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Campagne de dons Octobre 2021
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par Dominique Muselet.
J’ai participé autrefois à une expérience grâce à laquelle j’ai découvert un des principes fondamentaux de ce qu’on appelait la Création quand Dieu dirigeait nos vies.
L’animateur a mis toutes sortes d’instruments à la disposition d’un groupe de personnes n’ayant aucune connaissance musicale, puis il nous a demandé de jouer ensemble, a enregistré notre performance et nous l’a fait écouter. À la cacophonie du début, s’est substituée, en deux jours, une belle harmonie…
Et c’est là que j’ai compris que l’harmonie est le cœur de la Création. Il me semble que tout dans l’univers aspire à l’harmonie et que sans harmonie rien ne fonctionnerait. Ou du moins, il doit y avoir davantage d’harmonie que de désordre pour que ça marche.
Bon, je crois que nul ne niera qu’en ce moment l’harmonie est particulièrement mise à mal dans notre société. La polarisation, la « fracture » qui est le fonds de commerce des commentateurs stipendiés, a atteint des sommets. Au niveau international, le conflit s’intensifie entre l’Occident déclinant et le bloc eurasiatique montant. La guerre nucléaire menace. Les multinationales financiarisées et les politiciens qu’elles ont fait élire mènent une guerre impitoyable aux peuples, les riches aux pauvres, les covidistes aux réfractaires à l’ordre sanitaro-politique, les mondialistes au communautarisme, et au niveau local, les tribus nouvellement formées, se livrent de cruelles guerres de territoire et d’influence…
La recherche d’harmonie est ce que personnellement j’appelle Dieu. Dans un ashram, en Inde, j’ai lu, dans la traduction d’un livre de prières sanskrites, que Dieu, c’est « ce qui tient tout ensemble ». Quand Jésus dit que Dieu est amour, il dit la même chose. L’amour n’est pas un sentiment, c’est l’action de créer ou de maintenir l’harmonie, l’unité, la paix. Le diable, c’est l’incarnation de tout ce qui divise. Jusqu’ici, l’univers est toujours là et nous aussi. Cela semble indiquer que, même si des morceaux de l’univers se désagrègent sans cesse, Dieu, la force « qui tient tout ensemble », triomphe encore, peut-être de justesse, mais il triomphe.
C’est ce qu’ont tenté de nous enseigner Jésus, Gandhi, Martin luther King et tant d’autres. Malheureusement, les États, nos nouveaux dieux, n’ont pas à leur disposition de grandes réserves d’amour. Du coup, ils choisissent le contrôle, la menace, la manipulation, la coercition, la punition, la prison, pour tenter de tenir tout ensemble. Il est vrai que leur but n’est pas non plus aussi désintéressé que celui du Dieu de Jésus, eux cherchent plutôt à se maintenir eux-mêmes, à nos dépens s’il le faut.
La dérive liberticide actuelle est bien documentée par de nombreux observateurs, même si le camp de l’Establishment tente de les faire taire par tous les moyens. Je ne vais pas y revenir. D’ailleurs, j’ai décidé d’ignorer désormais ce gouvernement et ses folies criminelles pour protéger ma santé mentale et ma paix intérieure. Ce qui m’intéresse ici, c’est d’essayer, à partir du présent, de nous projeter dans l’avenir.
Un des effets les plus inattendus de l’opération-Covid a été, à mon sens, de rebattre les cartes des alliances sur le terrain. Des gens et des groupes ont carrément changé de camp. Les Socialistes, certains écologistes, quelques Gilets jaunes et beaucoup de gens qu’on croyait tolérants et de bon sens ont révélé leur vrai visage en soutenant les mesures mises en place par les apprentis Big Brother, ou en en exigeant d’encore plus liberticides. On dirait qu’ils veulent passer de la libre circulation des personnes et des capitaux à la prison électronique pour tous (sauf pour eux évidemment).
