Quand les pauvres se droguent, c’est sale. Les riches, eux, savent se droguer proprement.
La crackzone parisienne est un symbole, un œuf de futur, mais aussi un reliquat ou une survivance du passé, d’un passé préhistorique.
La colline du crack a été déplacée par les autorités, pour éviter de gêner les amateurs de terrasses fraîchement déconfinés du quartier de La Villette. Mais déplacer le mal n’est pas l’éradiquer. Les habitants du XIXe sont soulagés, après des années de crise, le problème, lui, a juste fait un petit bond de quelques centaines de mètres. Le chancre se déplace, mais il parasite toujours le même corps. Il s’attaque à la capitale, et ce n’est que le début, car les crackers sont des mutants, un avant-goût de la quart-mondisation de la capitale.
On le sait, le Système est en train, chez nous, de broyer lentement, comme un camion-poubelle ses déchets, la classe moyenne entre l’hyperclasse et le quart-monde. Un quart-monde qui est en plus nourri par une immigration de niveau lamentable, il faut le dire. On parle culturellement, bien sûr.
Dans quelques décennies, et peut-être même avant, Paris sera un mélange de New York 1997 et de Blade Runner, avec des hordes de zombies tout en bas, des ultrariches tout en haut, derrière grilles, codes et caméras, se déplaçant en hélico comme à Rio, protégés par des forces de l’ordre et des milices privées, plus les travailleurs des services des puissants et au service des faibles (le secteur social) au milieu.
Le problème, c’est le nombre : quand il n’y avait que 15 crackers sur les pavés près du métro Stalingrad, les choses étaient gérables. Depuis qu’ils sont plus de 300, les autorités ne savent plus comment réagir : un malade du crack, un défoncé au crack, c’est ingérable, ça se fout des flics comme des passants, ça ne vit que pour le caillou, la pierre, le déchet dérivé de la cocaïne.
La mairie, socialiste dans l’âme, ne se sent pas de fusiller ces malades (la démocratie n’a constitutionnellement pas le droit de solutionner ses problèmes à la Hitler ou à la Staline) ni même de les envoyer en prison, elles sont déjà trop pleines et les autorités nationales ont vidé le trop-plein dans la population, pendant que celle-ci était confinée. On parle de 6000 à 8000 agresseurs potentiels (dont certains ont déjà récidivé), plus la centaine de djihadistes offerte par Dupond-Moretti. Un flash du monde à l’envers : les braves gens enfermés, les autres dehors, c’est la fête !
Le chancre du crack est la matérialisation de la politique de laxisme de la mairie socialiste, un laboratoire grandeur nature de la non-intervention, de la tolérance, du progressisme. Là où le président tchétchène les aurait bastonnés et terrorisés, pour qu’ils rentrent dans leurs terriers, le maire de Tel-Aviv-sur-Seine (TASS) préfère laisser le chancre se répandre et les habitants gueuler.
Il y a 25 ans que ça dure, et avec l’afflux actuel de migrants (250 000 à 400 000 par an, selon qu’on écoute Patrick Weil ou Éric Zemmour), plus celui à venir (le covidisme a augmenté la pauvreté des pays d’émigration, particulièrement au Maghreb), le problème n’est pas près de se résorber tout seul. Alors, que faire ? Déplacer la colline du crack au jardin d’Éole, c’est fait.
Le concert de casseroles, méthode de gauche, c’est fait.
La crackonade, méthode de droite, c’est fait.
Il reste l’option thérapeutique, la salle de shoot, le contrôle social et médical, mais qui va mettre une pièce sur ces déchets, car c’en est ? Il n’y a pas de budget, par définition, pour le quart-monde. Il se débrouille, en dehors des lois et des caméras. On va retrouver le Paris de Victor Hugo avec Quasimodo et Esmeralda version Afrique, défoncés sur le parvis de Notre-Dame, une cathédrale toute neuve mais salie par les commerces mondialistes des grands promoteurs, qui ont leur entrée à la mairie…
Le fumeur de crack vit une déchéance accélérée, même dans la rue on ne tombe pas si vite à l’état d’hominidé pré-historique, on peut dire pré-humain. Une mère préfère s’occuper du caillou que de ses gosses, et le cerveau crame à la vitesse d’une bouffée. On pisse, on chie sur place, devant tout le monde, en attendant la manne céleste, la brûlure dans la gorge et le cerveau qui explose. On redevient un animal, mais sans la beauté ni la noblesse de l’animal.
