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par O Coquinos.
5 – Des dépenses publiques vertigineuses, à coups de centaines de milliards d’euros, seront nécessaires pour renflouer les entreprises, financer le chômage partiel ou permanent, etc., c’est-à-dire pour combler les pertes privées et publiques créées par le confinement au nom de la lutte contre la crise sanitaire.
En France, comme ailleurs dans l’UE à de rares exceptions près (Suède et Bulgarie en dehors de sa capitale Sofia), et aux États-Unis d’Amérique, au Canada, etc., le coup de frein imposé à l’économie par le confinement entraîne la mise en péril de centaines de milliers d’entreprises qu’il faudra d’une manière ou d’une autre remettre sur pied (sauf à laisser les plus modestes ou les plus fragilisées d’entre elles se faire absorber à bas coût par les géants industriels aux reins plus solides). Pour sauver l’emploi, cela va sans dire.
Un dispositif de prêts aux entreprises garantis par l’État – et l’État en l’occurrence c’est bien nous – d’un montant de 100 milliards d’euros a déjà été décidé par le gouvernement français pour soutenir l’économie de notre pays. Ce n’est qu’une mise en bouche. On peut d’ores et déjà prévoir que le gouvernement révisera à la hausse l’estimation des déficits engendrés par le confinement et se verra contraint d’augmenter considérablement ce fonds d’aide aux entreprises qu’il a lui-même mises dans la panade.
Le ralentissement économique, probablement plus grave que ce qui est estimé par l’INSEE et par divers spécialistes (un coût évalué à 3, 6 ou 9% du PIB selon la durée réelle du confinement – inconnue à l’heure actuelle – et selon la méthode de calcul employée), a rendu momentanément inactifs ou jeté sur le carreau des millions de travailleurs qu’il faudra aussi indemniser, au moins en partie.
Certains économistes prévoient que le marasme actuel se traduira par la pire récession que notre pays ait connue depuis 1945, voire depuis le début des années 1930 (extension à l’Europe et au reste du monde de la crise financière apparue en 1929 aux États-Unis d’Amérique, qui engendra la débâcle économique et sociale nécessaire à la montée en puissance fulgurante du nazisme et conduisit ainsi au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale…).
Le manque à gagner directement lié aux effets du confinement va réduire comme peau de chagrin les recettes publiques : le montant des impôts perçus sur les sociétés va inéluctablement s’effondrer, faute d’activité et donc de trésorerie de leur part (chantiers de construction à l’arrêt, usines fermées, vente de détail en berne, tourisme au point mort, artisanat moribond, etc.) ; idem pour celui des cotisations sociales ; les taxes prélevées sur la consommation des carburants ne vont pas rapporter gros en cette période d’immobilisme imposé ; les recettes de TVA vont fortement diminuer du fait de la contraction très importante du volume des opérations commerciales de toutes natures ; même chose pour la manne des contraventions liées à la circulation routière ; le trafic de la SNCF, de la RATP, des ports et d’Air France s’est réduit à la portion congrue, d’où des pertes financières considérables. En raison du grand nombre de nouveaux chômeurs, l’impôt sur le revenu fera entrer moins d’argent dans les caisses de l’État l’an prochain… Et cætera. Qui paiera la note à votre avis ?
On touche cette fois à la véritable raison du confinement : comme l’oligarchie apatride ne peut pas organiser chaque décennie une nouvelle crise des subprimes entraînant une crise financière qui entraîne elle-même une crise économique mondiale permettant de saigner à blanc les états arrimés au dollar, elle a décidé de recourir cette fois à un autre stratagème déjà testé à plusieurs reprises auparavant, mais jusqu’à présent non encore exploité à fond par la mise en branle de tous les moyens de propagande et de coercition dont elle dispose : la pandémie apocalyptique hypermédiatisée, en l’occurrence celle de la Covid-19, qui serait « sans précédent » comme disent les journaleux soudoyés et/ou ignares qui n’ont visiblement jamais entendu parler de grippe espagnole, de peste, de lèpre, de choléra, de variole ou de tuberculose.
