Le Parti Québécois et la stratégie de la peur

Le Parti Québécois et la stratégie de la peur

Prendre confiance en soi est primordial en tout ce que nous faisons. Sans la confiance en soi, la qualité de nos actions est souvent ordinaire, manque de raffinement et de justesse; la qualité d’action risque même de tomber en déchéance et de prendre des directions incroyables de hasard et de négligence. 

Mais il y a la dose de confiance qu’il faut savoir y mettre : trop de confiance, c’est comme pas assez de confiance; le juste milieu est une vieille loi philosophique que nous oublions souvent.

Le chef du Parti Québécois vit actuellement sur un nuage : son parti politique semble recevoir la confiance d’une majorité des citoyens du Québec alors que celui de François Legault s’écroule lamentablement. 

On le voit noir sur blanc : alors que l’un était la voie du Québec depuis sa célèbre loi 21, voici qu’il a péché par abus de confiance : une seule promesse loufoque (un troisième lien gigantesque pour la ville de Québec) et maintenant, tout s’écroule nous disent les sondages. Pire : les amis quittent le navire, le laissant couler à pic avec son commandant et sa suite.

Le chef du Parti Québécois n’est-il pas en train de faire cette même erreur de perception? Se croire tellement au-dessus de la vague et en confiance qu’on vend la peau de l’ours avant de l’avoir tué!

Et voici que le chef du Parti Québécois nous lance un appel de la dernière chance, sinon s’en sera terminé pour le Québec français. N’est-ce pas exagéré existentiellement parlant? 

C’est comme on me disait enfant : «Tu crois en Dieu ou tu iras en enfer!» N’est-ce pas la meilleure façon de faire fuir les « fidèles »?  

Après ce prochain référendum perdu, ce sera le déluge et la fin du Québec français nous avertit, M. St-Pierre-Plamondon! Je ne crois pas ça; je pense qu’il faudra continuer de travailler fort à l’infinie pour notre langue et notre culture différente de celle des États-Unis, lesquels sont trop près de chez nous et sont tout-puissants. Que nous soyons un pays ou non, avec ou sans notre indépendance politique acquise, nos efforts seront toujours immenses pour garder vivante notre langue.

Le nerf de la guerre en conception d’indépendance, c’est l’argent qui y est consacré. Être indépendant commande une richesse minimale, une autonomie financière vraie. Là se joue notre vraie indépendance; comme toujours depuis la nuit des temps. C’est d’ailleurs pour ça que Dorimène et Alphonse Desjardins avaient fait la promotion de la vertu de l’épargne à la fin du XIX siècle : sans une indépendance financière, on ne va nulle part.

Oui, il faut rêver, mais il faut cesser de rêver en couleur : rêvons certes, mais rêvons en noir et blanc : c’est plus réaliste. 

Dois-je ajouter que je suis indépendantiste; je suis cependant plus indépendant qu’indépendantiste. 

Je me méfie des gens qui me font peur depuis ma tendre enfance. De fait, je ne donne plus aucune valeur ni crédibilité à ces marchands de malheur (ou de bonheur). Utiliser la stratégie de la peur est périmé depuis plus de 50 ans.

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À propos de l'auteur Vigile.Québec

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