Conférence d’Alain Escada : Mondialisme totalitaire et crédit social

Conférence d’Alain Escada : Mondialisme totalitaire et crédit social

12 avril 2024 Jean Saunier

Le Crédit social est né en Chine, théorisé et mis en place en Chine depuis de nombreuses années. La Chine a débuté en 2008 son programme de reconnaissance faciale, un élément essentiel à la concrétisation du Crédit social. La reconnaissance faciale est un moyen pour aboutir au système de contrôle des populations, le Crédit social est une fin, mais non la fin ultime, un objectif de contrôle des populations.

Le Crédit social est un système à points. En Chine, chaque individu, homme, femme, enfant, représente un certain nombre de points. En France, nous avons un permis de conduire à points, si je commets une infraction, plusieurs infractions, je peux perdre des points jusqu’à perdre mon permis de conduire, et devoir suivre des formations pour récupérer les points. En Chine, c’est la même chose, mais à grande échelle. Les Chinois ont besoin de points pour tout dans l’existence quotidienne. Si le Chinois perd des points, il se retrouve dans la situation d’un paria dans la société. Il faut des points pour pouvoir prendre un avion. Il faut des points pour pouvoir prendre un train. Il faut des points pour choisir l’école des enfants. Il faut des points pour pouvoir envoyer les enfants à l’université. Il faut des points pour acheter une boisson à un distributeur automatique. Jusque dans les plus petits détails du quotidien, il faut des points.
Si le Chinois commet des infractions aux yeux de l’Etat, il perd automatiquement des points. Aux yeux de l’Etat chinois, le simple fait d’aller à la messe, de suivre une messe, c’est déjà l’objet d’une perte de points. En Chine, une persécution s’opère contre le clergé, le clergé n’est pas officiellement soumis à l’Etat chinois. Il y a deux églises catholiques en Chine, l’Eglise catholique clandestine dont on arrête régulièrement les prêtres et les évêques, et l’Eglise catholique du parti communiste chinois, la seule autorisée, autorisée avec une série de restrictions puisque toutes les personnes qui assistent à la messe du parti communiste chinois sont fichées. Les autres sont officiellement dans l’interdiction d’assister aux offices religieux, parce que le Parti communiste chinois a décrété que suivre la messe de l’Eglise clandestine dépend d’une vision qui n’est pas chinoise, contrecarre la transmission des traditions chinoises. Régulièrement, on arrête des évêques, des prêtres, des personnes qui assistent à la messe.

En 2018, dix-sept millions de Chinois n’avaient plus assez de points pour prendre un avion. Cinq millions de Chinois n’avaient plus assez de points pour prendre un train à grande vitesse. Objectif à court terme : empêcher la mobilité, faire cesser la dissidence vis-à-vis de l’Etat chinois.
Celui qui ne peut plus ni prendre l’avion, ni prendre le train à l’intérieur d’un pays aussi vaste que la Chine, est dans l’incapacité d’aller voir sa famille située dans une autre province, dans l’incapacité d’avoir un type d’activité professionnelle qui nécessiterait d’aller dans une autre province. C’est une façon de limiter la liberté de déplacement, de limiter la liberté d’exprimer des convictions.

Comment cela peut-il se traduire dans d’autres phénomènes ? Ce système de Crédit social s’impose dans l’ensemble des domaines de la vie quotidienne. A ce stade, la Chine n’a pas encore réalisé la couverture complète de son territoire en termes de caméras de surveillance avec système d’Intelligence Artificielle. Mais dans les grandes villes chinoises, à Pékin par exemple, on ne peut plus dans une gare, dans un métro, acheter une bouteille d’eau au distributeur de boisson automatique, sans se soumettre à un contrôle de reconnaissance faciale devant la machine.
Ce système de reconnaissance faciale est censé contrôler le nombre de points en temps réel. Le citoyen dissident n’a pas assez de points pour acheter une bouteille d’eau. Le Crédit social ne laisse rien au hasard. Je peux vivre sans prendre l’avion, je peux vivre sans prendre le train, je peux vivre sans aller à l’étranger, je peux vivre sans aller dans une autre province intérieure, mais quand je ne peux plus acheter une bouteille d’eau dans une gare ou un métro, cela veut dire qu’on a passé un cap décisif dans le système répressif à travers le système de Crédit social.