Les profits escomptés grâce à la vente massive de sérums constituaient l’objectif principal des coups d’essai antérieurs, comme lors de la pandémie de grippe porcine en 2009. Mais à présent, avec l’organisation d’une crise économique qui s’annonce d’une gravité exceptionnelle, fondée sur le prétexte fallacieux de la lutte contre une pandémie de grippe qui ne sera somme toute pas plus meurtrière que d’habitude à l’échelle mondiale, on a changé de braquet.
L’oligarchie anglo-états-uno-sioniste a profité de l’aubaine d’une épidémie naissante en Chine (à supposer qu’elle ne l’ait pas elle-même provoquée) pour organiser le blocage de l’économie des pays situés de part et d’autre de l’Atlantique. Si cela ne suffit pas pour envoyer ceux-ci au tapis et les maintenir définitivement sous sa botte, elle pourra actionner d’autres leviers (des guerres hybrides supplémentaires, par exemple, ou une nouvelle pandémie due à la mutation du même méchant virus ou de l’un de ses cousins — les mutations ont ceci de très commode qu’elles justifient la mise sur le marché, à l’infini, de nouveaux produits pharmaceutiques), histoire de varier le menu afin de ne pas lasser les auditeurs terrifiés de France Intox et de France désInfo (et tout est plus obscur !), radios de sévices publics que je n’écoute plus qu’avec un sac à vomi à portée de main (idem, bien sûr, pour leurs consœurs du privé d’audience nationale, dont BFM Business est l’une des plus répugnantes).
On peut compter pour cela sur l’inépuisable et satanique inventivité des oligarques et de celles et ceux qui les servent courbés jusqu’au ras du sol.
6 – L’explosion des dettes publiques qui résultera inéluctablement de cette « ouverture des vannes » bizarrement réclamée à cor et à cri par les partisans les plus intransigeants de la sacrosainte orthodoxie budgétaire de l’UE, au mépris de tout ce qu’ils ont pu nous raconter pendant des décennies – mais alors, mais alors… ils nous bourraient le mou ?! (l’ordre de changer simultanément et provisoirement leur fusil d’épaule doit venir de très haut) – aura pour conséquence de créer dans les pays les plus affectés par le confinement une détérioration de la situation sociale au moins équivalente à ce qu’elle fut en Grèce au cours de la dernière décennie.
Des mesures draconiennes seront bientôt prises par les gouvernements contre les travailleurs, les retraités, les chômeurs et la jeunesse – pour le coup sans distinction de sexe ou de tendance sexuelle, voilà qui ravira les progressistes de la pseudogauche, professionnels de la diversion – au nom du remboursement de la dette ainsi décuplée, selon le scénario mis au point en Grèce et dans tous les pays assistés par le FMI : abaissement substantiel des salaires, réduction considérable des pensions de retraite (lesquelles, en France, ont déjà été sévèrement amputées par le gouvernement Philippe), plans sociaux à tire-larigot, destruction de ce qu’il reste du droit du travail et de la protection sociale, privatisations massives, vente des biens publics, soumission intégrale à l’OTAN, etc.
La cote de popularité d’un Macron risque de dévisser ? Mais c’est déjà fait ! Lorsque les instituts de sondage détenus par les oligarques la situent déjà au-dessous de 40%, vous pouvez être certains qu’il y a 10 ou 20% en trop dans cette estimation, voire davantage.
Beaucoup des bourgeois qui soutenaient ce paltoquet lorsqu’il s’agissait de profiter de sa politique ignoble dictée par Bruxelles et Washington ne le soutiennent plus à présent qu’ils croient par sa faute avoir risqué leur peau à cause du nouveau coronavirus… Tant que c’étaient les gueux qui crevaient de misère, on s’en foutait, mais lorsqu’on est soi-même menacé de perdre la vie ou celle de ses proches, on n’est plus d’accord, on vire pour quelque temps sa cuti et l’on crie haro sur le néolibéralisme qu’on applaudissait hier encore à tout rompre : on se met à applaudir les personnels soignants du haut de son balcon parisien…
Que Macron soit impopulaire n’est pas une surprise pour ses commanditaires. Ils l’ont fait élire pour cinq ans, grâce à leurs médias, afin qu’il exécute comme ses prédécesseurs le sale boulot pour lequel il fut conçu dans leurs ateliers de fabrication de poupées parlantes, tâche ingrate dont il s’acquitte plus qu’honorablement de leur point de vue.
