Ô Canada, terre des déficits

Ô Canada, terre des déficits

Au Canada, le déficit pour l’année financière 2023-2024 atteint 40 milliards $. La dette dépasse les 1328 milliards de dollars, ce qui représente 41,139,50 $ par contribuable, selon l’Institut économique de Montréal (IEDM). Quant aux frais d’intérêts de la dette, ils seront de 54 milliards de dollars.

Or, là où le bât blesse avec le plus d’acuité, c’est l’insistance du premier ministre Justin Trudeau sur la part importante du budget 2023-2024 réservée à la jeunesse qui, a posteriori, sera en revanche tributaire du déficit astronomique annoncé alors qu’il s’est présenté comme le défenseur des jeunes pris en otages par le contexte économique qui les empêche d’accéder à une propriété.

À en juger par l’irresponsabilité dont fait preuve le premier ministre Trudeau eu égard à la gestion des finances publiques, force est de constater que sa propension naturelle à dilapider les fonds publics hypothèque dangereusement l’avenir des jeunes générations pour des décennies à venir.

En français SVP

L’anglais s’impose de plus en plus entre les murs de certaines écoles francophones du Québec, notamment à Vaudreuil-Dorion, où des élèves ne voient tout simplement plus la nécessité de parler français, même en classe, une situation qui force des professeurs de français à sévir, en leur enlevant des points au bulletin pour la communication orale. Mais des enseignants dans d’autres matières, comme en histoire ou en science, se sentent bien impuissants puisqu’ils ne peuvent pas pénaliser les élèves qui parlent anglais en classe.

Dans des écoles à statut francophone, les enseignants ne peuvent obliger leurs élèves à parler français durant leurs cours. Quant à savoir si les règles devraient être modifiées pour s’assurer que les élèves parlent bel et bien français en classe, le ministre Drainville a affirmé que cette avenue sera étudiée. «On va y réfléchir. Ce n’est certainement pas exclu. Il faut juste s’assurer que ce soit la bonne façon, que ce soit la bonne manière, de les inciter pas juste à parler, mais à aimer le français, à avoir le goût de l’apprendre et à le parler au quotidien», a déclaré le ministre.

Tout simplement bouleversant, voire d’un laxisme éhonté… Depuis quand, dans les écoles du Québec, les enseignants, y compris ceux qui enseignent le français, doivent-ils assister sans coup férir au spectacle dégradant des élèves s’exprimant sans vergogne en anglais? Vivement le retour au gros bon sens, à savoir l’établissement de règles strictes obligeant tous les élèves à s’exprimer en français, et ce, dans toutes les matières!

Henri Marineau, Québec

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