Le système de Crédit social encadre l’éducation des enfants. La Chine n’a pas encore couvert l’ensemble des écoles chinoises par ce système d’observation. Mais dans les écoles les plus avancées en termes de surveillance technologique, il y a des caméras de surveillance dans les classes. Les enfants sont en permanence surveillés, leurs moindres faits et gestes sont observés, particulièrement leurs expressions faciales. Il s’agit de voir comment leurs expressions faciales traduisent une adhésion, ou un rejet, ou un désintérêt à la propagande politique officielle faite à travers différents moments de cours. Dans le cadre du programme du Parti communiste chinois, il y a une façon d’embrigader les enfants à une vision politique, à travers des cours. Les caméras de surveillance observent en permanence les expressions des enfants, puis en fonction des données de l’Intelligence Artificielle, l’Etat chinois, le Parti communiste chinois, détermine les orientations scolaires futures des enfants. Les parents ne décident pas le cursus scolaire des enfants, les parents ne décident pas l’inscription à l’université. Tout cela est décidé par l’Intelligence Artificielle à travers une série d’algorithmes fournis par le Parti communiste chinois.
Si un enfant, selon ses expressions faciales, n’est pas enthousiaste à la partie de propagande, inutile de songer à un cursus universitaire. Si les parents sont engagés d’une façon ou d’une autre dans une activité qui déplaît au régime, impossibilité également d’inscrire les enfants à l’université.
Dans les écoles les plus avancées en surveillance des enfants, un système de puce est installé dans l’uniforme des enfants. Ce système de puce bien rôdé parvient à détecter si un enfant échange la veste de l’uniforme avec un autre enfant. Immédiatement, une alerte se déclenche. Il n’est absolument pas possible d’escamoter la surveillance mise en place à travers ce système de puce qui permet de suivre à la trace l’enfant, à la fois dans les couloirs, les bâtiments de l’école, et aussi lorsqu’il franchit le seuil de l’école. On sait exactement ce qu’il fait sur le chemin entre son domicile et l’école.

Ce système ne laisse rien au hasard. Conséquence pratique de cette surveillance : je suis sur un trottoir, je traverse au moment où le feu est encore rouge pour les piétons, je n’ai pas encore atteint le trottoir en face que sur un écran s’affiche ma photo, mon nom, et le montant de l’amende, une amende instantanément retirée, déduite de mon compte en banque, tout étant numérisé. Surveillance et répression sont instantanés. Je n’ai aucun moyen d’y échapper.
Des reportages montrent quelques Chinois dissidents donner des cours pour se faufiler, s’accroupir, pour tenter d’échapper aux caméras de surveillance. Marcher comme un canard pour ne pas être sous l’angle de la caméra. Mais quand la police patrouille et voit quelqu’un marcher en canard, elle trouve cela suspect, elle contrôle la ou les personnes et les met en état d’arrestation.
L’objectif de la Chine est de devenir le leader mondial de l’Intelligence Artificielle en 2030. Cette échéance 2030, l’Agenda 2030, c’est le moment où l’on doit basculer dans l’application générale du Great Reset dans sa version la plus totalitaire. Cet Agenda est modulable, les choses peuvent prendre du retard. Au préalable, le programme d’identification numérique ID 2020 a pris du retard.

ID 2020 n’est toujours pas appliqué en 2024. Le système d’identification numérique mondiale n’est pas encore réalisé. Donc l’Agenda 2030 ne se réalisera probablement pas partout en 2030, mais il s’amorcera bel et bien en 2030. L’Occident est toujours en avance.
Pour essayer de devenir le leader mondial de l’Intelligence Artificielle d’ici 2030, la Chine consacre un budget annuel de 60 milliards de dollars. En comparaison, la Commission européenne a développé un budget annuel de 20 milliards d’euros. Plusieurs pays se battent pour devenir le leader mondial de l’Intelligence Artificielle, Israël par exemple.
Pour mettre en place le système de Crédit social, et la surveillance totale des populations, il faut des moyens préalables. En 2024, même la Chine n’est toujours pas en mesure de couvrir l’entièreté son territoire en termes de surveillance avec système de reconnaissance faciale.
Le nombre de caméras est insuffisant. Pour pouvoir surveiller toute la population, il faut installer des caméras partout, non seulement dans les grandes villes, mais aussi dans les campagnes.

La Chine a pour objectif de disposer d’un réseau de 600 millions de caméras de surveillance d’ici 2030. 600 millions de caméras de surveillance à reconnaissance faciale. A titre de comparaison, en 2024, la France a entre 1,5 et 2 millions de caméras de surveillance sur le territoire, mais qui ne sont pas encore équipées du système de reconnaissance faciale. Deux villes sont à l’avant-poste.
Nice, première ville en France, a officiellement installé des caméras de surveillance à reconnaissance faciale. Trois conditions sont nécessaires à l’établissement du système de Crédit social : 1 – beaucoup de caméras, sur les grands axes, partout, 2 – une identification numérique, il faut que l’Etat ait emmagasiné une photo de chaque citoyen, à partir de cette photo, l’Intelligence Artificielle imagine par un système d’algorithmes ma représentation anatomique complète, 3 – il faut passer à la 6 G. A ces trois conditions, le système totalitaire mondial se met en place de façon la plus efficace possible, la plus optimale possible. Caméras de surveillance en nombre, une identification numérique de la population, et la 6 G.
La Chine est en train d’assurer le nombre de caméras, elle a numérisé sa population, elle n’a pas encore la 6 G pour couvrir l’ensemble de son territoire en temps réel.