N’oublions pas que ce brimborion sans enfants issus de ses œuvres, qui épousa son professeur de français en âge d’être sa mère, aux anges lorsqu’il se frotte aux torses musclés de deux petites frappes antillaises, fut pris en main à sa sortie de l’ENA par les Minc, Jouyet et Attali avant d’intégrer la banque parisienne Rothschild & Co où son formatage fut parachevé, son ascension interne fulgurante (sans raison apparente) et son enrichissement non moins rapide assuré. Il est l’archétype du féal serviteur de la haute finance prêt à faire sans état d’âme tout ce que ses maîtres banquiers lui demandent d’accomplir, y compris finir de couler son propre pays et sa propre culture qui furent longtemps comme une épine plantée dans le pied des globalistes et de l’empire états-unien.
Il tiendra bien encore deux ans comme ça. Puis, il se représentera éventuellement à l’élection présidentielle de 2022 pour rempiler ; sait-on jamais, les Français sont si bêtes ! Des veaux, selon Mongénéral. Quoi qu’on en pense, il s’est trouvé tout de même un joli cheptel d’ânes bâtés pour offrir les yeux fermés à ce blanc-bec le trône de l’Élysée et pour élire dans la foulée une majorité de députés-godillots.
Jupiter se prendra vraisemblablement une déculottée : qu’importe ? Jupe à terre sera aussitôt remplacé par un autre pantin tout neuf à l’intelligence irradiante ou par un polichinelle ayant déjà fait ses preuves en faveur du système oligarchique, qu’il soit national, debout, républicain, centriste, socialiste, écologiste, insoumis, communiste ou anticapitaliste (de pacotille dans tous les cas).
En remerciement des services qu’il aura rendus à la ploutocratie, on lui dégotera si nécessaire quelque participation juteuse à des conseils d’administrations de multinationales plantureuses, on le recyclera comme la grande Christine à la tête de telle ou telle organisation internationale ou on le recasera chez Goldmann-Sachs comme Barroso, afin qu’il puisse continuer à nuire en œuvrant contre les peuples et en donnant libre cours à sa malfaisance naturelle, sans oublier d’abonder ses comptes en banque ras la gueule.
7 – Relocalisation des entreprises expatriées en Chine.
Relocalisation partielle… après reconstitution en Occident d’un vaste prolétariat de type XIXe siècle, payé au lance-pierre, taillable et corvéable à merci, calqué sur celui de la Roumanie (qui deviendrait alors le nouvel étalon de référence sur le plan salarial et social), permettant aux entreprises concernées de maintenir sur le dos des travailleurs européens et nord-américains le niveau des profits qu’elles dégageaient en RPC sur le dos des travailleurs chinois.
Attention : pas de retour au bercail envisageable – sauf exemples contraires surmédiatisés – si cette condition de paupérisation accrue des prolétaires n’est pas préalablement remplie. Que l’Algérie, le Maroc, le Nigeria, le Bangladesh, l’Inde et le Honduras ne s’en fassent pas trop : leurs travailleurs surexploités par les entreprises occidentales continueront d’être surexploités par celles-ci.
Il s’agira tout au plus de porter un coup de canif à l’économie et à la réputation chinoises, d’essayer de ralentir autant que faire se peut la croissance insolente, quoique moins insolente qu’auparavant, de la Chine pour y exciter le mécontentement populaire que les factions globalistes qui ne sont toujours pas parvenues à prendre le contrôle total du parti « communiste » et de l’armée pourront exploiter à leur profit.
Il est clair que le stratagème de la relocalisation ne suffira pas à détruire l’économie chinoise (ce n’est pas le but recherché), mais, dans l’optique du nouvel ordre mondial et de son gouvernement unique, tout ce qui peut contribuer à affaiblir le clan patriotique au pouvoir pour livrer in fine la Chine au clan adverse doit être tenté (même chose en ce qui concerne la Fédération de Russie).
