Par Georges Buscemi, président (Campagne Québec-Vie) – Photo : ipuwadol/AdobeStock
+JMJ+
Monsieur,
J’ai lu avec intérêt votre article publié le 17 octobre intitulé « doit-on dire pro-vie… parce qu’ils disent pro-vie »?
https://www.lapresse.ca/actualites/2021-10-17/doit-on-dire-pro-vie-parce-qu-ils-disent-pro-vie.php
Cependant, je crois que vous avez fait fausse route dans votre conclusion d’accorder le terme « pro-choix » aux individus qui prônent l’avortement légal, tout en choisissant le terme antiavortement, ou même anti-choix, pour les personnes qui militent contre la dépénalisation de l’avortement.
Si vous avez refusé d’accorder le nom « pro-vie » à ceux qui militent en faveur de la vie des enfants à naître, pour la raison qu’il y aurait parmi ces « pro-vie » des personnes en faveur de la peine de mort, ou bien, que des personnes en faveur de la défense de la vie sous d’autres aspects, ne se reconnaîtraient pas dans le combat pour la vie des enfants à naître, vous devriez refuser le terme pro-choix aux personnes en faveur de l’avortement légal, pour des raisons analogues : 1) Tout comme plusieurs pro-vie de l’enfant à naître ne sont pas pour la vie de tous les humains (p. ex. les meurtriers), plusieurs « pro-choix » (de l’avortement légalisé) sont surement contre certains « choix » que d’autres considèrent légitimes; 2) Et tout comme des « pro-vie » en matière de justice sociale ou dignité des femmes ne voudraient pas s’associer aux pro-vie de l’enfant à naître, plusieurs personnes « pro-choix » dans d’autres domaines (par exemple, ceux qui prônent le libre-choix en matière de vaccin contre la Covid) n’apprécieraient pas être associées automatiquement aux personnes en faveur du choix de tuer des êtres humains avant la naissance.
Source : Lire l'article complet par Campagne Québec-Vie
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