La France n’a pas encore les caméras à système de reconnaissance faciale officiellement ailleurs qu’à Nice. Mais avec les Jeux Olympiques, s’ouvre une voie royale pour installer beaucoup plus de caméras. Officiellement, les caméras installées à Paris ne sont pas des caméras à reconnaissance faciale, mais des caméras à reconnaissance comportementale. Officiellement, l’Etat français ne dit pas encore que le renouvellement des papiers, permis de conduire, pièce d’identité, passeport… va servir à l’identification numérique de la population. Les données sont emmagasinées dans les logiciels de l’Etat. Quand l’Etat dispose de la photo numérisée de l’ensemble de sa population, l’une des trois étapes nécessaires au système de Crédit social est réalisée.
En ce qui concerne la 6 G, la France s’est officiellement engagée, elle a ratifié la volonté de mettre en place la 6 G pour 2030, auprès de plusieurs entreprises technologiques. L’objectif de la France de Macron, est d’installer le système 6 G pour 2030. La 6 G est indispensable pour la mise en place pratique, concrète du Crédit social parce qu’elle fonctionne au moins 100 fois plus vite que la 5 G. C’est indispensable pour que les informations soient traitées en temps réel. La caméra de surveillance me photographie si je fais quelque chose de répréhensible, l’Intelligence Artificielle traite en des microsecondes la recherche de mon identité. La 6 G procure aux outils d’Intelligence Artificielle la vitesse nécessaire à l’analyse des données pour aboutir à un traitement instantané des recherches. Le système de Crédit social ne veut pas se permettre d’attendre un traitement d’information sur 24 ou 48 heures. L’objectif est vraiment de tout surveiller, de tout traiter séance tenante, de réprimer l’acte délictueux sur le champ.

Au cours des prochaines années, nos libertés vont encore se rétrécir, de nouveaux outils vont se mettre en place. Cela va faire l’objet de programmes accélérés dans l’ensemble des pays occidentaux. Les gares allemandes sont déjà presque toutes couvertes par des caméras à système de reconnaissance faciale. Dans les grandes villes du Royaume-Uni, la couverture s’accélère pour installer ces caméras avec système de reconnaissance faciale.
Ils vont donc me contrôler, mais ai-je quelque chose à me reprocher ? Est-ce un mal que l’Etat nous contrôle ? L’Etat nous contrôle-t-il pour notre bien ? L’Etat ne veut-il pas notre bien et ne sait-il pas mieux que nous ce qu’il faut pour notre bien ? C’est tout le discours de Klaus Schwab.
Cette surveillance par système de caméras à reconnaissance faciale ne va-t-elle pas assurer notre sécurité ? N’est-ce pas la clé pour que nous ne soyons plus jamais victimes d’une agression ? Pour que, en temps réel, la police arrive, toutes sirènes hurlantes pour empêcher l’agression d’une femme dans la rue, pour mettre fin à un cambriolage…
On peut toujours rêver d’un gouvernement qui veut notre bien. Mais depuis Saint Louis, les choses ne se sont pas améliorées. Ce grand roi voulait notre bien commun, a fait tout ce qu’il fallait devant Dieu pour le démontrer. Mais à partir de 1789, la République a de moins en moins voulu notre bien et de plus en plus voulu nous contrôler. Je n’ai pas confiance dans l’Etat pour croire qu’il va assurer notre sécurité grâce à ce système de caméras à reconnaissance faciale.
Par contre, l’Etat va surveiller tout de nous. Le contrôle ne se limitera pas à la rue avec des caméras de surveillance. Le contrôle sera partout, y compris à la maison, y compris au travail.

Beaucoup d’employeurs sont sollicités pour installer de la surveillance du personnel. Le système à la chinoise se propage. Des employeurs sont prêts à être complices de cela, et aussi à injecter une puce dans le poignet ou la main du personnel. En Belgique, en France, en Allemagne, aux Pays-Bas, des entreprises se voulant innovantes ont proposé à leur personnel de se faire injecter une puce dans la main ou dans le poignet, pour un bénéfice extraordinaire : plus besoin de clé dans la poche. Ce simple argument idiot a été suivi d’effet. Aujourd’hui, on peut conduire une partie de la population avec facilité, comme un troupeau de moutons vers l’équarrissage. Objectivement, comment peut-on se faire injecter une puce dans la main ou dans le poignet pour simplement échapper à la lourde clé dans sa poche ? Un argument complètement absurde.
Durant les deux années de covidisme, on a également entendu des arguments surprenants pour encourager les gens à se faire vacciner. Dans certains Etats aux Etats-Unis, un bon pour un Hamburger, en Italie, un bon pour une pizza. Dans certains pays, on a proposé une glace aux enfants pour qu’ils aillent se faire vacciner.
Il en faut de moins en moins pour obtenir l’assentiment de la population à des choses contre nature, qui devraient être contre nature de façon évidente pour tous.

Cette surveillance va s’intensifier dans le cadre professionnel, elle va aussi s’intensifier dans le cadre familial, à domicile. Dans un grand centre commercial, dans un grand magasin d’électroménager, observez les critères des dernières nouveautés en matériel électroménager. La partie consacrée par exemple au frigidaire dit intelligent est de plus en plus grande. Un frigidaire dit intelligent est doté d’une Intelligence Artificielle, il offre une avancée extraordinaire vers le progrès, il me dit quand je n’ai plus de Ketchup, il me dit quand je dois racheter un pot de mayonnaise, il me dit quand je dois remplir la bouteille de jus d’oranges. C’est un simple gadget sans conséquence, c’est une absurdité du temps moderne. Et alors ? Mais pour que cette intelligence fonctionne dans mon frigidaire, un matériel technologique est installé dans ce frigidaire. Parmi ce matériel, un micro. Dans tout l’électroménager proposé dans les grands magasins, électroménager intelligent, électroménager connecté, il y a toujours un micro. Micro dans mon frigidaire, micro dans mon robot ménager pour presser les fruits ou préparer la sauce, micro dans le four, micro dans l’aspirateur, tous appareils intelligents. Micro pour le matériel nécessaire à l’allumage et l’extinction des lumières : plus d’interrupteur, l’appartement reconnaît que j’entre chez moi et automatiquement quand j’entre dans une pièce, la lumière s’allume, quand je quitte cette pièce, la lumière s’éteint. Tout cela est proposé. A chaque fois, ces systèmes fonctionnent sur une Intelligence Artificielle, sur une connexion à Internet, et avec des micros.

