L’époque Nkurinziza est bel et bien terminée au Burundi mais son héritage est encore là : tensions ethniques, crise économique et isolement international. Le président actuel Evariste Ndayishimiye tente tant bien que mal d’améliorer la situation. Or, près d’un an après sa prise de fonction, le bilan est mitigé. D’un côté, il réussit peu à peu à ramener le pays sur la scène diplomatique en renforçant les liens avec plusieurs partenaires du Burundi dans la région. Il s’assure aussi du soutien de la Russie et de la Chine et entame un rapprochement avec l’UE. De l’autre côté, la tension reste palpable avec le Rwanda, celui-ci refusant d’extrader les réfugiés burundais que le gouvernement soupçonne d’avoir préparé le coup d’Etat de 2015. En interne, la situation économique ne s’améliore pas et le climat sécuritaire reste tendu : les fantômes de la guerre civile de 1993 sont toujours présents dans les relations entre les Hutus et les Tutsis.
Quelle est l’ampleur de la crise économique et sociale au Burundi ? Quels sont les défis qui se dessinent devant Ndayishimiye à l’international ? Quels sont les pays qui tendent la main au nouveau président ? Pour répondre à ces questions, Oleg Shommer invite Mathieu Mérino, chercheur associé à la FRS, spécialiste des questions politiques et environnementales en Afrique.
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