par Serge Ouitona.
Paris continue de s’opposer à l’arrivée de mercenaires russes au Mali. Cette position a été réaffirmée, ce vendredi 12 novembre, par Jean-Yves Le Drian et sa collègue, Florence Parly.
La France continue de protester contre l’arrivée de mercenaires russes au Mali. Ce vendredi, les ministres français des Affaires étrangères et des Armées, Jean-Yves Le Drian et Florence Parly, ont rencontré à Paris leurs homologues russes, Sergueï Lavrov et Sergueï Choïgou. Au cours de cette rencontre bilatérale, la partie française a clairement montré à la partie russe son opposition farouche à toute arrivée de mercenaires russes sur le territoire malien. Pour la France, l’arrivée des mercenaires dans la bande sahélo-saharienne est « inacceptable ».
Dans le communiqué conjoint qu’ils ont signé, les quatre ministres ont « réitéré leurs messages de fermeté quant aux risques de déstabilisation régionale et d’atteinte aux intérêts de la France et de ses partenaires engagés dans la lutte contre le terrorisme au Sahel ».
Cet acharnement de la France à empêcher le Mali de se faire aider pour le maintien de la sécurité par d’autres partenaires, notamment la société paramilitaire russe Wagner déjà présente en Centrafrique cache mal une volonté farouche de Paris de continuer à exercer sa domination sur son ancienne colonie.
Mais, de leur côté, les autorités maliennes continuent la discussion avec la Russie. Pas plus tard que jeudi, le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a rencontré, à Moscou, son homologue russe, Sergueï Lavrov. Au menu des discussions, le renforcement de la coopération militaire entre les deux pays : « Chaque fois que le Mali a été dans des situations difficiles depuis notre indépendance, la Russie a toujours été avec nous. Nous sommes dans une situation difficile et nous nous tournons encore vers cet ami pour qu’il puisse nous aider à en sortir », a déclaré le chef de la diplomatie malienne.
De son côté, Sergueï Lavrov a réaffirmé la disponibilité de Moscou de continuer à livrer au Mali « des équipements, des munitions, des armements », et à former les officiers maliens afin que le pays arrive à se défendre « efficacement » contre le terrorisme. Au sujet de Wagner, les deux hommes ont rejeté les rumeurs qui font croire à l’existence d’un contrat entre l’État malien et la société russe. « Aucun contrat n’a été signé dans ce secteur », a laissé entendre le ministre malien des Affaires étrangères aux côtés de son homologue russe.
source : https://www.afrik.com
Adblock test (Why?)
Source : Lire l'article complet par Réseau International
Source: Lire l'article complet de Réseau International