
Fini le gouvernement dans l’ombre. – Mike Benz
Par James Howard Kunstler – Le 11 avril 2025 – Source Clusterfuck Nation

Procureur des États-Unis pour le New Jersey, Alina Habba
Les provocations et les trahisons contre M. Trump depuis dix ans continuent, vous comprenez, pour la simple raison qu’il n’y a eu absolument aucune conséquence pour aucun des vils malfrats qui en sont à l’origine. Pas même une tape sur les doigts pour avoir cherché à renverser un président, voler des élections, dissimuler des crimes graves, piller le trésor public et accuser imprudemment des innocents. Et soudain, cette semaine, aussi surprenante qu’une déesse de la justice mythique chevauchant un zéphyr printanier, une démonstration énergique de ce qu’il faut faire est arrivée.
Il y a quelques jours, le gouverneur du New Jersey, Phil Murphy, a ordonné à la police de son État de ne pas coopérer avec les agents fédéraux de l’immigration (ICE) – une belle prise de position pour un homme qui cherche à occuper le vide laissé par le Parti démocrate à la tête de l’État. Ainsi, jeudi soir, la nouvelle procureure fédérale du district fédéral du New Jersey, Alina Habba, a ouvert une enquête pénale contre le gouverneur Murphy pour « obstruction et dissimulation ». Cela signifie, éventuellement, la prison. Badda-bing ! On ne rigole plus.
Si les politiciens Démocrates et leurs agents activistes se plaignent et gémissent sur de prétendus « châtiment », c’est parce qu’ils savent qu’ils sont coupables de tant de crimes manifestes contre le pays et contre la décence qu’un système équitable les aurait déjà emprisonnés ou pendus. Ils ont échappé à rendre des comptes uniquement parce que leurs propres sales pattes avaient saisi les leviers de la justice jusqu’à très récemment.
Depuis le 20 janvier, cela a évidemment changé. Mais deux problèmes entravent le nécessaire rétablissement de l’équité et de la bonne foi dans l’épine dorsale du gouvernement que nous appelons la loi. 1) Puisque les coupables sont des personnalités si connues – les Clinton, Obama, Biden, Comey, Brennan, Mayorkas, Garland, Wray, Fauci, Collins, Pelosi, Eisen, Weissmann, McCord, Schiff, et des dizaines d’autres – comment rechercher la justice sans donner l’impression de « s’en prendre » à des individus selon l’ancienne méthode soviétique consistant à « montrer moi la personne et je vous trouverai un crime » ? Et 2) par où commencer avec un panorama d’une telle ampleur, couvrant de nombreuses années et de nombreux théâtres d’action ?
Je dirais que la décision prise cette semaine par la procureure fédérale Alina Habba est un excellent point de départ. D’une part, l’acte de défiance du gouverneur Murphy est un nouveau crime, vieux de quelques jours seulement, et un crime clair : on ne peut pas ordonner à des fonctionnaires de l’État de bafouer la loi fédérale, surtout en matière de sécurité publique. Mme Habba l’a frappé instantanément, comme un insecte insolent qui mord. Maintenant, allez jusqu’au bout. Poursuivez-le. Les excuses ne sont pas acceptées. Pas de « mulligan » sur ce coup. Si elle porte plainte, alors d’autres maires et gouverneurs des nombreuses juridictions autoproclamées « sanctuaires » à travers le pays, à la recherche de points de vertu dans leurs eaux wokistes, reconsidéreront leur attitude illégale.
Quelques autres bons débuts cette semaine. M. Trump a émis hier des décrets qui permettront de jeter un regard neuf sur certains crimes anciens mais critiques contre la nation. L’un d’eux ordonne au procureur général des États-Unis, William Barr, d’enquêter sur les actions d’un acteur clé dans les troubles électoraux de 2020. Extrait de la note de la Maison Blanche elle-même :
Christopher Krebs, l’ancien directeur de l’Agence de cybersécurité et de sécurité des infrastructures (CISA), est un acteur important de mauvaise foi qui a utilisé et abusé de son autorité gouvernementale. L’inconduite de Krebs a impliqué la censure de discours défavorables impliquant l’élection de 2020 et la pandémie de Covid-19. Sous la direction de Krebs, la CISA a supprimé les points de vue conservateurs sous prétexte de lutter contre une supposée désinformation, et a recruté et contraint les principales plateformes de médias sociaux à poursuivre leur mission partisane. La CISA a secrètement œuvré pour aveugler le public américain face à la controverse entourant l’ordinateur portable de Hunter Biden. Krebs, par l’intermédiaire de la CISA, a encouragé la censure des informations électorales, y compris les risques connus associés à certaines pratiques de vote. De même, Krebs, par l’intermédiaire de la CISA, a nié faussement et sans fondement que l’élection de 2020 avait été truquée et volée, notamment en rejetant de manière inappropriée et catégorique les malversations électorales généralisées et les graves vulnérabilités des machines à voter. Krebs a faussé le débat de bonne foi sur la Covid-19 en tentant de discréditer des opinions largement partagées qui allaient à l’encontre de la perspective privilégiée par la CISA.
