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Ce 21 avril dans Punchline, le médecin Martin Blachier a exposé le résultat d’études scientifiques affirmant que, du fait du mode de transmission du Covid-19, le masque en extérieur et les gels hydroalcooliques ne contribueraient pas à empêcher une contamination.
Faut-il nous préparer à un déconfinement début mai ? C’est en tout cas la perspective réjouissante qu’a évoqué le gouvernement et son porte-parole Gabriel Attal ce mercredi matin, confirmant la date du 3 mai. Ce jour marquerait la fin de l’interdiction de se déplacer au-delà de 10 km sans raison valable et la fin des attestations. Pour ce qui est de la réouverture des différents lieux fermés depuis plusieurs mois, il va falloir attendre un peu plus longtemps. Même si les informations restent floues quant au calendrier de mesures qui nous attend, le sujet était évidemment au centre des préoccupations des éditorialistes ce mercredi 21 avril, notamment chez les spécialistes de Punchline, l’émission de débats animée par Laurence Ferrari. La discussion portait surtout sur l’attente autour de la réouverture des terrasses de restaurants puis des lieux culturels un 15 mai. Présent comme presque quotidiennement sur le plateau de CNews, le médecin spécialiste de la Santé publique Martin Blachier a apporté un nouvel éclairage sur ce virus que l’on connaît encore très peu et qui pourrait entièrement changer la donne et notre façon d’agir face à l’épidémie. Celui-ci est revenu sur le mode de transmission du virus et a fait quelques révélations éclairantes qui mettraient fin à une controverse qui dure depuis plus d’un an.
« Le masque en extérieur est une hérésie »
« Plusieurs études scientifiques qui viennent de sortir montrent que le SARS-CoV-2 est un virus qui se transmet essentiellement par l’air, a affirmé Martin Blachier, évoquant en fait un article de synthèse publié dans le magazine scientifique The Lancet. Essentiellement par l’air et quasiment pas par les gouttelettes. Qu’est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire que la contamination en extérieur est quasiment impossible, ça veut dire que les deux mesures qui fonctionnent c’est le masque en intérieur plus la ventilation et le traitement d’air des espaces internes. L’hypothétique contamination extérieure par des gouttelettes, c’est dans la tête de beaucoup de gens mais, en fait, ce risque n’existe pas puisque la contamination par gouttelettes serait quasiment inexistante avec ce virus. » « Si je pousse votre raisonnement ça veut dire que le masque en extérieur ne sert absolument à rien ? », a tenu à bien comprendre Laurence Ferrari. « À rien du tout. C’est une hérésie, ça ne sert strictement à rien », a-t-il confirmé à la journaliste. De quoi confondre quelque peu les membres de l’équipe de Punchline sur le plateau qui ont demandé des éclaircissements, notamment Jean-Claude Dassier qui a explicitement dit qu’il « n’y comprenait plus rien ». Martin Blachier a alors clarifié son propos.
Le gel, probablement « quasiment inutile »
« Le principe de la gouttelette, c’est qu’il va y avoir des grosses gouttelettes que je vais soit vous propulser directement dans la bouche et qui vont vous contaminer, soit je vais les propulser sur une surface ou sur mes mains, et du coup vous – en les touchant – vous allez vous contaminer. Toute cette histoire-là visiblement n’existe pas. Parce que ce n’est pas le mode de contamination. En fait, ce n’est pas en vous léchant les doigts que vous allez vous contaminer, c’est en respirant de l’air infecté, a expliqué Martin Blachier en continuant d’exposer son intime conviction. Et ça, c’est le phénomène de transmission par l’air. Mais la transmission par l’air, il faut que le volume d’air dans lequel vous êtes soit suffisamment chargé en virus. Ça veut dire qu’il faut que vous restiez suffisamment de temps, que vous ne portiez pas de masque et que la pièce soit suffisamment petite. En fait, c’est une équation physique qui dépend de la taille de la pièce, du temps et du nombre de personnes qu’il y a dans la pièce. »
Atterrée par ces révélations, Laurence Ferrari a demandé à Martin Blachier, agitant un flacon : « Les petits gels qu’on a depuis un an, pareil, ça ne sert à rien ? ». Et la réponse du médecin est criante : « Probablement que c’est quasiment inutile pour limiter la contamination, si on en croit les données scientifiques qui existent aujourd’hui. » Également présent sur le plateau, Jean-Paul Hamon a nuancé cette affirmation : « Non non, ça ne sert pas à rien ! Ça supprime les gastro-entérites, on ne voit plus une seule gastro-entérite. »
Source : Télé Loisirs
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