Me Didier Seban, avocat de plusieurs familles de disparues, dont celle d’Estelle Mouzin, avait réagi lundi midi à l’information que le tueur se trouvait en fin de vie, en exprimant la « déception des familles pour les affaires où il avait été mis en examen » et n’avait pas encore été jugé
Elles ne le diront pas, mais les autres familles aussi sont déçues. Parce que la mort est infiniment plus douce que la perpétuité. Elle oblige à oublier, à remettre en d’autres mains, à tout balayer. Elle rend possible le pardon envers celui qui paye le crime à sa hauteur. La perpétuité au contraire fait fructifier la peine. Elle capitalise. C’est l’usure. Le crime qui s’use, toute une vie, dans le captif et dans le coeur des familles de la victime. C’est évidemment un abaissement de l’idée de Justice.
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