De l’autre côté, des gens qu’on avait l’habitude de considérer comme des fashos comme Florian Philippot, ou qu’on tenait pour de nuisibles capitalistes ou des suppôts de la Caste, se sont révélés des défenseurs de la liberté tout à fait extraordinaires. Les irréductibles gauchistes diront que ces gens-là déguisent leur pensée pour tirer un profit personnel de la crise, mais moi j’ai tendance à croire que ceux qui risquent leur statut, leur emploi, leur vie, pour défendre la liberté, sont au moins aussi sincères que ceux qui hurlent avec les loups…
Et donc il n’est pas question que, pour plaire aux censeurs de tout bord, je me prive des analyses, des expériences et des enseignements de qui que ce soit.
Et je commence derechef, ma descente aux enfers avec le conspirationniste, Giorgio Agamben, qui pose la question que beaucoup se posent :
Et si le passe sanitaire n’était pas une conséquence, mais la finalité ?
Auditionné par le Sénat italien le philosophe Giorgio Agamben a d’abord souligné une énorme contradiction dans la loi italienne :
« Vous savez que le Gouvernement, avec un décret-loi spécial numéro ddl 44/2021 appelé « bouclier pénal » désormais converti en loi, s’est exonéré de toute responsabilité pour les dommages causés par le vaccin.
Et la gravité de ces dommages résulte du fait que l’article 3 du décret en question mentionne explicitement les articles 589, 590 du Code pénal qui se réfèrent à l’homicide involontaire et… aux blessures par négligence (…)
Comment l’État peut-il accuser d’irresponsabilité ceux qui choisissent de ne pas se faire vacciner, alors que c’est le même État qui décline le premier, formellement, toute responsabilité pour les éventuelles conséquences graves ? »
Puis il a répondu à la question soulevée plus haut :
« Il a été dit par des scientifiques et des médecins que le passe sanitaire n’a aucune signification médicale en soi, mais sert à forcer les gens à se faire vacciner.
Je crois plutôt que l’on peut dire le contraire : c’est-à-dire que le vaccin est un moyen de forcer les gens à avoir un passe sanitaire. C’est-à-dire un dispositif qui vous permet de contrôler et de suivre, une mesure sans précédent, leurs mouvements.
Les politologues savent depuis longtemps que nos sociétés sont passées du modèle qu’on appelait autrefois de la « société disciplinaire » à celui d’une « société de contrôle » ; de société fondée sur un contrôle numérique quasi illimité des comportements individuels qui deviennent ainsi quantifiables dans un algorithme.
Nous nous habituons maintenant à ces dispositifs de contrôle, mais je vous demande : jusqu’où sommes-nous prêts à accepter que ce contrôle aille ? »
Thalès et la société de surveillance
J’enchaîne avec le libéral libertaire Éric Verhaeghe qui est lui aussi épinglé par le pape de la bien pensance comme « proche de la sphère conspirationniste ». Si son amour de la liberté peut le rendre aveugle aux méfaits de la propriété privée des moyens de production, il fait merveille dans la lutte contre l’hystérie covido-politico-sécuritaire. Interviewé par Rachel Marsden, Verhaeghe nous révèle que Thalès, le marchand d’armes, a énormément investi dans l’énorme marché d’avenir de l’identité numérique à travers sa filiale Idémia, avec les encouragements de l’État. Le passe sanitaire, que les gens sont soi-disant très heureux d’avoir, est, selon cette entreprise elle-même, la première étape de la construction d’une identité numérique à travers un wallet qui se terminera par les moyens de paiement (ce qui permettra à l’État et aux banquiers centraux de disposer de notre argent comme si c’était le leur !) Dans le monde dystopique qu’ils nous promettent, il faudra montrer ses papiers (enfin son code QR !) pour aller prendre un café ou l’autoroute, bref nous serons surveillés sans cesse et partout.
Selon Éric Verhaeghe, le Brexit et tous les mouvements souverainistes inquiètent la caste libérale occidentale mondialisée. Elle a donc décidé de neutraliser les effets du suffrage universel en utilisant des technologies numériques pour pérenniser sa domination sur nos sociétés. Le passe sanitaire est la première expérience de Crédit social dans le monde occidental. Il punit les dissidents et récompense les obéissants sous couvert de nous protéger, l’argument des castrateurs de tous les temps. En Chine, il est d’ailleurs prévu que les paysans, qui sont d’éternels mauvais payeurs, règlent leurs impôts à travers la reconnaissance faciale, efficace à 80/95%.
