…il y a peu d’intérêt politique à défendre les droits des voleurs à l’étalage sans papiers. – Michelle Goldberg, The New York Times.
Par James Howard Kunstler – Le 20 janvier 2025 – Source Clusterfuck Nation
Si le passé est un prologue, M. Trump manque de perspicacité pour mener à bien son ambitieux programme. Le premier problème est le style de gestion. Au cours de son premier mandat, M. Trump s’est révélé un piètre administrateur en raison de son style mercurien et polarisant et d’une indifférence générale à l’égard des faits et du dur labeur de la gouvernance. – Jack Goldsmith, The New York Times
C’est ainsi que s’exprime Shawn McCreesh du New York Times, la source américaine omnisciente de la rectitude éternelle. Mais pour répondre à sa question, pourquoi blah blah : Donald Trump brille parce qu’il est sérieux. Son objectif est de changer le paradigme de la classe managériale mendiante et moralisatrice des États-Unis, dont le New York Times est le principal porte-parole. DJT a l’air sévère, n’est-ce pas ? Tout ce que cela vous dit, c’est à quel point la vieille dame grise est nerveuse. Un million ou plus de cerveaux, d’un océan à l’autre, sont sur le point d’être aspirés dans les chiottes et redécorés.
Les lecteurs du New York Times – dans leurs diverses suites C, tours d’ivoire, ateliers, salles de yoga, salles de dégustation, laboratoires d’armes biologiques et autres repaires – restent totalement déconcertés par ce qui va commencer aujourd’hui. Aucune explication ne semble suffire. Ils voient le Golem d’or de la grandeur (DJT) danser sur scène derrière le flic, le chef indien et le cow-boy, et tout ce qu’ils peuvent vraiment voir, c’est leur propre carrière qui part en fumée (ainsi que les pensions acquises, la réputation, peut-être même les biens meubles, les mariages et la santé).
À l’heure où j’écris ces lignes, bien avant l’aube, « Joe Biden » reste président des États-Unis. Vous devez vous demander, alors que les heures s’égrènent jusqu’à midi, quel pouvoir magique de pardon il garde pour les dernières minutes de son mandat, alors que la nation entière est distraite par le spectacle dans la rotonde du Capitole, les dignitaires et les célébrités qui se lamentent, l’arrivée solennelle de l’élu, les palabres hargneuses des journalistes du câble, la charge électrique de l’histoire dans la grande salle….
Il est un fait, qui a peut-être échappé à certains d’entre vous, que la commission de surveillance de la Chambre des représentants, James Comer, a, la semaine dernière, renvoyé au pénal James Biden (le frère de « Joe ») et son premier fils, Hunter. Attendez une minute, Hunter n’a-t-il pas déjà été gracié pour Gawd-knows / Dieu seul sait combien de méfaits remontant à 2014, et (soi-disant) à titre préventif pour tous les crimes présumés à venir ? La partie B de cette affaire devra peut-être encore être jugée. Une grâce n’est pas censée être une carte de sortie de prison. Quoi qu’il en soit, serait-il difficile pour un avocat fédéral de niveau moyen d’établir un lien entre les nouveaux crimes de ces deux personnes et le président sortant ? Par conséquent, « Joe Biden » graciera-t-il « Joe Biden » à 11h30 ce matin ?
Sans parler d’un millier d’autres fonctionnaires, actuels et anciens, qui tremblent dans leurs résidences de la Beltway en ce matin glacial. Cela fait partie intégrante, vous comprenez, du grand nettoyage de l’allée 4 qui doit avoir lieu si l’on veut que les agences de notre gouvernement fédéral soient à nouveau dignes de confiance. Par exemple, le ministère de la Justice.
À la fin de la journée de travail, vendredi, le procureur général Merrick Garland a fait une sortie triomphale du bâtiment devant une foule d’employés qui l’acclamaient et l’applaudissaient, dont des dizaines d’avocats fédéraux qui ont persécuté avec zèle leurs concitoyens sous couvert de la loi, sans raison valable ni fondement juridique réel, et qui ont ruiné de nombreuses vies et de nombreux foyers au cours de ce processus. Pensez-vous qu’ils bénéficient d’un passe-droit pour cela ? Et qu’en est-il des trois ours de Lawfare : Norm Eisen, Marc Elias et Mary McCord, qui ont tous assisté à la création d’affronts en série contre la Constitution (et la décence) au cours de la dernière décennie. Se contenteront-ils de patiner ? J’en doute, bien qu’il faudra un certain temps pour mettre en lumière leurs turpitudes.
Joe Biden va-t-il gracier Tony Fauci, Francis Collins, Scott Gottlieb, Deborah Birx, Rochelle Walensky et des dizaines d’autres responsables de la santé publique qui ont lancé l’opération Covid-19 et les vaccinations mortelles sur le pays ? Ou Ralph Baric, retranché à l’abri des regards dans son laboratoire de Caroline ? Vous vous rendez compte, bien sûr, que l’orgie de maladies et de décès qui en a résulté est loin d’être terminée. Pendant quatre ans, sous l’égide de « JB », la vérité a été obscurcie et enterrée, parce qu’aucun de ces personnages n’a vraiment eu à répondre de quoi que ce soit.
Aujourd’hui, une nouvelle porte s’ouvre. La liste des choses à faire pour M. Trump et ses aides de camp est d’une longueur décourageante, les corrections nécessaires sont monumentales. Vous avez peut-être même remarqué que de telles corrections sont nécessaires dans tous les autres pays de la société civile occidentale et que, curieusement, beaucoup d’entre eux suivent déjà le mouvement. Les gouvernements de la France, de l’Allemagne et du Royaume-Uni, influencés par le WEF, sont déjà en train de vaciller, et Justin Trudeau a jeté l’éponge il y a deux semaines. Un souffle arctique ne pourrait pas mieux convenir à ce qui va traverser le marais de Washington à midi aujourd’hui. Enfin, si M. Trump parvient à survivre aux heures qui le séparent de sa prestation de serment. Bonne chance au numéro 47 ! Et tous les autres : levez vos tables à plateaux ! Zone de turbulences en perspective !
James Howard Kunstler
Pour lui, les choses sont claires, le monde actuel se termine et un nouveau arrive. Il ne dépend que de nous de le construire ou de le subir mais il faut d’abord faire notre deuil de ces pensées magiques qui font monter les statistiques jusqu’au ciel.
Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone
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