, famines, guerres, génocides et épidémies ne sont pas des solutions à la régulation des naissances.
Le pasteur Malthus va plus loin en terme de démographie, il constate que dans sa paroisse et les voisines, la fécondité chez les pauvres est supérieure à celle de la classe bourgeoise et il devient prévisible que la charge qu’ils représentent pour la communauté continuera à croître géométriquement, alors que les revenus de la terre ne croissent qu’arithmétiquement. Le révérend prône évidemment la chasteté –qu’il faut comprendre à l’époque comme jours de non-fécondité– mais aussi une bonne éducation qu’il entend comme « école commune et intégrale » par l’éducation des enfants, la contraception, les mariages tardifs, plutôt que la charité déresponsabilisante et manipulatrice du gouvernement, moteur des maux de la société britannique.
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