Ensuite, la Maison Blanche a ordonné une enquête sur l’officier de la Sécurité intérieure Miles Taylor qui avait proclamé, lors du premier mandat de Trump dans un éditorial anonyme du New York Times, qu’il faisait partie d’une « résistance au sein du gouvernement fédéral qui a juré de saper et de rendre inefficace un président en exercice. […] Cette conduite pourrait à juste titre être qualifiée de trahison et de violation possible de la loi sur l’espionnage », a déclaré l’ordre exécutif. Ça a l’air assez sérieux.
Ensuite, dans un autre décret, la Maison Blanche a sévèrement sanctionné le cabinet d’avocats Susman Godfrey pour son activisme raciste en matière de diversité, d’égalité et d’inclusion dans les agences fédérales pour lesquelles il travaillait, déclarant : « Les avocats et les cabinets d’avocats qui se livrent à des activités préjudiciables aux intérêts essentiels des États-Unis ne devraient pas avoir accès aux secrets de notre nation, et leur conduite ne devrait pas être subventionnée par les financements ou les contrats des contribuables des fonds fédéraux ». Par conséquent, Sussman Godfrey a perdu ses habilitations de sécurité, ses contrats de travail fédéraux ont été annulés et ses avocats ne sont plus autorisés à entrer dans les bâtiments fédéraux, y compris les palais de justice. FAFO.
Ensuite, la directrice du renseignement national, Tulsi Gabbard, a annoncé lors de la réunion du cabinet de jeudi que son bureau avait obtenu des preuves de vulnérabilités massives dans les machines à voter qui permettent aux pirates informatiques d’inverser le résultat des votes. Cela a longtemps été considéré comme une « théorie du complot sans fondement » par des organes de presse dégénérés comme le New York Times. Le mot clé dans la déclaration de Mme Gabbard est « preuve ». Vous vous rendez compte, bien sûr, qu’il n’y a aucune raison d’utiliser des machines à compter les votes lors de nos élections, si ce n’est dans le but de pirater et de tricher. La plupart des autres nations prétendument « démocratiques » utilisent des bulletins de vote papier et parviennent à comptabiliser et à communiquer les résultats des élections dans les vingt-quatre heures.
Bien sûr, cet ensemble hétéroclite de cas soudains – le gouverneur Murphy du New Jersey, Chris Krebs, Miles Taylor, Susman Godfrey – sont des cas relativement isolés par rapport aux opérations notoires telles que le RussiaGate, le complot Schiff-Vindman-Ciaramella-Eisen derrière la mise en accusation n° 1, l’intrigue Covid-19, le saccage du BLM, la ruse de l’ordinateur portable de Hunter Biden (et la corruption et la trahison de la famille Biden), l’émeute du J-6 et l’affaire de la bombe artisanale du DNC, et quatre ans de frontière grande ouverte. Cette longue série de crimes, de séditions et de trahisons a failli détruire le pays. Nous savons exactement qui était derrière tout cela et qui y a participé. Il reste à monter des dossiers solides qui pourront être présentés de bonne foi aux grands jurys. Peut-être qu’une affaire RICO globale et complète pourra intégrer tous ces éléments dans ce qui semble être une seule et même tentative de coup d’État complexe, orchestrée et de longue haleine. Ne pariez pas que cela n’arrivera pas. Et, au fait, le tristement célèbre dossier « Crossfire-Hurricane » vient d’être rendu public hier soir. Au moment où nous écrivons ces lignes, il n’y a encore pratiquement aucune analyse disponible. Restez à l’écoute.
James Howard Kunstler
Pour lui, les choses sont claires, le monde actuel se termine et un nouveau arrive. Il ne dépend que de nous de le construire ou de le subir mais il faut d’abord faire notre deuil de ces pensées magiques qui font monter les statistiques jusqu’au ciel.
Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone
Source: Lire l'article complet de Le Saker Francophone