Un jeune foyer, avec un certain budget, achète l’électroménager pour s’installer. Il aura plusieurs éléments à domicile qui comportent des micros. Et après ? Qu’est-ce que ça peut faire que mon frigo m’écoute ? Mais ce n’est le frigo qui m’écoute, c’est l’Intelligence Artificielle qui m’écoute. Et l’intelligence Artificielle emmagasine un maximum de données pour connaître de moi toutes mes habitudes, tout ce qui fait mon quotidien. L’intelligence Artificielle me connaîtra plus que mon épouse et inversement. Elle connaîtra le moindre de mes petits rituels du quotidien.
Conséquences politiques. L’intelligence Artificielle n’est pas en roue libre, elle sert le pouvoir, pouvoir des multinationales, pouvoir des Etats, et pouvoir des banques, les trois fonctionnant ensemble. Demain, si tout le processus continue à avancer selon le calendrier souhaité, on va ajouter la disparition de l’argent liquide, la disparition des espèces. Les banqusters en rêvent, les gouvernements y voient leurs intérêts. Paradoxalement, le plus grand frein à la disparition des espèces, ce sont les trafics. Combien de politiciens s’entendent avec de grands trafiquants, avec des réseaux criminels ? Combien de politiciens ont une partie de leurs campagnes électorales ou de leur budget de vacances, ou de leur budget vestimentaire, ou de leur budget de montres de luxe, payés par des connections avec des réseaux de grande criminalité ? Ces réseaux de grande criminalité n’ont pas intérêt à ce que les espèces disparaissent. Les politiciens qui aiment recevoir une valise remplie de quelques liasses, ont besoin encore que les espèces survivent un certain temps.

Mais inévitablement, inexorablement, par rapport au projet général totalitaire, les espèces sont amenées à disparaître… sauf si nous sommes suffisamment nombreux à prendre des habitudes pour essayer de ralentir au maximum ce processus. Payons en espèces partout où nous le pouvons. C’est plus confortable de payer avec une carte de banque ou avec un smartphone, je n’ai pas besoin d’aller à l’agence bancaire chercher de l’argent, mais le contrecoup de ce déplacement, c’est dans un court terme ma mise en esclavage. Concrètement, quand il n’y aura plus d’espèces, l’Etat et les banqusters sauront tout de la moindre affectation de notre argent. L’employeur verse mon salaire sur un compte en banque, toutes mes dépenses sont faites numériquement. Le dimanche, à la messe, la quête, plus d’argent, le sacristain ou un fidèle passe avec l’appareil, paiement avec carte, paiement sans contact, paiement numérique. L’Etat sait que je vais à la messe, il sait où je vais à la messe, il sait si le prêtre tient des discours plus ou moins d’opposition, donc un point en moins. Dans le système de Crédit social, j’ai franchi deux étapes. Je vais à la messe, et en plus je vais à la messe là où le prêche n’est pas très conforme, deux points en moins.
Je vais acheter un livre à la librairie. Les romans Harlequin, les romans à l’eau de rose, pas de problème. J’achète un livre de Pierre Hillard, un livre quelconque d’un écrivain dissident. Les banqusters, l’Etat le savent instantanément… tant que ces livres sont encore en vente libre. A terme, qu’en sera-t-il ? Je vais à une conférence, à un meeting. Dans de nombreux cas, on me demande une participation. Je n’ai pas d’autre moyen de paiement de l’entrée que le paiement par voie numérique. Immédiatement, le gouvernement sait que j’ai participé à une réunion des dissidents, que je fais partie de cette frange des infréquentables, des gens mis au banc de la société.

Dans tous les domaines de l’existence, cette surveillance sera totale. Je vais manifester, une manifestation contre l’euthanasie. Quand j’emprunterai l’autoroute, quand je ferai le plein d’essence, quand je sortirai de telle bande d’autoroute dans la direction de tel ou tel événement, tout sera traité sans délai. L’Etat saura que j’étais à un endroit qui ajoute une grande suspicion sur mon cas.
De quels outils disposent les policiers pour évaluer le nombre de participants à une manifestation ? A travers les antennes 5 G, on comptabilise dans un bureau combien de téléphones ont émis un signalement sur le périmètre de la manifestation. La police a une donnée mathématique assez concrète. Elle peut additionner tous les téléphones. Demain, avec le système d’Intelligence Artificielle, la police sera capable de dresser la liste de tous les numéros de téléphone et des personnes à qui correspondent ces numéros de téléphone. Imaginons une manifestation avec 40 000 personnes, la police n’a pas encore le système d’Intelligence Artificielle à disposition, elle n’a pas le temps, la disponibilité pour mettre des fonctionnaires à l’analyse de tous les numéros de téléphone. Mais l’Intelligence Artificielle le fera toute seule, à toute vitesse, grâce à la 6 G, un traitement à une cadence extrêmement rapide. On saura que j’ai participé à une manifestation. Et les gens sont de plus en plus esclaves de leur smartphone, ne sont pas capables de se détacher de leur téléphone portable. L’addiction est grande.

