La cueillette des olives est une saison importante que l’on passe en famille et une partie de l’héritage palestinien. Mais, entre vandalisme et attaques de colons, la fête tourne court.
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En deux semaines, plus de 1 600 arbres ont été vandalisés, selon les chiffres du bureau des Nations unies pour les affaires humanitaires (OCHA). Il n’y a pas non plus de semaine sans attaques de colons – un affrontement ritualisé, violent, jets de pierre, gaz au poivre, voitures brûlées, vitres cassées, parfois menaces armées – qui semblent plus intenses que jamais cette année : plus d’une soixantaine d’attaques depuis le début de la saison.
Il y a aussi tous ces propriétaires d’oliviers qui ont perdu des terres, à cause du mur de séparation, et qui s’en désolent à chaque récolte des olives. […]
La seule solution pour les Palestiniens d’avoir accès à ces terres, c’est d’obtenir un permis des Israéliens. Mais Ziad explique que c’était extrêmement compliqué : « Les premières années, ils nous donnaient des permis pour aller sur nos terres et récolter les olives. Et puis, ils ont arrêté. […] »
Selon un rapport publié mardi 26 octobre par l’organisation HaMoked, l’armée israélienne rejette 73 % des demandes de permis des agriculteurs palestiniens, pour l’accès à leur terres. Et moins de 1 % de ces permis ont été refusés pour des raisons dites « sécuritaires ».
En d’autres termes, il s’agit presque toujours de raisons bureaucratiques, pour non-respect des « critères » imposés par l’armée israélienne. […]
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