Cette surveillance répressive est déjà utilisée en entreprise grâce à la télémétrie, selon la Quadrature du cercle, qui échappe, on ne sait pourquoi, à la vindicte de Conspiracy Watch :
« l’employé·e data-driven n’a pour seule fonction que de maximiser ses performances et la plus-value qu’il ou elle produit pour le bénéfice d’une entreprise qui aspire à une omniscience quasi-divine (…) Amazon se distingue régulièrement en la matière, par exemple avec la surveillance des conducteur·ice·s de camions de livraisons par un logiciel d’intelligence artificielle aux États-Unis, l’usage d’un logiciel qui suit automatiquement l’activité de chaque personne en mesurant le nombre de colis scannés et qui peut décider de licencier automatiquement les moins productives ou encore, en 2018, le dépôt de deux brevets pour un bracelet permettant de surveiller les mouvements des mains des employé·e·s dans les entrepôts ».
Y a-t-il un antidote à la dérive totalitaire de la Caste ?
En principe tout excès génère son antidote, pas toujours pour le mieux d’ailleurs. Par exemple, la caste mondialiste a supprimé les frontières des États, résultat, les frontières se sont rapprochées au point d’envahir notre intimité (codes d’accès, codes secrets, passe sanitaire et autres passes, caméras, surveillance électronique, etc.)
C’est le sociologue Michel Maffesoli, dûment vilipendé par Street Press (dans la grande famille des gardiens du discours convenu, on se répartit les rôles) pour ses soi-disant liens avec l’extrême-droite, qui nous apporte ici des éléments de réponse dans un article intitulé : Comment l’idéal démocratique a été remplacé par l’idéal communautaire.
À la question de Durkheim : « Comment tient une société que rien ne transcende mais qui transcende ses membres ? » Maffesoli répond : « Par le sentiment partagé. Le partage du sentiment est le vrai ciment sociétal ; il peut conduire au soulèvement politique, à la révolte ponctuelle, à la lutte contre l’exclusion, à la grève par solidarité, il peut également s’exprimer par ou dans la banalité courante. Dans tous les cas, il constitue un ethos qui fait que contre vents et marées, au travers des carnages et des génocides, le peuple se maintient en tant que tel, et survit aux péripéties politiques ».
Selon lui, « la standardisation mondiale » engendre une « accentuation des valeurs particulières » qui permettent de se « réapproprier son existence ». Les « petits réseaux fédérant de petits groupes existentiels » se multiplient. On constate une « émergence de l’idéal communautaire que la modernité s’emploie à nier ».
La réponse et l’antidote à la déshumanisation totalitaire que veut nous imposer la Caste, c’est de l’ignorer autant que possible et de s’unir et de se réunir partout avec ceux qui partagent notre sentiment, pour défendre des terres, des bâtiments, des idées, des acquis, des droits, des idéaux, ou pour échapper à l’esclavage de l’emploi et de la consommation, à l’isolement, à la précarité, à la robotisation, à la surveillance, ou pour expérimenter d’autres façons de vivre.
Bien sûr tout cela sera combattu pied à pied par la Caste au pouvoir, mais le mouvement est irréversible. Le balancier est reparti dans l’autre sens. Rien n’empêchera les liens de se tisser, les communautés de se former et la société de se régénérer, d’autant plus qu’il suffit que le positif l’emporte d’un iota sur le négatif pour que le désordre (la haine, l’envie, la division, l’exploitation) cède la place à l’ordre (l’harmonie, la coopération, la paix).
C’est ainsi que, comme le dit Maffesoli, « contre vents et marées, au travers des carnages et des génocides, le peuple se maintient en tant que tel, et survit aux péripéties politiques ».
source : https://www.mondialisation.ca
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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