La surveillance sera partout, jusque chez moi. Je signale une modification récente de la législation. La loi contre le racisme a été modifiée. Désormais, mes conversations privées peuvent être dénoncées. Je reçois un ami, je lui parle franchement. Cet ami, choqué, va au commissariat de police et me dénonce : j’ai été invité chez un ami qui m’a tenu des propos racistes, homophobes, transposes… Automatiquement, une procédure s’enclenche et c’est à moi de prouver que je ne suis pas coupable. Il y a inversion du système accusatoire, c’est à moi de prouver que je suis innocent. Mais si j’ai des appareils d’électroménager avec des micros, c’est le robot qui va me dénoncer, c’est le frigo qui va me dénoncer. Le robot ménager va envoyer un signal parce que j’ai tenu devant mon épouse, un propos considéré comme sortant de la légalité.
Chez moi, je ne serai plus chez moi. Tout ce qui m’entourera me surveillera.

Hier, c’était de la science-fiction, aujourd’hui, c’est de l’anticipation, demain, ce sera la réalité, ce sera notre quotidien. Nous sommes de plus en plus surveillés par des drones. La France s’est dotée de radars volants. Désormais, des drones couvrent les autoroutes et flashent en plein vol les voitures qui font des excès de vitesse. Plus besoin de motards, les drones tournent, flashent et envoient la facture. La surveillance va être partout. Les drones sont l’un des méga outils de surveillance de demain. Durant le Covid, en 2020, en temps de confinement, dans des territoires extrêmement reculés, en Chine, en Inde, des drones s’arrêtaient devant une vieille dame en lui disant : « Rentrez chez vous, madame ». 2023-2024, les premiers drones radars. 2025-2026, des drones partout. Pour les Jeux Olympiques, la France a acheté un très grand nombre de nouveaux drones.
Un responsable d’une grande entreprise technologique a fait une conférence devant des ingénieurs sur les drones les plus performants, et il a tenu ces propos étonnants au regard des lois contre le racisme : dans le futur, les drones seront utilisés à des fins militaires et capables d’identifier des cibles en reconnaissant notamment l’ethnie à laquelle elles appartiennent. Une armée pourra envoyer une nuée de drones qui chercheront à abattre des cibles sur la base d’une Intelligence Artificielle qui identifiera la personne sur le chemin, en pouvant immédiatement considérer ami-ennemi. Plus de limites. Tout ce qu’on pouvait imaginer comme le plus fantasmagorique est en train de se réaliser sous nos yeux.

Ils veulent nous contrôler, ils veulent nous museler. Mais ça ne leur suffit pas. S’ils veulent à ce point nous contrôler, et nous contrôler pour nous museler, ils veulent surtout, dans l’étape suivante, organiser le grand plan de dépopulation. C’est peut-être le plus difficile à faire admettre au public, mais c’est une réalité qui n’est plus contestable. Depuis des années, des milliardaires de type Bill Gates et autres, tiennent des conférences publiques, devant des auditoires de grandes universités, disponibles sur YouTube. Ils nous expliquent que la population doit être limitée à un milliard d’individus. C’est leur objectif officiel. Un milliard d’individus, c’est l’objectif pour les plus généreux des grands promoteurs de la réorganisation mondiale. Les plus exigeants aimeraient que la population soit réduite à cinq cents millions d’individus sur la planète.
Mais à l’analyse, les plus généreux considèrent qu’il faut suffisamment de gens qui travaillent pour les oligarques, qui servent les oligarques. Donc un milliard d’individus, c’est la bonne proportion pour que les oligarques aient autour d’eux des gens qui vont œuvrer à leur assurer un cadre de vie optimum.
Le Nouvel Ordre Mondial, tel qu’il est promu au Forum économique mondial de Davos, c’est l’étonnant mariage entre l’ultra capitalisme et le communisme, dans un système soviétique 2.0.

Comment ce mariage peut-il avoir lieu ? Il est à priori antinomique, mais pas tant que cela. En fait, le communisme prône le collectivisme, l’ultra capitalisme veut l’enrichissement d’une minorité d’oligarques, de patrons de multinationales. Tout cela peut très bien fonctionner ensemble. Nous sommes les non-souhaités, pour nous, le collectivisme. Eux sont les puissants, les oligarques, les détenteurs des multinationales, pour eux, la propriété, pour eux, les avantages de l’ultra capitalisme. La propriété, ce sera pour eux. La dépossession, ce sera pour nous. La formule de Klaus Schwab « Vous n’aurez plus rien et vous serez heureux », c’est pour nous. Eux par contre, seront de plus en plus propriétaires. Pour notre bien, tout ce dont ils vont nous délester, il faut bien que quelqu’un en prenne possession. Pour notre bien, ils prendront possession de tout ce que l’on va nous retirer pour que nous soyons heureux.