Rappelons que la RPC est de loin, depuis 2010, la première puissance industrielle du monde et qu’elle devrait devenir la première puissance économique du globe dans le courant des années 2020 de par le poids et la diversité de son industrie lourde et manufacturière, le gigantisme de son marché intérieur, son avance technologique dans de nombreux secteurs de pointe, la qualité de ses réseaux de communication et de transport, la solidité de sa monnaie et le développement à l’étranger des nouvelles « routes de la soie » facilité par l’habileté de sa diplomatie (sans compter le joli coup de pouce que lui apporte le coronavirus en plombant ses concurrents occidentaux…).
Elle est de plus adossée à la puissance militaire terrifiante de la Russie dont les missiles intercontinentaux hypersoniques sont théoriquement capables de réduire à néant en un rien de temps la très onéreuse et obsolète flotte militaire impérialiste des USA (le Pentagone essaie désespérément de rattraper son retard dans ce domaine stratégique) et de rayer de la carte toutes les conurbations US et ouest-européennes en un clin d’œil.
De plus, la RPC est alliée à la Russie, à l’Iran et au Venezuela qui réunissent à eux trois le tiers des réserves prouvées d’hydrocarbures (pétrole et gaz). Par conséquent, la Chine, qui occupe par ailleurs la quatrième place mondiale quant aux réserves prouvées de charbon, n’a pas à redouter de pénurie de combustibles fossiles.
Dans ces quatre pays, les camps patriotique et globaliste veulent, pour des raisons différentes (contrôle de l’État exercé sur une banque centrale nationalisée et sur une monnaie locale indexée sur l’or pour le premier, soumission complète à la City de Londres par le biais d’une nouvelle monnaie universelle et si possible dématérialisée pour le second), s’affranchir du joug monétaire imposé par les États-Unis au reste du monde lors des accords de Bretton Woods en 1944, et maintenu après les années 1970 lorsque le dollar, découplé de la valeur de l’or, devint une monnaie de singe (cette domination du dollar est indispensable à la survie de l’économie US fondée sur le racket des autres nations, l’utilisation de la planche à billets et l’accroissement sans fin de la dette astronomique du pays).
Or, les États-Unis périclitent et leur cortège de pays vassalisés aussi. La gestion calamiteuse de la lutte contre la Covid-19, suicidaire sur le plan économique, est un acte d’auto-sabordage de l’Occident imposé par les banquiers internationaux. La mafia capitaliste anglo-états-uno-sioniste semble avoir décidé de hâter l’inéluctable déclin de l’empire US et de l’UE, son espace colonial ouest-européen – lesquels seront bientôt mûrs pour l’instauration du gouvernement unique –, et d’épargner provisoirement la Chine et la Russie jusqu’à ce que, harcelées de l’extérieur par les nations belliqueuses unifiées, minées de l’intérieur par la cinquième colonne globaliste et finalement purgées de leurs forces patriotiques, elles passent à leur tour intégralement sous sa coupe.
On voit donc que ce n’est certainement pas un virus grippal qui fera sombrer des adversaires aussi coriaces que la Chine et ses alliés, virus certes capable de mettre en panne les porte-avions de l’US Navy et de la Marine nationale française, mais incapable d’infliger de sérieux revers aux cibles potentielles de ces dernières…
Les relocalisations promises par les ex-promoteurs de la mondialisation – et futurs ex-promoteurs de la relocalisation – ont donc surtout pour objectif de susciter de faux espoirs d’un monde meilleur chez les bons peuples occidentaux que terrorise la médiatisation à outrance de la catastrophe pandémique : leur abasourdissement lors du cataclysme qui va s’abattre sur leurs têtes avec une violence inimaginable lorsqu’il faudra payer les pots cassés n’en sera que plus complet.
8 – En France, le « monde d’après » ressemblera furieusement au monde d’avant (d’avant 1936) sur le plan social.
On aura noté le bel ensemble avec lequel les médias dominants français et étrangers ont soudain chanté les beautés du « monde d’après » à partir de la fin mars.
