En visite à Illkirch-Graffenstaden (Bas-Rhin), le Premier ministre Jean Castex a souligné qu’un « retour à la vie normale » était de plus en plus proche et que la France restait « sur le bon chemin » quant à la vaccination, malgré une baisse du nombre de rendez-vous.
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« Oui on est sur le bon chemin car l’on connaît l’origine du bon chemin, c’est la vaccination », a-t-il poursuivi, alors qu’environ 48,5 millions de Français avaient reçu au moins une dose à date de lundi, et 43,9 millions, soit 65,1 % de la population, étaient considérés comme complètement vaccinés.
Lundi, le président du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale Alain Fischer avait estimé sur BFMTV que la France n’était « pas très loin du retour à une vie proche de la normale ».
« On veut retrouver une vie normale. On n’est pas loin, j’espère », a abondé Jean Castex, relevant que « cette 4e vague – et je parle avec prudence – est maîtrisée à ce stade ». « Mais je considère qu’il y a encore du travail, il y a encore des populations qui ne sont pas vaccinées et donc qui sont exposées et quelque part qui sont en danger », a insisté le Premier ministre.
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Afrique du Sud : les scientifiques surveillent
un nouveau variant au taux de mutation inhabituel
Le variant C.1.2 a attiré l’attention des scientifiques car il mute presque deux fois plus vite que les autres variants déjà observés.
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Jusqu’ici, C.1.2 a été détecté dans toutes les provinces sud-africaines, ainsi qu’ailleurs dans le monde, notamment en Chine, à Maurice, en Nouvelle-Zélande et au Royaume-Uni. Il n’est cependant pas assez fréquent pour être qualifié de « variant digne d’intérêt » ou de « variant inquiétant », comme le sont les variants Delta et Bêta – apparu en Afrique du Sud en 2020 -, tous deux très contagieux.
Les scientifiques du NICD assurent lundi que C.1.2 n’est « présent qu’à de très faibles niveaux » et qu’il est trop tôt pour déterminer son évolution. « À ce stade, nous n’avons pas de données expérimentales pour confirmer comment il réagit, en termes de sensibilité aux anticorps », a expliqué Penny Moore, chercheuse au NICD. Mais « nous avons une confiance considérable dans le fait que les vaccins distribués en Afrique du Sud continueront de nous protéger contre les cas graves et la mort », a-t-elle ajouté.
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