Transposition concrète. Les manifestations de paysans s’observent aussi bien aux Etats-Unis que dans toute l’Europe. Des milliardaires, des fonds de pension, des organismes de type Black Rock, Vanguard… sont en train de s’accaparer un maximum de terres agricoles. Exemple : aujourd’hui, Bill Gates est le premier propriétaire de terres agricoles des Etats-Unis. Les cinq premiers propriétaires de terres agricoles aux Etats-Unis sont cinq milliardaires. On est en train de mettre en place un processus pour qu’il y ait de moins en moins de paysans. Si on les laisse faire, la paysannerie va disparaître, au profit de grandes entreprises agricoles, de multinationales agricoles qui décideront, selon les ordres des propriétaires milliardaires, ce qui sera encore disponible ou non pour le grand public. Ils géreront ce qui sera produit par les terres agricoles. S’ils décrètent que nous n’avons plus droit à la viande parce que ce n’est pas bon pour notre santé, ils diront : vous avez un ticket, un bon pour cent grammes de viande par semaine ou par mois. Le reste sera réservé aux gens en haut dans les strates, qui eux, mangeront de l’entrecôte autant qu’ils en veulent. Nous, pour notre bien, nous aurons un délicieux plat d’insectes, plein de protéines. Ils savent ce qui est bon pour nous.
Cette transposition, on peut la faire dans beaucoup de domaines. Dans le livre sur le Great Reset,
Klaus Schwab évoque la réorganisation nécessaire de la restauration. Il y a beaucoup trop de restaurants. Si à travers les confinements dus au Covid, des restaurants ont fait faillite, c’est une bonne chose, une bonne chose parce que c’est un assainissement, toujours pour notre bien. Mieux vaut que vous fassiez faillite, on s’organise pour assurer votre avenir. A la place, ce sera un McDo. Et le McDo, c’est bon pour nous. Dans cinq ans, vous aurez peut-être le salaire universel, ça remplacera votre temps passé en cuisine. Tout est toujours pensé avec une vue sur plusieurs années d’avance. Ils ne laisseront rien au hasard.

C’est la même chose pour les artisans. Les artisans connaissent des conditions de vie de plus en plus difficiles. Tout est fait pour que ce que nous consommons vienne d’un autre continent, des produits originaires de Shanghai, de Singapour. L’artisan n’a quasiment plus de possibilité de contrecarrer les pays imbattables. Tout cela est parfaitement planifié pour éliminer une série de professions. La robotisation est un autre élément, la robotisation va accélérer le processus de perte d’emplois, par centaines de millions. Dans un avenir de dix, quinze ans, des centaines de millions de personnes vont perdre leur emploi.
On nous dit : Ne vous inquiétez pas, d’autres emplois vont naître. Oui, mais la caissière de supermarché, demain, ne sera pas réparatrice de robot, après-demain, ne deviendra pas ingénieur en informatique. Que fera-t-elle ? Rien, chômeuse, assistée sociale. Au Canada, on propose aux gens malades, invalides, ou SDF, un bon pour l’euthanasie gratuite. Je ne suis plus un être utile dans la société de demain, je ne suis plus un participant à la production, je ne suis plus un consommateur, je deviens à leurs yeux un être inutile. Et cet être inutile, on l’encourage à accepter l’euthanasie. Qu’est-ce que cela dit d’une société ? Au lieu d’aider des gens à sortir de la misère, au lieu d’aider des gens à vivre malgré leur handicap, on leur propose d’entrer dans une capsule dans laquelle ils vont se faire euthanasier. Qu’est-ce que cela dit d’une société ?
L’Etat canadien propose cela à des militaires qui reviennent invalides des opérations dans lesquelles on les a envoyés. Comment peut-on traiter ses propres soldats de cette façon-là ?
Qu’est-ce que cela dit d’une société ?

Le plan de dépopulation est en train de se mettre en place. Il faut en avoir conscience. Il n’y a pas beaucoup d’endroits où vous entendrez ce discours. Vous ne l’entendrez dans aucune grande formation politique qui se présente à vos suffrages. On a pu mesurer l’évolution du Rassemblement National à travers des informations toutes récentes sur son président Jordan Bardella. Depuis au moins un an, Jordan Bardella a comme conseiller le docteur Laurent Alexandre. Le docteur Alexandre, un chirurgien urologue, a fait fortune en lançant la plate-forme Doctossimo, une plate-forme de conseils médicaux en ligne. Il l’a revendue pour un montant colossal. Il est devenu un exilé fiscal à Bruxelles, pour échapper aux impôts sur la fortune. Il est surtout le promoteur viscéral du transhumanisme sur les plateaux de télévision. Il nous dit que l’homme 1.0 est déjà mort, et qu’il n’y a plus de place que pour l’homme 2.0. Ce personnage est devenu le conseiller de Jordan Bardella en Intelligence Artificielle. Et Jordan Bardella nous donne encore un élément supplémentaire pour comprendre l’adhésion de son mouvement au système mondialiste. Il dit qu’il a été fasciné par un livre, le livre de Yuval Noah Harari. Harari, l’un des conseillers de Klaus Schwab. Que peut-on attendre d’un tel homme et d’un tel parti ? Ces deux informations, Laurent Alexandre comme conseiller, et le livre d’Harari comme livre de chevet, suffisent. Mais il y en a beaucoup d’autres, le vote sur l’avortement, l’accolade avec Meyer Habib… Aujourd’hui, le Rassemblement National fait partie du paysage politique adoubé par le Nouvel Ordre Mondial.