L’emploi subit et universel de cette expression quasi orwellienne par les pseudojournalistes, les pseudoexperts en économie et les authentiques politiciens véreux, valets des oligarques, ressemble à s’y méprendre à un élément de langage émanant du gouvernement officieux de l’Occident que j’évoquais au début de l’article, avec ordre de le seriner à longueur de journée (bourrage de crâne incessant et sédatif, comme dans la série prémonitoire Le Prisonnier) afin d’en faire une vérité merveilleuse et incontestable puisque assénée en chœur, sans discontinuer, sans voix discordantes, par tous les médias dominants.
Rien de tel pour faire patienter les foules à l’étroit dans leurs pénates, baignant dans leur jus, que de leur faire miroiter un avenir radieux, des lendemains qui chantent, une société plus juste et plus humaine, un Strauss-Kahn humaniste et un Xavier Bertand humanisé. Ben voyons. Français, ils vous ont (enfin) compris !
En général, ce genre de discours trompeur empreint de sentimentalité compatissante et de solidarité opportuniste et théâtrale dont le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, s’est fait une spécialité, marche plutôt bien ; rappelez-vous la fameuse « moralisation du capitalisme » promise par Sarkozy en janvier 2009 à Paris, lors de la conférence internationale « Nouveau monde, nouveau capitalisme » : les gogos y crurent tous et l’amoralité du capitalisme put repartir de plus belle. C’est le même coup qu’on nous refait, en pire.
En l’occurrence, il s’agit surtout de faire durer le confinement le plus longtemps possible – la date du 11 mai n’était que le début du déconfinement (avec un peu de chance, en malmenant à nouveau les statistiques, les gamins à l’école et les travailleurs dans le métro prépareront sans le savoir la seconde vague de l’épidémie et la seconde phase du confinement) –, et de le faire durer de préférence sans émeutes significatives grâce à la rudesse dissuasive des interventions policières sur le terrain (le gouvernement a déjà passé de nouvelles commandes faramineuses de grenades lacrymogènes) et grâce à la suavité rassurante de la propagande gouvernementale laissant envisager la fin prochaine, mais progressive, de notre réclusion collective et entrevoir l’époque fraternelle qui va lui succéder, annoncée au doux son des violons par les médias serviles rapportant à l’envi de réjouissants exemples de solidarité entre concitoyens.
Un confinement durable, je le répète, c’est l’assurance d’accroître de façon vertigineuse la dette du pays et, par ce biais, d’écraser le prolétariat au moyen des mesures antisociales très dures qui vont être prises à son encontre en faveur des banques, ainsi que par le renforcement de l’État policier, aux fins d’établir les conditions politiques propices à la création de ce gouvernement mondial dont rêve la City de Londres.
Conclusion.
Aux lecteurs et lectrices qui estimeraient que j’exagère et que l’attribution aux puissances d’argent qui dirigent en sous-main l’Occident (et la majeure partie du Tiers-Monde placé dans sa dépendance)
- du développement voulu de la crise sanitaire, sinon de son déclenchement,
- de la transformation de celle-ci, dans un second temps, en une crise économique, sociale et politique inouïe,
- de la préparation, au cours d’une troisième phase, d’un affrontement généralisé et par tous les moyens (sauf la guerre thermonucléaire) contre les partis patriotiques qui font encore obstacle ici et là (en RPC, en Russie, en Iran, à Cuba, au Venezuela, au Liban, en Corée du Nord, aux Philippines et en quelques rares autres endroits) à l’hégémonie mondiale des banquiers internationaux,
relève du complotisme — expression bateau qui peut s’appliquer, dans le but de la discréditer, à toute personne faisant preuve d’esprit critique et de volonté de résistance à la tyrannie (c’est à cette fin que l’expression fut inventée) —, je conseille de lire ou de relire les ouvrages d’Annie Lacroix-Riz, de Jacques Pauwels, d’Antony Sutton, de Valérie Bugault et d’Henri Guillemin (et de visionner leurs conférences enregistrées) qui traitent des innombrables intrigues criminelles de grande ampleur menées à bien par l’oligarchie occidentale du XVIIIe siècle jusqu’à nos jours et qui montrent ce dont elle est capable. Aucune considération humanitaire ne saurait la faire renoncer à ses machinations infernales.
