Ce bulletin est différent de la première à la dernière page. Différent dans sa forme, différent dans son contenu. Il raconte l’histoire d’Attac par ceux-là mêmes qui, il y a 20 ans, l’ont fait naître dans le sillage de l’altermondialisme.
Claude Vaillancourt parle des combats de la première heure et d’aujourd’hui, des nombreux défis qui ont été relevés, et aussi de l’énergie constante – indispensable – pour continuer l’action.
Ronald Cameron rappelle que c’est en 1998, en France, suite à l’appel d’Ignacio Ramonet, dans un éditorial du Monde Diplomatique, que cette aventure a commencé. Face à la mondialisation néolibérale, l’affirmation démocratique citoyenne s’est, dès le départ, constituée en « mouvement d’éducation populaire tourné vers l’action ».
Le bulletin a surtout donné la parole aux militants et militante de la première heure, Alain Deneault, Pierre Henrichon – dans une entrevue exclusive – et Luce Provost – heureux de partager leurs souvenirs sur la création d’Attac-Québec dans le contexte « du capitalisme triomphant de la fin des années 1990 ». Dès le départ, l’objectif a été de forger des alliances autour de ce qui reste, aujourd’hui encore, parmi les combats d’Attac : l’instauration de la taxe Tobin, la lutte contre les paradis fiscaux et les accords de libre-échange.
Samuel Élie Lesage nous rappelle que les contestations étudiantes ont pris un tournant nouveau, dès 2001, en s’inspirant du mouvement altermondialiste.
Le bulletin veut aussi rendre hommage à un autre militant de la première heure, Raymond Favreau, décédé en 2009. Il a été le fondateur du Conseil scientifique à qui Attac doit de multiples publications – dont l’article de ce bulletin – et deux livres : « La bourse contre la vie » et « La dette : vérités et mensonges ».
Robert Jasmin, militant de la première heure et président d’Attac-Québec pendant 11 ans, rappelle qu’Attac a pris son essor lors des mobilisations à Québec contre le Sommet des Amériques : « La bataille contre ce sommet s’est élargie en une bataille contre le néolibéralisme dont le libre-échange était une composante ». L’objectif initial, il y a 20 ans, de réaliser une mondialisation fondée sur l’unité de la communauté humaine reste valable plus que jamais.
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