Il y a le plan A, les bons, membres de l’arc républicain gagnent les élections.
Il y a le plan B, si les populistes n’ont pas pu être jugulés, Bardella, Marine Le Pen et consorts arrivent au pouvoir. Pas de souci, ils sont déjà inclus dans le paysage politique mondialiste, ils seront sous contrôle et ils feront exactement la même application du programme que les autres.
Bardella va à la Grande Loge Nationale Française. Bardella a signé l’avortement, c’est exactement le même programme. Ils ont tout accepté. Sur l’immigration, ils feront peut-être une autre politique. Tel maire du Rassemblement National a souhaité Joyeux Ramadan. Combien de maires Rassemblement National ont signé pour la construction de mosquées ! Combien de députés du Rassemblement National ont souhaité tous leurs vœux de succès lors de la réélection de Meyer Habib ! La juridiction française avait invalidé son élection. Après un nouveau tour d’élection, il a été confirmé par les électeurs français d’Israël et de quelques autres pays. Dans les années 1980, Meyer Habib attaquait un défilé d’hommage à Jeanne d’Arc à coups de barres de fer et de chaînes de vélo qui ont laissé des vieillards en sang et des enfants blessés sur le trottoir. Ces gens-là sont félicités par les actuels élus du Rassemblement National. Jordan Bardella fait l’accolade à ce personnage dans la cour des Invalides lors d’une grande cérémonie. Aucune illusion.

Le plan de dépopulation se met en place. Nous le constatons par divers éléments. Ce n’est pas un hasard. La France est le premier pays qui inscrit l’avortement dans sa Constitution. La constitutionnalisation de l’avortement est répercutée de par le monde, a un effet planétaire.
Deux pays ont déjà légalisé l’euthanasie, la Belgique et les Pays-Bas. La deuxième étape, c’est d’autoriser l’euthanasie pour problèmes psychologiques, c’est d’autoriser l’euthanasie des enfants. En Belgique, des jeunes filles, âgées de vingt ans, pour un problème de dépression nerveuse, pour un problème de burn-out, se font euthanasier. On culpabilise honteusement les enfants pour les encourager à signer leur euthanasie. Des reportages officiels montrent le personnel médical venir parler à un enfant atteint de leucémie et lui dire : tu sais, tes parents ont beaucoup de peine, ils souffrent beaucoup, venir te voir tous les jours, c’est extrêmement douloureux pour eux, ce serait tellement alléger leur douleur si tu acceptais de signer ton euthanasie. On en est là. Qu’est-ce que cela dit d’une société ?

Avortement, euthanasie, les virus, vrais ou faux, les vaccins, vrais ou faux, les effets secondaires, vrais ceux-là, l’explosion des cancers, des problèmes de myocardite.
Les guerres, une propagande pour nous plonger dans la peur, dans l’angoisse, un outil pour accélérer la dépopulation.
La nourriture, des vers, des insectes, des choses pour lesquelles l’homme n’est pas fait, la viande artificielle. Une usine en Israël, leadership dans le domaine, a mis en place des imprimantes 3 D pour faire sortir de la fausse viande, ce qui sort de rouge donne un aspect sanguin, ce qui sort de blanc donne un aspect de gras, le mélange donne une merveilleuse « entrecôte ».
Cela évitera de manger un morceau de bœuf parce que le bœuf nuit à la planète. Il faut absolument arrêter avec les troupeaux de vaches, de moutons, demain avec les poulets, parce que leur mode de fonctionnement produit du CO2 mauvais pour la planète. Au contraire, un insecte, c’est joli, ça ne produit pas de CO2, et ça croque sous la dent.

L’appauvrissement général organisé. L’appauvrissement de la population signifie que la population se nourrit moins, se nourrit mal, se soigne mal, ne se soigne pas éventuellement.
Tout cela s’additionne. Ces gens-là sont suffisamment intelligents pour ne pas organiser la piqûre à six ou sept milliards d’individus. Il ne faut pas quelque chose de trop voyant. Il faut un éventail de mesures qui s’ajoutent, s’additionnent les unes aux autres, sur un agenda de quelques années, pour accélérer un processus de dépopulation.
Une citation révélatrice de 1991, publiée dans le journal de l’UNESCO, organisation qui défend le patrimoine et qui ne veut que notre bien, signée par le commandant Cousteau, suggérait ceci : il faudrait trouver le moyen d’éliminer 350 000 personnes par jour. C’est difficile à entendre, on ne peut pas l’expliquer de façon évidente, trop publique, mais ça devrait être l’objectif. 350 000 personnes par jour.