Petit rappel : l’Occident, essentiellement dans sa composante anglo-états-uno-sioniste
- a financé, par le biais de la BRI et des grandes firmes états-uniennes, le développement du nazisme et le redressement économique miraculeux de l’Allemagne hitlérienne, dans le but de s’en prendre à l’URSS pour la détruire au prix de dizaines de millions de morts et du ravage de l’Europe continentale (l’Occident avait également favorisé la révolution de 1917 pour réduire l’empire tsariste à néant — révolution qui réussit trop bien à son goût), espérant ainsi mettre un coup d’arrêt brutal à l’expansion du socialisme et à l’influence grandissante de la Russie, éternel adversaire géopolitique des Britanniques, des Yankees et des Allemands,
- a bombardé à outrance, par l’intermédiaire de la RAF et de l’USAF les populations civiles de la plupart des grandes villes de l’Allemagne nazie, pour l’essentiel après que la défaite de celle-ci contre l’URSS fut devenue patente au début de 1943 (et le soutien à Hitler, inutile), avec des bombes au phosphore (environ 400 000 morts et plus d’1 million de blessés, sans compter les dizaines de milliers de victimes civiles françaises lors des bombardements de Tours, Caen, Évreux, Le Havre, Royan, Strasbourg, etc.) et les populations civiles d’Hiroshima et de Nagasaki en août 1945 avec des bombes atomiques (plus de 300 000 morts), afin de réfréner l’ardeur victorieuse et l’appétit soviétiques,
- a martyrisé les populations civiles de l’ancienne Indochine française (Vietnam, Laos et Cambodge) en leur faisant savourer les bienfaits du napalm, de l’agent orange et des bombardements aériens massifs, pire que ceux qui avaient ruinés l’Allemagne nazie (en tout, plus de 4 millions de morts).
Passons sur la guerre civile grecque déclenchée par Churchill et sur les centaines de bombes au napalm qui furent larguées par l’aviation US sur les partisans communistes et les villageois dans les monts Gramos en 1949, sur la guerre de Corée, sur l’appui aux juntes militaires d’Amérique du Sud (opération Condor) et d’Amérique centrale, sur l’aide accordée à Pol Pot contre les communistes vietnamiens, sur les blocus meurtriers contre le Cambodge (après la chute de Pol Pot), Cuba (embargo toujours en vigueur depuis 1962 !) et l’Irak (1 million de morts), sur l’invasion de l’Afghanistan et de l’Irak, sur la ghettoïsation des Palestiniens spoliés et martyrisés, sur le démantèlement de la Yougoslavie, sur le soutien de la CIA aux narcotrafiquants colombiens, mexicains et afghans, sur les opérations de changement de régime (guerres hybrides, révolutions de couleur, « printemps »), sur la destruction de la Libye, sur l’appui aux tortionnaires néonazis ukrainiens et aux égorgeurs islamistes mercenaires au Moyen-Orient, sur les assassinats ciblés ou sur l’aide militaire accordée à l’Arabie Saoudite dans sa honteuse agression contre le Yémen. On serait encore loin du compte.
Que sont auprès de ces crimes et de ces carnages quelques centaines de milliers de personnes tuées par une mauvaise grippe ? De vieilles gens improductifs qui plus est (une aubaine dans la pensée néolibérale pour régler le problème des retraites) ! Et par la faute d’un satané virus impalpable par définition, mais aux yeux certainement bridés… Ah ! le péril jaune, on nous l’avait bien dit.
Personnellement, je ne vois aucune raison d’ordre moral capable d’avoir dissuadé tant soit peu l’oligarchie apatride de sauter sur l’occasion qui s’est offerte à elle à Wuhan de procéder à l’exécution d’un plan (qui devait déjà figurer dans ses cartons) d’effondrement des économies occidentales afin de faire d’une pierre plusieurs coups (comme indiqué dans le présent article).
