par Jacques Henry.
La mission confiée à l’IPCC est de construire une sorte de croyance en l’effet direct du CO2 sur le réchauffement du climat à l’exclusion de toute autre facteur externe. J’ai utilisé le terme croyance car aucun effet direct du CO2 sur les températures relevées sur la Terre n’a pu être démontré. L’IPCC, dans cette mission, doit donc négliger totalement l’effet du Soleil et de ses variations d’activité sur le climat terrestre. L’IPCC en est donc arrivé à frauder systématiquement car cet organisme est prisonnier de sa mission.
Dans un précédent billet je relatais cette insupportable fraude de l’IPCC insérée sous forme d’un graphique venu d’on ne sait où dans le résumé à l’intention des décideurs politiques. J’ai cherché d’où pouvait provenir cette fraude et j’ai fini par trouver un article paru à la fin du mois de septembre 2020 dans la revue Dendrochronologia dans lequel est exposée une reconstruction des températures dans l’hémisphère nord à partir des cernes des arbres depuis 2000 ans. Ce travail considérable avait pour but de faire apparaître entre autres paramètres l’effet des éruptions volcaniques sur l’évolution de ces températures. Ce travail, fruit d’une collaboration internationale remarquable dirigée par le Docteur Jan Esper de l’Université Gutenberg de Mainz, constitue une source inépuisable d’informations. L’article est en accès libre et se trouve ici : doi.org/10.1016/j.dendro.2020.125757. La source de la fraude de l’IPCC est (serait) la figure 4 de cet article :
Cette illustration nécessite quelques explications. Toutes les courbes colorées sont les reconstructions à partir de l’étude des cernes des arbres collectés dans l’hémisphère nord, EA couvrant l’espace eurasien au nord du 30e parallèle et EA+ incluant l’espace nord-Atlantique. Il s’agit exclusivement des températures reconstruites pour les mois de juin, juillet et août. La courbe « en blanc » car entourée de zones grises représente un lissage polynomial du troisième degré utilisant une contrainte homogénéisant toutes les données sur la valeur moyenne des températures relevées expérimentalement entre 1961 et 1990 (courbe noire). L’intervalle en grisé représente alors l’incertitude exprimée en percentiles, 2,5ème et 97,5ème. C’est compliqué mais il s’agit d’une manipulation mathématique permettant de faire ressortir une décroissance monotone des températures globales depuis près de 2000 ans jusqu’en 1850. La question qui se pose à juste titre est la réelle nécessité d’avoir introduit les relevés expérimentaux des températures, relevés dont la provenance n’est pas mentionnée dans l’article. Seule une référence est indiquée (lien en fin de billet) et elle ne relate aucune étude de dendrochronologie. Il s’agit probablement d’une combinaison des relevés des stations météo et des mesures par infra-rouge des satellites. Il faut enfin noter que l’étude présentée dans cet article s’arrête à l’année 2010.
Qu’a fait l’IPCC ? C’est très simple : la courbe en grisé a été copiée et les « scientifiques » de cet organisme ont extrapolé les relevés de températures expérimentaux jusqu’en 2020 avec une simple règle. Réaliser un nouveau graphique avec celui présenté ci-dessus est d’une simplicité confondante pour n’importe quelle personne familière de PhotoShop. La substance même de l’article paru dans la revue Dendrochronologia a donc été occultée. Ce qu’a inséré l’IPCC dans son résumé à l’intention des décideurs politiques est une mystification, encore une, de cet organisme. Et il faut les croire ! Il suffit de constater cette étrange recrudescence d’incendies de forêts et de broussailles, la plupart d’origine criminelle.
• Lien : ncbi.nlm.nih.gov/PMC6675609
source : https://jacqueshenry.wordpress.com
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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