Le Crédit social est un moyen. L’objectif final, c’est la dépopulation, c’est la mise en place d’un système totalitaire qui surveillera tous ceux qui ont reçu leur billet de survie pour servir l’oligarchie. Que faire ? Essayons de nous organiser. Les partis ne nous sauveront pas. Il n’y aura pas d’homme providentiel. La Russie ne nous sauvera pas. Les Etats-Unis ne nous sauveront pas. Ni Trump, ni Poutine ne viendront chasser les mondialistes et nous permettre de retrouver la vie d’autrefois. Notre sort est entre nos mains sous le regard de Dieu. La phrase de Jeanne d’Arc : « Les hommes bataillent et Dieu donne la victoire » est encore et toujours d’actualité.

La bataille actuelle est d’essence eschatologique. Ce monde qui veut organiser ce totalitarisme, qui veut organiser cette dépopulation, est d’essence satanique. Les Bill Gates, les Zuckerberg, les Soros, les Warren Buffet, les Rothschild, les Rockefeller servent un plan qui n’est pas humain, mais qui est satanique. Le défunt et regretté Lord Jacob Rothschild s’était volontairement pris en photo avec la grande prêtresse satanique Marina Abramovic autrefois directrice chez Microsoft, grande prêtresse satanique qui organisait des soirées de dégustation de boissons à base de sang et autres produits aussi attrayants les uns que les autres, en présence du chef de campagne d’Hillary Clinton, candidate à l’élection présidentielle. Ce Lord Jacob Rothschild posait avec Marina Abramovic dans la galerie d’art de Londres, devant un tableau intitulé « Satan convoque ses légions ». Qui veut comprendre, qui veut voir, qui veut lire, qui veut entendre, a tout en main pour comprendre vers quoi nous allons.
Ce qui est en jeu nécessite que nous acceptions que la bataille soit placée sous le regard de Dieu. Si nous refusons cela, nous avons déjà perdu. Croire que par des moyens naturels seuls, nous allons y arriver, c’est peine perdue. Croire que c’est par un bulletin de vote, c’est peine perdue. Par contre, nous organiser en réseaux, en réseaux locaux, en clans sous le regard de Dieu, c’est la seule solution qui nous reste. Aujourd’hui, l’épreuve de force est impossible. En face de nous, nous avons un monstre, un colosse qui avance en écrasant tout sur son passage. Une armée de rouleaux compresseurs se dirige. Mais ce monstre a des pieds d’argile. A vue humaine, c’est perdu. Il faut trouver les forces nécessaires pour supporter les épreuves qui viennent et pour résister à ces épreuves.

Organisons-nous au niveau local, en clans. Apprenons à savoir sur qui nous pouvons compter. Mieux vaut un clan restreint, où chacun est efficace et complémentaire, qu’un clan où trop de gens sont impliqués et beaucoup seront déboutés. Préparons-nous et formons-nous. Formons-nous spirituellement. Formons-nous intellectuellement. Formons-nous physiquement. Spirituellement, parce que dans un système totalitaire qui ne laisse rien au hasard, la foi est essentielle pour encaisser les chocs. Intellectuellement, parce que nous aurons besoin de retrouver notamment dans l’histoire, des analogies qui permettent de tenir bon. Physiquement, parce qu’il faut une mobilité et une capacité à faire des choses inenvisageables aujourd’hui.
A deux moments de l’histoire, tout semblait perdu. Lorsque l’Espagne a été occupée pendant huit siècles par les forces mahométanes, il y avait toutes les raisons pour désespérer. Le combattant ne voit pas la victoire, ses enfants ne voient pas la délivrance, ses petits-enfants ne voient pas la délivrance, ses arrière-petits-enfants ne voient pas la délivrance, ses arrière arrière-petits-enfants ne voient toujours pas la délivrance. Mais au bout de huit siècles, Dieu donne enfin la victoire. C’est ce qu’il faut être prêt à répéter demain.

L’Union soviétique permet beaucoup d’analogies techniques avec ce que nous allons vivre. Quatre-vingts ans environ de totalitarisme soviétique, avec des répercussions sur l’URSS et sur tous les pays satellites, Pologne, Hongrie, Roumanie… Et au bout de quatre-vingts ans, alors que le monstre semblait indestructible, ce système s’écroule, et contre toute attente, les populations retrouvent leur liberté et se tournent vers Dieu, retournent dans les églises, dans les chapelles, pratiquent comme nous ne pratiquons plus, retrouvent dans la foi leur espoir, et ont une tenue morale dont nous sommes aujourd’hui jaloux, empêchant les Gay Pride comme il ne nous est plus possible de les empêcher.
Ces deux analogies nous montrent que même quand tout semble perdu, il ne faut jamais désespérer.

Retranscription écrite d’une conférence de Alain Escada, donnée à Toulouse le 10 mars 2024.
Elle peut intéresser les croyants comme les non-croyants.

Jean Saunier

Source : Riposte Laïque

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À propos de l'auteur Profession Gendarme

L'Association Professionnelle Gendarmerie (APG) a pour objet l’expression, l’information et la défense des droits et intérêts matériels et moraux des personnels militaires de la gendarmerie et de toutes les Forces de l'ordre.Éditeur : Ronald Guillaumont

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