Cela, je le redis, en vue de préparer les esprits à l’avènement d’un gouvernement universel présenté comme nécessaire au bien de tous, car seul capable de garantir la paix et la sécurité pour l’ensemble de l’humanité contre des fléaux en partie fabriqués que les fédérations d’états et les états-nations ne parviennent pas à circonscrire, et pour cause (pandémies, changement climatique, pollution de l’air, terrorisme…), mais qui signifiera pour les prolétaires, les paysans et les artisans modestes, les commerçants en détail, les petits entrepreneurs, les petits bourgeois et même pour de plus gros poissons, la mort de la liberté et du droit de vivre (Julian Assange, pour avoir trop bien œuvré contre les ramifications états-uniennes de la pieuvre financière, risque hélas ! d’en faire la cruelle expérience) : en un mot, leur mise en esclavage moderne.
En dernière analyse, je préfère être qualifié de partisan de la théorie du complot plutôt que de partisan du complot, de conspirationniste plutôt que de conspirateur. Je n’envie pas messieurs Attali, Kissinger, Gates et Soros (et toute l’armada des larbins aux ordres des banquiers internationaux) qui n’ont pas à craindre, eux, d’être jamais rangés dans la première catégorie, ni de se faire mettre la main au collet par les miliciens de monsieur Castaner pour crime de lèse-majesté. Question d’amour-propre.
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L’auteur abandonne à présent son abject déguisement de complotiste et reprend sa plume d’admirateur dévoué du chef de l’État qui correspond à sa véritable nature.
Voilà ! Voilà, ce que des complotistes pourraient dire et écrire dans les semaines qui viennent si rien n’est fait pour les empêcher de sévir. Certains d’entre eux condamnent et moquent déjà depuis plus de deux mois la stratégie impeccable et inattaquable opposée à la pandémie par notre gouvernement et notre génial président de la République !
Quel fatras de mensonges éhontés, d’insinuations nauséeuses, de calomnies manifestes ! Quel tissu d’inepties que tout ce qui est écrit ci-dessus, étayé par une pléthore de références biblio- et vidéographiques on ne peut plus douteuses, truffée de noms de sites et d’analystes obnubilés par les théories du complot !
(Le style amphigourique des conspirationnistes était bien imité, non ? Jusque dans leur exagération verbale : « les miliciens de Castaner… » L’auteur frémit encore d’avoir osé employer un vocabulaire d’une si rare impertinence : c’était pour mieux discréditer les monomanes de la conjuration !)
Il est intolérable que la liberté d’expression, même au pays des droits de l’homme, puisse permettre à ces cloportes qui critiquent en toute impunité (ou presque) le pouvoir en place de continuer à l’incriminer et à le ridiculiser de la sorte. Bien que profondément démocrate, l’auteur de ces lignes réclame la mise sur pied de toute urgence d’une sorte de police politique dans le but de coffrer les contestataires pour leur apprendre à fermer leur bec. Le rétablissement de la censure, l’instauration de tribunaux d’exception et, éventuellement, l’abolition de l’abolition de la peine de mort, sont également des pistes à étudier. Si la chienlit capable de proférer de pareilles insanités venait à proliférer, la France courrait droit au désastre.
L’auteur supplie le président Macron et ses acolytes de laisser de côté, le temps d’éradiquer la menace conspirationniste, leur respect trop absolu de notre Constitution, leur trop sublime dévotion à l’égard de nos institutions républicaines et l’adoration un brin excessive qu’ils portent à notre patrie et à notre démocratie dont ils sont les garants trop inexorables.
Il en appelle à tous les lecteurs (et lectrices) de bonne volonté de Réseau international afin qu’ils diffusent le plus largement possible son modeste travail de lanceur d’alerte d’un genre nouveau, dans l’espoir, à force, d’éveiller l’attention de notre bien-aimé président et de son admirable chef du gouvernement sur l’accusation (totalement infondée) de déshonneur et de trahison qui les guette.
Sauvons, tous ensemble (comme dirait son altesse olympienne), leur réputation d’hommes politiques vertueux injustement traînée dans la boue par d’infâmes salopiauds !
Nota : la plupart des commentaires insérés dans la liste bibliographique qui suit participent également de la satire anticonspirationniste, qui est la raison d’être de l’article, vous l’aurez compris. Ils ne reflètent absolument pas l’opinion de l’auteur et doivent donc être lus dans un sens strictement ironique.
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