L’ironie de l’histoire, c’est que les zombies ont été réinstallés dans la crackzone précédente, qui avait entre-temps été transformée en parc à thème fermier pour les enfants, un parc qui porte le doux nom de jardins d’Éole. En janvier 2021, la presse se réjouissait que l’ancien lieu recouvert du verre cassé des pipes de crack soit (re)devenu un endroit d’émerveillement et de connaissance. En démocratie socialiste avancée, les miracles ne durent pas.
Quatre mois plus tard, donc, rebelote, on redéménage poules et chèvres (qui vont être relogées où ?), et on réinstalle les néandertaliens. Et si on mélangeait les animaux et les préhistos ? Sait-on jamais, l’animal peut avoir une bonne influence sur le malade, on l’a vu avec ces centres équestres qui accueillent des enfants fragiles, mais sans l’esprit du Coral, bien sûr.
Remontons un tout petit peu dans le temps : en 2015, c’étaient des « réfugiés » qui faisaient l’actu dans les jardins d’Éole. Ils ont été, sous la pression des associations de gauche, toujours promptes à coller leurs victimes de la colonisation dans les pattes des Français, hébergés à droite et à gauche, loin des caméras, mais on peut vous assurer qu’ils ont trouvé un logement gratuit en France. Les Français ont eux le privilège de payer pour un logement. Les droits pour les migrants, les devoirs pour les Français. Il se pourrait bien qu’il y a corrélation…
On l’aura compris, la solution ne viendra pas des socialo-sionistes, puisque ce sont eux qui ont mis en place le système pour foutre l’équilibre social en l’air, et la paix civile qui va avec. Par lâcheté, par aveuglement, par connerie aussi, puisqu’ils ont cru importer des victimes de la méchanceté blanche, alors qu’ils ramenaient, par wagons entiers, des beaufs des autres pays, qui ne valaient pas mieux que les beaufs de Cabu.
Certains bossent, dur d’ailleurs, beaucoup font du black, sans jeu de mots, d’autres encore vivent de petits trafics, ce qui n’améliore pas l’ambiance à Paris, la ville où les touristes sont briefés pour éviter certains quartiers et certaines communautés. La France est vraiment gentille avec ceux qu’elle accueille, et qui lui font une image pourrie ! Et quand un migrant réussit, ça donne Youssoupha. Non, on déconne, on a même rencontré de jeunes Afghans qui en veulent, qui parlent anglais et français, et qui bossent dans la restauration.
Mais pour ça, il faut que le gouvernement lâche la grappe aux restaurateurs, que ce soit avec ses jauges à la con, ses gestes barrière à la con, et surtout, son tabassage fiscal à la con. En arrêtant de surpomper le fric de la classe moyenne, celle qui bosse dur et fait la richesse de ce pays, et qui ne devient pas riche elle-même (ce ne sont pas les producteurs mais les intermédiaires qui s’enrichissent, suivez notre regard), on pourrait embaucher un à deux millions de personnes, sans problème. Mais le chômage de masse est trop important pour l’oligarchie, il garantit une domination par la peur, celle de ne pas bouffer.
Finalement, le problème, ce ne sont pas les 300 fumeurs de crack, qu’on pourrait aisément foutre dans un zoo, une espèce de SPA, et les Français de gauche socialiste pourraient choisir leur migrant défoncé pour l’adopter, le nourrir et l’héberger. Même la DILCRAH, qui dispose de beaux bureaux et de généreuses subventions prises sur le trésor national alimenté par la classe laborieuse, pourrait en héberger un petit paquet (pour mémoire, la DILCRAH c’est un budget 2015-2018 de 100 millions d’euros – 100 millions d’euros !). Ce serait un geste symbolique, mais on sait combien le symbole compte, pour l’exemple. Un geste chrétien, allez, pour une fois…
- Hé, les crackers, venez tous à la DILCRAH !
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation